Judith Gautier (auteur de Isoline) - Babelio
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3.84/5 (sur 87 notes)

Nationalit� : France
N�(e) � : Paris , le 25/08/1845
Mort(e) � : Dinard , le 26/12/1917
Biographie :

Louise Charlotte Ernestine Gautier, dite Judith Gautier, par son mariage Madame Catulle Mend�s, fut une c�l�bre femme de lettres fran�aise, n�e � Paris le 25 ao�t 1845 et morte � Saint-�nogat (aujourd�hui Dinard) le 26 d�cembre 1917.

Judith Gautier fut l'une des femmes les plus fascinantes de son �poque, ayant re�u en partage le talent litt�raire, une beaut� inou�e, une excentricit� totale et une in�puisable g�n�rosit�. Avec son profil grec, ses yeux noirs l�g�rement brid�s, sa masse de cheveux surmontant un visage tr�s blanc et des formes sculpturales, elle eut de nombreux admirateurs

� vingt-deux ans, elle publia Le Livre de Jade, une collection d'anciens po�mes chinois, choisis et traduits avec l'assistance de son pr�cepteur, et ce premier livre lui assura d'embl�e un grand succ�s aupr�s des lettr�s de l'�poque. Judith Gautier atteint peu apr�s un succ�s encore plus �clatant avec la publication de ses deux premiers romans, Le Dragon imp�rial (1869) et L'Usurpateur (1875). Elle fut tr�s malheureuse, pendant plusieurs ann�es avec son mari Catulle Mend�s, et ils divorc�rent.

Elle fut une habitu�e de Bayreuth, enseignant au ma�tre Wagner les subtilit�s des mystiques orientaux. Elle fascina Victor Hugo, qui �crivit en son honneur l'un de ses tr�s rares sonnets, et apr�s le retour de celui-ci en France (septembre 1870) et la mort de Th�ophile Gautier (1872), elle devint sa ma�tresse.

En octobre 1910, elle devint la premi�re femme de l�Acad�mie Goncourt.

Judith Gautier meurt, de fatigue, � l'�ge de 72 ans avant la fin de la Premi�re Guerre mondiale. Elle est inhum�e � Dinard. Une �pitaphe en chinois est grav�e sur la dalle de granit : � La lumi�re du ciel arrive... �.
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Source : wikip�dia
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Vid�o de

Judith GAUTIER – la Pionnière du japonisme en France (France Culture, 1993) Une émission des "Chemins de la connaissance", par Nathalie Triandafyllidès, diffusée le 30 juin 1993 sur France Culture. Présences : Denise Brahimi et Jean-Pierre Bihr. Lecture : Jean Bollery et Kazué Mathon.


Citations et extraits (148) Voir plus Ajouter une citation
Pendant que r�vant,
Pleine de m�lancolie,
J'ai laiss� souvent
L'heure fuir avec le vent,
La fleur est d�j� p�lie !

( Komati)
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Puisque c�est du ciel



Puisque c�est du ciel,
Qu�en hiver, nous sont venues
Ces fleurs inconnues,
C�est qu�un printemps �ternel
R�side au del� des nues.


// Fouka-Yabou
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O vents que j�implore



O vents que j�implore,
Fermez les cieux enchant�s,
Pour que ces beaut�s,
Que tant de gr�ce d�core,
Restent sur la terre encore !


// Le bonze Hendjo

/ Traduction de Judith Gautier
Sur l�eau de l��tang



Sur l�eau de l��tang,
L�herbe � la plante enlac�e,
Vert tapis, s��tend.
Aucun regard ne descend
Jusqu�au fond de ma pens�e.


// Inconnu
Est-ce au jour qui luit



Est-ce au jour qui luit
Qu�il faut comparer la vie ?
� la nef qui fuit ?
Au sillon qui l�a suivie ?
� l��cume qui le suit ?


(Mans�)
On se souvient de ceux qu'on a aim�s et on esp�re les retrouver en une �ternit� possible; mais celui dont l'�me aride a dess�ch� toute tendresse ne doit avoir qu'un espoir, celui de mourir tout entier.
Ah ! depuis longtemps



Ah ! depuis longtemps,
Si je n�avais pas de larmes,
Les d�sirs constants
De mon amour plein d�alarmes,
Br�leraient mon c�ur sans armes !


/ Tsoura-Youki
Tous les livres de la biblioth�que �taient lus et relus : que faire ? que devenir ? Un d�sespoir de plomb �crasait la pauvre Isoline. Elle comprenait maintenant l'horreur de sa vie, et voyait qu'elle �tait sans issue ; elle �tait femme d�j�, elle devait donc vieillir l�, y mourir ; sa jeunesse, sa beaut�, tout s'engloutirait, inconnu, dans ce tombeau d�sert ?
LA FEUILLE BLANCHE
Tchang-Tsi


La t�te dans ma main, je regarde la feuille de papier,
qui reste blanche, depuis que je suis l�.
Je regarde aussi l�encre, qui se s�che, au bout de mon pinceau.

Mon esprit semble dormir ;
est-ce que mon esprit ne se r�veillera pas ?

Je m�en vais, dans la plaine toute chaude de soleil,
et je laisse mes mains tra�ner sur les hautes herbes.

D�un c�t�, je vois la for�t velout�e ;
de l�autre, les montagnes gracieuses, poudr�es par la neige,
et � qui le soleil met du rouge.

Et je regarde aussi la marche lente des nuages,
et je m�en reviens, poursuivi par l��clat de rire des corbeaux,

M�asseoir, devant la feuille de papier,
qui demeure blanche, sous mon pinceau.
" On m'a dit que vous �tiez triste : pourquoi ?
- Je suis orphelin, r�pondit-il, et jusqu'� pr�sent mon coeur �tait d�sert.
- Oui, dit-elle, il vaut mieux n'aimer jamais que de perdre ce qu'on aime.
- Oh ! ne dites pas cela, s'�cria Gilbert, avec une exaltation involontaire, le regret, tout poignant qu'il soit, a encore sa douceur. On se souvient de ceux qu'on a aim�s et on esp�re les retrouver en une �ternit� possible ; mais celui dont l'�me aride a dess�ch� toute tendresse ne doit avoir qu'un espoir, celui de mourir tout entier. "

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