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Pic’Arts festival, c’est dans moins d’un mois à Septmonts

Pic’Arts revient au pied du donjon de Septmonts, près de Soissons, dans sa version originelle, les 8 et 9 juillet, pour sa 24e édition. Au programme : Julien Doré, Ben Mazué, Aldebert, Gauvain Sers et bien d’autres. Entretien avec son directeur, Dominique Létoffé.

Temps de lecture: 3 min

C’est une des forces du Festival Pic’Arts, sa cohorte de bénévoles. Chaque édition voit entre 150 et 180 bénévoles, tout gérer, pendant ces deux jours. La hantise des organisateurs : le truc qui vous tombe sur la tête et que vous n’avez bien sûr absolument pas prévu. Par exemple, lors des dernières éditions, le fameux match de la coupe du monde France – Argentine. Résultat, le festival a été obligé de s’offrir une pause football en plein milieu des concerts.

Heureusement, cette année-là, le festival avait eu l’idée d’investir dans un écran géant. Après il y a des problèmes qui ne peuvent être résolus. Quand une artiste tombe malade lors de sa venue au festival, il n’y a qu’à faire le dos rond. Ce qui est survenu à Hoshi en 2018.

Un budget à 555 000 € hors taxes

La plus grosse préoccupation des chefs d’orchestres, c’est le budget. La 24e édition, les 8 et 9 juillet, présente un budget qui dépasse les 555 000 euros hors taxes. Avec plus de la moitié qui est mangée par la programmation (environ 300 000 euros).

Et les finances du festival n’échappent pas à la folie des hausses généralisées. «  C’est du jamais vu. Il est plus facile de trouver les postes qui n’ont pas augmenté que l’inverse. On a voulu reprendre des guirlandes pour éclairer le sous-bois et, là aussi, c’était la culbute  », explique Lucie, une des principales collaboratrices de Dominique Létoffé, le directeur du festival.

Heureusement, le festival dispose de fidèles partenaires, et des partenaires discrets, qui oublient volontairement certaines factures.

Être organisateur de festival, c’est forcément faire face à des personnes qui ne sont jamais contentes. Le cas type, le festivalier qui n’a jamais été festivalier mais qui va venir cette année parce qu’il y a son artiste qu’il aime par-dessus tout. Et qui va râler parce qu’il ou elle doit payer 45 euros pour assister à une journée. « On leur répond qu’il ou elle n’a qu’à regarder combien coûte le prix d’un billet pour un concert unique du même artiste », glisse Dominique Létoffé.

Après il y a des râleurs que l’on peut comprendre ; notamment les plus proches voisins du site. Bon, c’est le moment idéal pour aller découvrir un coin de France que l’on ne connaît pas.

C’est une interrogation qui revient chaque année ou presque. Et si Pic’Arts passait à trois jours ? Le principal obstacle n’est pas financier. « C’est plus au niveau des bénévoles , explique Dominique Létoffé, car on essaye toujours d’avoir une journée pour que nos bénévoles récupèrent au mieux après les deux jours. »

Un des atouts du festival Pic’Arts, c’est son cadre. Déjà, Septmonts n’est pas un village comme un autre puisqu’il a fait partie de la sélection pour « les plus beaux villages de France ». Le site du parc du château, arboré et vert, participe à cette ambiance de festival familial, sécurisé et rassurant.

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