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Un autre ménage à prévoir

Le nouveau vice-président du Canadien Jeff Gorton souhaite améliorer la structure de l’organisation



Jeff Gorton n’avait pas encore mis les pieds à Montréal qu’il savait que la tâche à accomplir serait colossale. Sa présence au Centre Bell, jeudi soir, pour le match contre l’Avalanche, n’a fait que confirmer cette réalité.

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Le nouveau vice-président exécutif aux opérations hockey a pris son premier bain médiatique montréalais, vendredi matin, avant que l’équipe ne s’envole vers Nashville. 

Un point de presse d’une demi-heure au cours duquel il a fait le point sur la situation de l’équipe, sa vision, son plan pour relancer la formation, le processus d’embauche du directeur général... et son intention d’apprendre le français.

Photo AFP

« J’ai vu l’équipe en action pour la première fois, hier [jeudi]. Je veux en voir un peu plus avant de prendre des décisions », a affirmé l’Américain.

« Évidemment, des choses devront survenir. Si vous jetez un coup d’œil aux équipes avec lesquelles j’ai été impliqué, elles étaient rapides et habiles. Je veux également porter une attention particulière au développement des joueurs et ajouter au volet des statistiques avancées », a-t-il énuméré.

Dans l’immédiat, Gorton devra se pencher sur l’embauche d’un directeur général, candidat qui sera apparemment choisi en comité. On comprend que Gorton et Geoff Molson feront partie du processus décisionnel. Qui d’autre ?

Une chose est certaine, le sujet continuera de faire couler beaucoup d’encre puisque Gorton a souligné qu’il ne fallait pas s’attendre à une nomination avant Noël. Par la même occasion, il a affirmé que le poste de Dominique Ducharme n’était pas en danger cette saison.

Pas de DG avant Noël

Entre-temps, c’est lui qui prendra les décisions sur les destinées de l’équipe. Gorton se donne donc quelques jours et quelques matchs pour évaluer adéquatement le personnel qu’il a sous la main. C’est à ce moment qu’il prendra une décision quant à la direction qu’il entend donner à l’équipe.

On se rappellera qu’à New York, les Rangers avaient clairement indiqué qu’il procédait à une reconstruction en écrivant une lettre à leurs partisans en février 2018.

Photo AFP

« À New York, on était arrivé à un point où notre équipe était bonne, mais pas exceptionnelle. On avait tenu des rencontres à l’interne au cours desquelles on avait décidé d’adopter cette voie. On avait choisi d’être transparent avec nos partisans en leur disant exactement ce que l’on comptait faire », a expliqué Gorton.

L’idée d’une reconstruction n’a jamais été très chaude à Montréal. Le simple mot en fait frissonner plusieurs. 

Photo AFP

Marc Bergevin est celui qui est venu le plus près de le prononcer en parlant d’une réinitialisation (« reset on the fly »). Gorton est bien au fait de cette hésitation, ce qui ne l’empêche pas d’envisager cette possibilité. « Si c’est ce qu’on décide de faire ici, on va être transparent avec les partisans », a-t-il assuré.

Reconstruction possible

J.T. Miller, Ryan McDonagh, Rick Nash, Marc Staal, Michael Grabner et Nick Holden sont tous des vétérans qui avaient changé d’adresse à la suite de cette lettre.

« À part Chris Kreider et Henrik Lundvist, ils avaient échangé tout le monde », a rappelé Larry Brooks, du New York Post, lors d’un entretien avec Le Journal, plus tôt cette semaine. 

  • Écoutez la chronique de Jean-Charles Lajoie au micro de Benoit Dutrizac sur QUB radio :   

Pour rebâtir efficacement à Montréal, si le Canadien choisit cette avenue, il faudra se débarrasser de lourds contrats. 

Après tout, le Canadien est l’équipe qui compte le plus d’ententes à long terme dans le circuit (10 contrats de trois autres années et plus).

« Il va falloir tout analyser. Il y a assurément de longs contrats auxquels il faudra jeter un œil et desquels il faudra discuter. Il faudra déterminer qui va rester et qui va partir. Mais avant, je veux prendre un peu plus le pouls de l’équipe. »

Avec autant de pain sur la planche, ils ne seront pas trop de deux pour prendre les décisions.

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