Spencer (Prime Vidéo) : la pesée de Noël au sein de la famille royale d'Angleterre existe-t-elle vraiment ?
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Spencer (Prime Vidéo) : la pesée de Noël au sein de la famille royale d'Angleterre existe-t-elle vraiment ?

Le à 12:03 par Emilie Leoni

Modifié le à 11:02

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LE CINE EN QUESTIONS. Kristen Stewart revêt les traits de la princesse Diana dans Spencer, disponible ce 17 janvier sur Prime Vidéo. Un récit plus proche du thriller psychologique que du biopic, mais qui emprunte néanmoins à des faits bien réels.

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"Une fable d’après une vraie tragédie". C'est ainsi que se présente Spencer, biopic sur Lady Di, disponible sur Prime Vidéo. Et il est vrai que le drame de Pablo Larraín (Jackie) emmené par Kristen Stewart prend des atours plus shakespeariens que simplement biographiques. Et ce, même si certains détails et enjeux qui s’y nouent sont bel et bien réels. Spencer prend place pendant les festivités de Noël au domaine de la reine à Sandringham, dans le comté de Norfolk, où toute la famille royale se réunit chaque année depuis 1988. Le mariage entre Lady Di et le prince Charles se consume depuis longtemps déjà. Les rumeurs de liaisons et de divorce affluent, comme celles concernant la santé physique et mentale de la mère d’Harry et William, qui souffrirait alors de boulimie. Et le film de mettre d’ailleurs en évidence une tradition pour le moins insolite mais bien réelle à laquelle sa Majesté a coutume de soumettre ses convives : la pesée !

Une tradition qui remonte à loin

La reine Elisabeth II exige en effet, que chacun de ses invités soit pesé à son arrivée à Sandringham, ainsi qu’à la fin de son séjour. Et attention : pas avec n’importe quel pèse personne mais sur une balance ancienne ayant appartenue au roi Edouard VII qui a régné sur la Grande-Bretagne au début du XXè siècle, de 1901 à 1910. A l’époque, le monarque voulait s’assurer que tout le monde soit bien nourri à sa table. Aussi, si le visiteur avait pris quelques kilos pendant le séjour, il était ravi. Une tradition que la Reine Elisabeth II ne cessera de perpétuer dès le début de son règne.

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Kristen Stewart habitée

Si l'esthétique de Spencer est somptueuse, de même que la mise en scène audacieuse, l'ennui nous gagne assez vite dans ce huis-clos, tourné en partie en Allemagne. Parce que le scénario ne suit pas, malgré une promesse plutôt alléchante que celle d'offrir au spectateur un pan de la vie de Diana qui ne soit pas scrupuleusement biographique, ni hagiographique, mais qui lorgnerait vers le thriller psychologique, voire fantastique. De même qu'il nous donnerait à voir, au-delà de la princesse royale, un portait de femme à la psychée tourmentée, auto-destructrice, parce qu’habitée par le sentiment d'être bafouée, trahie, prisonnière et épiée. Il y a ces tentatives dans Spencer. Lesquelles tombent un peu à plat malheureusement. Reste la performance habitée, fiévreuse de Kristen Stewart, transformée sous les traits de Diana, même si l'actrice a souffert pendant son interprétation.

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