Jean-Marie Bigard

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Jean-Marie Bigard
Jean-Marie Bigard en 2009.
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Jean-Marie Bigard, né le à Fontaine-Luyères (Aube), est un humoriste, acteur et réalisateur français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Enfance et adolescence[modifier | modifier le code]

Jean-Marie Bigard naît le à Fontaine-Luyères[1], il est le quatrième et dernier enfant d'une famille d'origine modeste : son père est charcutier et a dû renoncer à son activité de commerçant-artisan indépendant pour raisons de santé ; sa mère est ouvrière chez un sous-traitant de l'industrie automobile. Il passe dans « un bonheur sans tache » ses vacances d'été dans une ferme de l'Aube qu'exploitent ses grands-parents maternels et vit avec « tristesse » la rentrée scolaire de mi-septembre[2].

Dès le début allergique aux « contraintes » et à l'« enfermement » inhérents à l'école, attaché à sa mère et « trop rétif au travail », il sait parfois se motiver et se montre très sensible aux encouragements. Pouvant réussir et conscient de n'être « pas plus con que les autres », la puberté et la découverte des filles « donnant à la vie quelque chose d'enivrant » le détournent pourtant de sa scolarité au point qu'après avoir redoublé sa classe de quatrième, il est mis en pension dans le collège privé de Mesnil-Saint-Loup[3]. Ses parents font ce sacrifice financier pour lui permettre de réussir, puis comme son frère aîné, à 16 ans, il opte pour un BEP de mécanique générale, qu'il prépare en trois ans en lycée technique.

En revanche, son assiduité et sa réussite dans la pratique du handball lui vaudront, seules, les éloges de son frère aîné et la fierté de son père, lorsque, « sélectionné dans l'équipe juniors de la région Nord-Est de la France »[4] qui gagnera le tournoi, il revient avec une médaille.

Premières expériences professionnelles[modifier | modifier le code]

Sa formation en lycée technique terminée, et ne voulant surtout pas devenir ouvrier comme sa mère et ses deux sœurs, « à tenir la cadence » en usine, « à travailler, travailler, en se privant de tout » pour arriver à la cinquantaine usé et brisé, il préfère « ne rien branler »[5], et vit d'expédients et autres petits boulots. D'abord pompiste quelques mois, il met à profit ses connaissances en mécanique pour organiser un commerce de vieilles Citroën Traction Avant avec trois copains ayant échappé eux aussi au service militaire. Ils parcourent la campagne pour racheter les véhicules abandonnés au fond des granges, les retapent et les revendent à Paris pour environ trente fois le prix d'achat, n'acceptant qu'en cas d'absolue nécessité une embauche de trois mois dans une usine locale, pour « profiter des indemnités de chômage pendant les neuf suivants »[6].

Le poste de barman dans un café du centre-ville de Troyes (accepté pour soulager sa mère, gravement malade et hospitalisée, de la honte d'avoir un fils sans métier) lui confirme ce qu'il avait apprécié une fois déjà à l'école, au cours moyen 2e année : entendre des compliments à propos de son travail. Son don de potache pour créer autour de lui des « attroupements dans la cour de récréation ou dans la classe quand le prof n'est plus là, en grimpant sur son bureau »[7] prend corps davantage derrière le bar, « à rigoler, à déconner, à veiller à ce que chacun soit content », à faire tout seul « tourner la baraque »[8].

Il a 20 ans lorsque sa mère meurt d'un cancer du pancréas[9] ; cette « catastrophe monumentale » ne l'empêche pas de réussir à continuer à faire rire les clients du bar, qui « depuis son arrivée ne désemplit plus » mais le plonge dans un état dépressif au bout de six mois. Un second drame survient, un an après la mort de sa mère : l'assassinat de son père dans sa maison, à coups de couteau, par un bûcheron, ex-compagnon de la femme qui partageait sa vie depuis quelque temps[10]. Après ce drame de jalousie relaté largement dans les pages faits divers des journaux, il ne survit que grâce aux antidépresseurs, « au handball le week-end » et à son rôle de clown derrière son bar puisque « le pastis, il est le même partout, la seule chose qui change, c'est la gueule du mec qui te le sert »[11]. Cette faculté de faire rire, tout seul, pour ne pas pleurer et pour qu'on l'aime, ce « bonheur éphémère d'être le boute-en-train » lui apprennent son futur métier de comédien. Il prendra conscience plus tard que c'est la promesse faite à sa mère malade de se mettre à travailler vraiment et la mort de celle-ci qui donneront naissance à sa vie professionnelle. Après deux ans et demi au poste de barman, à 24 ans, malgré les propositions de promotion de brasseurs convaincus de son savoir-faire, ce sont les échos réguliers de sa réputation de handballeur dans la presse locale qui le motivent pour se lancer dans une formation d'entraîneur.

Sa candidature est acceptée par le Centre régional d'éducation populaire et de sport (CREPS), et, après six mois de formation, il devient maître auxiliaire remplaçant. « Le cancre tombé dans la mécanique par désœuvrement, devenu barman par accident, reconverti dans le professorat »[12] découvre qu'il est un « meneur d'hommes », réussissant à mettre les élèves et leurs meneurs dans sa poche. S'investissant beaucoup et constamment enthousiaste, il entrevoit pourtant au bout de presque trois ans que « les gosses finissent par le laminer, et qu'ils font la moue en le voyant venir »[13]. Durant ces années d'enseignement il a comme élève Raphaël Mezrahi, qu'il conduit même au lycée régulièrement après l'avoir pris en stop.

Quittant l'Éducation nationale, il est engagé à nouveau pour officier derrière un bar, mais cette fois à la périphérie de la ville, dans une discothèque, dont le propriétaire, sachant qu'il est « le barman le plus coté de Troyes », lui promet une participation de 30 % lors de la revente du bar dans quelques années. Cette activité est plus fatigante que celle qu'il avait connue dans le café, car plus nocturne, mais elle lui donne l'occasion de rencontrer les animateurs d'un petit théâtre du centre-ville, dont Jean-Christophe Le Texier, avec lesquels il goûte au plaisir de monter sur les planches et d'écrire de petits sketches. Lassé au bout de deux ans et demi par le rythme du travail de nuit, il est soulagé quand le propriétaire lui apprend son projet de vendre la discothèque. Les choses se précipitent à l'occasion de l'incendie de son appartement, vraisemblablement dû à une négligence causée par la nouvelle du décès d'un de ses copains de l'époque du commerce de Traction Avant. De ce drame, s'ensuivit la cession de la discothèque, et dont le propriétaire, qui lui avait promis 30 % des parts à son embauche, disparut mystérieusement, et avec lui, la part promise au futur comédien. Hébergé pendant six mois environ par un ami dans un bourg près de Troyes, à Buchères, où la vie qu'ils mènent « a des allures de carnaval et de feu d'artifice »[14], il monte plusieurs fois à Paris pour y tenter sa chance, non sans quelques appréhensions.

Son objectif est de se faire repérer par Philippe Bouvard, grâce à sa connaissance du répertoire de Robert Lamoureux et à ses sketches écrits et joués à Troyes, afin de passer pour la première fois a la télévision française en 1984, dans l'émission télévisée Le Petit Théâtre de Bouvard.

Débuts parisiens difficiles[modifier | modifier le code]

C'est avec son copain troyen Tex, espérant lui aussi entrer chez Bouvard, qu'il peaufine un nouveau sketch qu'ils présentent ensemble au célèbre animateur de télévision. Sa bonne connaissance du principe et du rythme de l'émission de la deuxième chaîne, acquise pour n'en avoir jamais raté une diffusion, sa confiance après avoir « bien observé les mecs qui s'y présentent », sa conviction de « pouvoir faire aussi bien, et même plutôt mieux », la certitude de devenir « un autre homme une fois sur scène » parce que détenteur d'une « espèce de pouvoir un peu mystérieux »[15] sur les autres, et les vifs encouragements des collaboratrices de Bouvard lors de l'audition de présélection se soldent par une déconvenue : Philippe Bouvard lui-même, venant à passer le lendemain lors des dernières répétitions avant enregistrement, improvise et impose une modification au sketch, ne mettant dès lors en valeur que Tex, interprétant l'automobiliste, en plongeant Bigard dans l'anonymat, relégué à son rôle de moteur caché aux spectateurs par une couverture. « La France découvre Tex. »[16] et son comparse « à la gueule toute grêlée »[7] ne se décourage pas dans son ambition d'obtenir une nouvelle chance de Bouvard et se jette dans l'écriture fébrile d'une cinquantaine de sketches en trois ou quatre mois, lors desquels il est logé à Paris chez une amie rencontrée jadis lors de ses activités de barman.

Dissuadé sèchement de monter sur scène par Bouvard qui refuse tous ses sketches, mais voit en lui un « bon auteur » auquel il conseille « d'écrire pour les autres », il entreprend avec son ami Philippe Hodara, ancien auteur du Petit Théâtre de Bouvard, l'écriture d'un spectacle, Pièces détachées, constitué de sketches faisant intervenir trois comédiens. Brigitte Chardin et Frédéric Darie lui donnent la réplique lors des premières répétitions et l'aide du père de ce dernier, Jean Darie, s'avère nécessaire pour la mise en scène.

Durant ses premières années à Paris, Bigard se présente, comme on le lui conseille, à environ deux cents castings, mais ne décroche, par pur hasard et juste pour sa « gueule », qu'un petit rôle de figurant, déguisé en Indien dans « une publicité pour le fromage Boursault »[17].

Le spectacle Pièces détachées, enfin prêt, est présenté sans annonce et sans soutien au théâtre du Point-Virgule, minuscule salle dirigée par Christian Varini, qui assure lui-même la régie. Le public quotidien d'une moyenne de 10 à 15 personnes comble de bonheur Jean-Marie Bigard, fier d’être devenu enfin comédien, pouvant grimper chaque soir sur les planches, même s'il ne gagne pas un sou. Le spectacle ne décollant pas vraiment, pendant une année entière, les jours sont parfois difficiles, mais il est alors gracieusement aidé au moment du casse-croûte par la patronne du bistro d'en face.

Varini envisage sérieusement de renoncer à maintenir plus longtemps le spectacle, mais il se laisse convaincre par lui de prolonger d'un mois la représentation après remaniement de la mise en scène, qu'il juge, expérience venant, « trop classique pour le café-théâtre »[18]. Un ami de Brigitte Chardin accepte de remonter Pièces détachées, fait s'enchaîner les sketches plus vite, adopte un rythme suffisamment soutenu pour ne pas laisser « une seconde au public pour reprendre son souffle ». Frédéric Darie quitte le trio, un autre comédien le remplace pour le mois de la dernière chance. Dès les premières représentations, le public rit différemment, plus spontanément. Le bouche à oreille commence à fonctionner au point que l'on compte bientôt une bonne cinquantaine de spectateurs par soirée et que des annonces dans Pariscope et L'Officiel peuvent être payées. Chacun des trois comédiens peut alors gagner 1 000 francs, mais Bigard ne regrette pas le sextuple gagné comme barman dans sa discothèque troyenne.

Le succès venant, le spectacle au théâtre du Point-Virgule est prolongé, alors que les comédiens comparses sont une bonne vingtaine à se relayer au cours des deux ans qui suivent. Entre-temps, Le Petit Théâtre de Bouvard s'essouffle et Bigard, convaincu de pouvoir faire mieux que dans son petit théâtre d'« à peine cent mètres carrés »[17], suit avec attention la gestation d'une nouvelle émission annoncée pour , qui serait confiée à Fabrice, sur la troisième chaîne.

Il fait alors la connaissance de Laurent Baffie lors des réunions préparatoires de cette nouvelle émission qui sera baptisée La Classe et qui sera lancée sans sa participation, alors qu'il n'a pas raté une audition. Il accepte particulièrement mal cette sorte d'éviction, lui rappelant qu'il avait été laissé sur la touche par Bouvard. Le succès de l'émission est remarquable, et Bigard ronge son frein, mais ce n'est qu'en , que l'assistante de Guy Lux, le producteur de La Classe se décide à le contacter.

Carrière et ascension[modifier | modifier le code]

Jean-Marie Bigard en 2008.

Jean-Marie Bigard est révélé au grand public dans La Classe, sur FR3 en 1987. Il écrit plus de cent sketches[19] avec Laurent Baffie, et bien d'autres comme Franck Godard ou Pierre Veys. Au même moment, il écrit quelques sketchs pour les Nuls (alors en pleine gloire sur Canal+ dans Nulle part ailleurs), notamment le célèbre « Toniglandyl ».

Après la décennie des années 1980 marquées par les humoristes dont les satires politiques relèvent du registre de la bouffonnerie contestataire, Bigard confirme sur scène en puisant dans le quotidien les traits d'un comique de personnages et de situation[20]. Son premier spectacle à succès (Vous avez dit Bigard ?, 1988, mis en scène par Franck Godard) au Point-Virgule lui permet de s'installer dans un style « stand-up », dont la caractéristique est de ne pas jouer de sketches, mais de s'adresser directement au public durant toute la représentation. Se réclamant le fils spirituel de Robert Lamoureux, il touche également au cinéma comme acteur et comme réalisateur, mais également à la chanson, en interprétant des textes grivois et/ou parodiques, à l'image de Massey Ferguson, parodie de Harley-Davidson de Brigitte Bardot. On lui doit également le titre Un poil de cul sur ma savonnette, où il évoque de manière humoristique la rupture amoureuse.

Durant les années suivantes entre 1990 et 1993, il présente trois spectacles distincts, plus ou moins longs, mais manquant de nouveautés, car les sketches inédits sont noyés au milieu de ceux déjà connus, bien que certains aient été retravaillés et approfondis pour l'occasion.

En 1995, il revient avec un spectacle inédit comme l'indique le titre, 100 % Tout Neuf. Vu par près de 300 000 personnes[21], il s'y attelle à décortiquer « la culture »[22]. Ainsi, il se jouera entre autres des philosophes antiques, du roman Les Misérables, du droit et des lois. Bien qu'ayant déjà acquis une certaine notoriété, sans doute a-t-il été influencé par ses pairs[23] lui affirmant qu'il ne serait jamais autant célèbre qu'en étant vulgaire et qu'en en parlant, principalement, de sexualité. Ainsi, ce spectacle marquera un décalage avec ses autres spectacles. De fait, beaucoup de fans le considéreront comme le plus abouti, et lui-même le désignera comme son plus structuré.

En 2000, il revient avec Bigard met le paquet. Il y parle de sexualité de manière plus crue que jamais. L'affiche, représentant simplement un slip très moulant, suscite une polémique, mais le spectacle se démarque par un sketch sur la langue française : un hommage à Robert Lamoureux[24], et surtout le sketch intitulé « Le parano » très différent du reste. Le , il joue la dernière de ce spectacle à Bercy, devant 13 000 spectateurs. Depuis cette même année, il est parrain de l'association Bouchons d'amour[25].

Son spectacle suivant Des animaux et des hommes démarre en , il y compare les modes de vie entre différentes espèces d'animaux et les hommes, en abordant notamment la communication et la sexualité. Ce spectacle bat des records d'affluence : la dernière, au stade de France, en , réunit 52 000 personnes.

En 2004, l’institut de sondage IFOP le désigne « comique préféré des Français »[26].

Début 2006, il interprète avec modernité et « à la virgule près » Le Bourgeois gentilhomme de Molière. Il revient, ensuite en octobre, avec un nouveau spectacle Mon psy va mieux, dont l'affiche, à connotation sexuelle, est dans la lignée des précédentes. Dans ce huitième spectacle, Bigard se livre au spectateur et lui révèle ses angoisses et ses douleurs. Il y évoque notamment le jour de sa mort. Les « non-dits » de ce spectacle sont mieux compris lorsqu'on a lu son autobiographie. Il révèle par ailleurs à la même époque être atteint de diabète insulino-dépendant depuis 1997[27].

Son autobiographie, Rire pour ne pas mourir, paraît le . Jean-Marie Bigard y raconte sa jeunesse, le début de sa carrière, et ses convictions philosophiques. L'année suivante, il incarne Clérambard de Marcel Aymé, dans une mise en scène de Nicolas Briançon. Clérambard, converti après une apparition de Saint François d'Assise, s'acharne à faire le bien lui qui fut auparavant si violent et méprisable. La pièce sera finalement arrêtée, le , deux mois et demi avant l'échéance initialement prévue, faute de spectateurs.

Fin 2009, Bigard revient sur scène avec son neuvième spectacle Super Best Of, la tournée du Patron. Il ne s’agit pas là d’une succession de ses meilleurs sketchs, mais plutôt d’une remémoration de ses meilleurs moments passés sur scène. Il y réinterprète des morceaux de sketchs et répliques cultes. « Le best-of retravaillé ne représente que 38 % du spectacle. J’en profite pour raconter ma vie. Je chante le marasme : voici venu, le temps des li-cen-cie-ments… Je traite de tout ce qui me gonfle, des lois liberticides. Il n’y a pas de tabou ! » Il nomme ce nouveau spectacle Bigard remet le paquet, en référence à son spectacle de 2000. La tournée de ce spectacle se termine début 2011 après une tournée triomphale de plus de cinquante dates.

Durant l'été 2011, Jean-Marie Bigard annonce la sortie de son nouveau spectacle : « Mon spectacle sera odorant et élégant ! » « Il s’appellera N° 9 de Bigard [et non pas Tout est relatif comme annoncé auparavant], comme no 5 de Chanel »[28]. Son dixième spectacle écrit, il annonçait déjà aux lecteurs du Journal de Saône-et-Loire : « J’aimerais pouvoir aller au bout de mon projet : j’avais dit que je créerais douze solos [one-man-show], et donc il m’en reste encore deux[29]. » Il « rode son no 9 tout neuf ! », à partir de . Le thème du spectacle est le temps qui passe : passé, présent, futur, on ne va pas tous à la même vitesse... « C’est vertigineusement drôle quand on y pense ! »

Le , Jean-Marie Bigard réalise, après le stade de France, un nouveau défi. Il réunit cent cinquante salles de cinéma par satellite en direct du Grand Rex pour un spectacle appelé Bigard fête ses 60 ans pour son anniversaire où plusieurs de ses grands amis étaient présents (Laurent Baffie, François Rollin, Claude Lelouch, Chantal Ladesou, Gérard Louvin, Philippe Lellouche, etc.). Dans ce spectacle, il réunit ses meilleurs sketchs.

En , il présente son dernier spectacle Nous les femmes et déclare : « Après trente ans de carrière je me devais de donner la parole aux femmes pour que les hommes en prennent plein la gueule, moi le premier. » À la suite d'une banale opération dentaire, il est victime d'une infection et frôle une septicémie mortelle au point que le , en représentation à Florac, il s'effondre sur scène[30].

Il annonce en 2017 son dernier spectacle, Il était une fois : « Je l’annonce : ce sera mon dernier spectacle. Et il est temps que ça se termine, j’ai 63 ans. » qui reprend ses sketchs les plus emblématiques de sa carrière.

Le 3 décembre 2020, lors de l'émission Les Grandes Gueules, il explique être ruiné par les mesures prises par le gouvernement face à la pandémie de Covid-19[31].

En 2021, au gré de diverses annulations dues à ses prises de position publiques, il part en tournée en province avec Bigard & Friends , puis un Best of de Noël pour novembre et décembre 2021. Il annonce alors : « Dernier spectacle. Et il est temps que ça se termine, j’ai 65 ans. Alors je vais vous offrir le spectacle de ma vie, tous les meilleurs moments de ma carrière », pour une année au palais des Congrès du Futuroscope à Poitiers[32].

Vie privée et familiale[modifier | modifier le code]

En 1990, Jean-Marie Bigard rencontre Claudia, une danseuse d'origine brésilienne de la troupe du Paradis Latin avec laquelle il se marie en 1991. Le couple mène onze tentatives infructueuses de fécondations in vitro et s'éloigne progressivement[33]. Il demande le divorce en 2009, quelques mois après la naissance de leur fils Sasha, issu d'un don d'ovocyte et qui devait avoir un jumeau, qui n'a pas survécu[34],[35].

Il officialise ensuite sa relation avec la comédienne Lola Marois, rencontrée quelques années plus tôt et avec qui il était déjà en couple lors de la naissance de son fils (il souhaitait, avec l'accord de Lola Marois, que son épouse d'alors, âgée de 46 ans et ayant des problèmes de santé, puisse avoir un enfant)[33]. Son divorce avec Claudia est prononcé en et Bigard épouse Lola Marois en juin de la même année[36]. Avec elle, il a des jumeaux, nés grands prématurés en , Jules et Bella[37].

Engagements politiques et humanitaires[modifier | modifier le code]

Jean-Marie Bigard soutient le candidat de l’Union pour un mouvement populaire (UMP), Nicolas Sarkozy, à l’élection présidentielle de 2007, puis accompagne celui-ci à Rome pour rencontrer le pape Benoît XVI. Il affirme par la suite regretter ce soutien[38].

Il parraine l'association Les Bouchons d'amour, qui, grâce au recyclage des bouchons en plastique, finance l'achat de matériel pour les personnes handicapées. Il déclare également, en 2015, avoir financé la construction de cinquante puits au Niger, d'un orphelinat à Madagascar et d'une maternité (baptisée « Sasha-Bigard », du nom de son premier fils) au Burkina Faso. Il prétend avoir donné pendant « cinq années, à lui tout seul, un cinquième [des fonds] qu’il faut pour la recherche sur le cancer »[39]. Il explique aussi que Sarkozy l'avait présenté au pape en 2007 comme « le plus gros donateur individuel français »[40]. En 2018, il intercède auprès de Brigitte et Emmanuel Macron pour empêcher la fermeture de la maternité de Guingamp, et obtient en juin 2020 la promesse d'un maintien pour cinq ans[41].

En vue des élections municipales de 2020 à Paris, il annonce sa candidature sur la liste de Marcel Campion[42]. Il critique la maire socialiste sortante, Anne Hidalgo, notamment sur la hausse de l’endettement de la capitale[43]. Il figure en deuxième place sur la liste « Libérons Paris » dans le 6e arrondissement, qui obtient 56 votes (0,48 % des suffrages) lors du premier tour[44].

En mai 2020, Jean-Marie Bigard déclare à la presse qu'il « pourrait être intéressé » par l'élection présidentielle de 2022. « Parlement et gouvernement, ça finit par 'ment', du verbe mentir. Donc on ne peut pas y arriver comme ça. Le jour où le peuple va vraiment se réveiller, ça va faire très, très mal. Il va falloir que des têtes tombent », avait-il dit la veille dans une vidéo critique du gouvernement[45].

Le potentiel électoral de Jean-Marie Bigard est testé les 28 et par l'Ifop pour Valeurs actuelles. Selon cette enquête, 13 % des sondés sont prêts à voter pour l'humoriste. Cette adhésion est plus forte auprès des Gilets jaunes (32 %), des sympathisants du Rassemblement national (19 %), de ceux de La France insoumise (18 %) et des personnes soutenant les Gilets jaunes sans en être (16 %)[46].

Controverses[modifier | modifier le code]

Registre de langue et opinions[modifier | modifier le code]

Jean-Marie Bigard est souvent perçu comme vulgaire et grossier. Des controverses surgissent de temps en temps à propos de sa complaisance à se spécialiser dans les grossièretés sexuelles :

« Les murs de Paris sont couverts de mes affiches « Bigard bourre Bercy », avec le fameux slip kangourou du « Paquet » qui conforte ma réputation de comique le plus vulgaire de France. Quand on me demande pourquoi j'éprouve le besoin d'afficher mes couilles (cette fois, d'ailleurs, ce ne sont pas les miennes, mais des balles de tennis), je réponds que je n'ai pas trouvé plus fort pour anéantir d'un coup tous les tabous[47]. »

« […] au Palais des glaces. C'est à ce spectacle que je revendique pour la première fois d'incarner le « vulgaire » […] Moi, il me semble qu'au contraire le vulgaire va me permettre de dire des vérités indicibles, de dédramatiser nos petites misères, de désacraliser les hiérarchies sociales, les positions des uns et des autres, et, au passage, d'apprendre au malheureux à rire de son malheur. Je veux dire qu'une fois à poil nous sommes tous semblables, traversés par les mêmes angoisses, rongés par les mêmes soucis minuscules […] Et pour exprimer notre âme secrète, en bon explorateur que je suis, je vais aller regarder dans le slip[48]. »

Une de ses interventions télévisées concernant les « enculés de gauche » et les « enculés de droite » (provoquée par le vote de la loi d'amnistie des délits politico-financiers) donne d'ailleurs lieu à une intervention à l'Assemblée nationale de la part du ministre de la Communication de l'époque (1991), Georges Kiejman, qui édulcore le propos en parlant des « sodomisés de gauche » et des « sodomisés de droite »[49]. Bigard tournera en dérision ces propos, plus tard dans un de ses spectacles.

En 2010, dans l'émission Les Années bonheur de Patrick Sébastien, le sketch Le Lâcher de salopes (construit comme une métaphore filée) de Jean-Marie Bigard manque d'être déprogrammé pour son « sexisme » et sa « vulgarité » par le CSA. L'animateur choisit de ne pas retirer le sketch, mais France Télévisions est contraint d'ajouter la mention « déconseillé aux moins de douze ans ».

Déclarations jugées complotistes[modifier | modifier le code]

Le , sur Europe 1, il défend la thèse du complot intérieur à propos des attentats du 11 septembre 2001. Il cite notamment les travaux du documentaire Loose Change[50] et soutient que le Pentagone a été frappé par un missile américain et non par un avion[50],[51]. Ses déclarations déclenchent une polémique. Quelques jours plus tard, par communiqué de presse, il revient sur ses propos[52]. Le , sur France 2, il demande à nouveau l'ouverture d'une nouvelle enquête sur le sujet, invoquant des « points troublants » sur ces attentats[53].

Le 28 novembre 2020, dans l'émission radiophonique Dans le rétro, sur France Bleu, il s'emporte au sujet de la gestion de la pandémie de Covid-19 par le gouvernement, arguant qu'une dictature est en train d'être instaurée et ajoute qu’« on fait crever nos commerces, on détruit l'industrie mondiale »[54],[55].

En mai 2021, lors d'une manifestation se déroulant place du Trocadéro à Paris contre le passe sanitaire prévu par le gouvernement dans le cadre de la pandémie de Covid-19, il insulte le ministre de la Santé, Olivier Véran et l'accuse d'avoir du « sang sur les mains », ainsi que l'ancienne ministre de la Santé Agnès Buzyn. Sur l’obligation d’avoir un passe sanitaire pour accéder à de nombreux lieux de la vie quotidienne (bars, restaurants, hôpitaux, trains et bus pour les trajets de longue distance), il suggère l'idée que le pouvoir exécutif voudrait « coller une étoile jaune pour ceux qui ne sont pas vaccinés »[56]. Ces propos grossiers lui attirent les critiques de la Licra et du ministre de la Justice, Éric Dupond-Moretti[57].

Affaire Bigard Magazine et procès de Jennifer Lawrence[modifier | modifier le code]

En juillet 2021, Jean-Marie Bigard rencontre pendant quelques semaines un certain succès au sein du mouvement opposé à la politique sanitaire concernant la Covid-19, ce qui fait de lui un influenceur, au point que se diffuse la rumeur d'une éventuelle candidature à l'élection présidentielle. Dans ce cadre, il annonce à ses réseaux l'apparition d'un Bigard Magazine, qu'il présente ainsi : « Mes amis, achetez le magazine Bigard qui est dans tous les kiosques. C’est 200 blagues pour l’été, pour rigoler sur la plage avec des belles filles »[58]. Il s'agit en réalité d'un numéro hors-série du bimestriel érotique King, édité par la société de production Medialyd (dont l'éditeur est Jean-Christophe Florentin), qui s'écoulera à 2 561 exemplaires (sur 40 000 exemplaires tirés)[58]. Le magazine est essentiellement constitué de contenu recyclé, et vante en couverture des photos dénudées de l'actrice américaine Jennifer Lawrence. Les photos en question ont en fait été récupérées illégalement sur internet, à la suite d'un piratage de son smartphone en 2014, qui avait déjà entraîné de nombreuses procédures judiciaires aux États-Unis[59]. L'actrice a donc initié une nouvelle procédure judiciaire, avec, comme cela se pratique souvent aux États-Unis, une double procédure au civil et au pénal : le 7 octobre, le tribunal de Nanterre condamne la publication à 20 000 euros d’amende, et le parquet de Créteil est saisi dans la foulée pour « atteinte à l’intimité de la vie privée »[58]. Jean-Marie Bigard ayant été nommé « rédacteur en chef » du magazine (même si celui-ci ne contient quasiment aucun travail de rédaction[59]), c'est lui qui est le responsable moral du contenu[58].

Jugé pour diffamation à la suite d'une plainte de son ex-productrice[modifier | modifier le code]

Début avril 2023, Jean-Marie Bigard est jugé devant le tribunal correctionnel de Draguignan à la suite d'une plainte déposée pour diffamation et injures publiques par Chrystel Camus, son ancienne productrice[60]. L'humoriste a déclaré sur un plateau de radio que Chrystel Camus est « une escroc », tout en utilisant aussi un vocabulaire grossier à son encontre[61]. Il sera finalement relaxé le 10 mai 2023[62].

Spectacles[modifier | modifier le code]

  • Pièces détachées, 1984
  • Bigard, vous avez dit Bigard ?, 1988
  • Oh Ben Oui !, 1990
  • Le nouveau Bigard, 1992
  • Bigard Intégral, 1993
  • 100 % Tout Neuf , 1995
  • Bigard met le Paquet, 2000
  • Bigard bourre Bercy, 28 décembre 2001 (dernière représentation de Bigard met le Paquet au Palais omnisports de Paris-Bercy)
  • Des Animaux et des Hommes, 2002
  • Bigard au Stade de France, (dernière représentation de Des Animaux et des Hommes au Stade de France)
  • Mon psy va mieux, 2006
  • Bigard remet le paquet / La tournée du patron, 2009 (Best-of)
  • No 9 de Bigard, 2012
  • Bigard fête ses 60 ans, 23 mai 2014 (Best-of)
  • 100% Bigard, 2014 (tournée du spectacle Bigard fête ses 60 ans)
  • Nous les femmes, 2015
  • Il était une fois Jean-Marie Bigard, le spectacle de ma vie, 2018 (Best-of)
  • Parole de complotiste, 2022
  • J'arrête les conneries, 2023

Filmographie[modifier | modifier le code]

Cinéma[modifier | modifier le code]

Réalisateur[modifier | modifier le code]

Producteur[modifier | modifier le code]

  • 2000 : Pique-Nique (court-métrage)

Scénariste[modifier | modifier le code]

Dialoguiste[modifier | modifier le code]

Voix off[modifier | modifier le code]

Acteur[modifier | modifier le code]

Télévision[modifier | modifier le code]

Publicité[modifier | modifier le code]

  • 2024 : Éconolia

Théâtre[modifier | modifier le code]

Chansons[modifier | modifier le code]

  • 1992 : Un poil de cul sur ma savonnette (extrait de l'album Plus jamais ça !)
  • 1993 : Plus jamais ça ! (album en K7 audio et CD)
  • 1988 : Massey Ferguson
  • 2001 : La la la
  • 2006 : il a tourné dans les clips de Madame Kay « Plaisirs Solitaires » et « Je t'aime » (une reprise de Lara Fabian et la suite du clip de « Plaisirs Solitaires »)

Publications[modifier | modifier le code]

  • Rire pour ne pas mourir, souvenirs, Oh ! Éditions, 2007.
  • 100 villes 100 blagues, Septième choc éditions, 2010.
  • Les lettres de Bigard, Anthologie (broché), 2013.

Boîtes de jeux et autres[modifier | modifier le code]

Bande dessinée[modifier | modifier le code]

  1. Tome 1, 2005 (ISBN 2-87442-095-6)
  2. Tome 2, 2006 (ISBN 2-87442-300-9)

Chroniqueur radio[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Jean-Marie Bigard, Lionel Duroy, Rire pour ne pas mourir, éd. Oh ! Éditions, 2007, 245 pages. - (ISBN 978-2-915056-41-9) - p. 11
  2. Jean-Marie Bigard, Lionel Duroy, op. cit. p. 29
  3. Jean-Marie Bigard, Lionel Duroy, op. cit. p. 22
  4. Jean-Marie Bigard, Lionel Duroy, op. cit. p. 38
  5. Jean-Marie Bigard, Lionel Duroy, op. cit. p. 34
  6. Jean-Marie Bigard, Lionel Duroy, op. cit. p. 36
  7. a et b Jean-Marie Bigard, Lionel Duroy, op. cit. p. 18
  8. Jean-Marie Bigard, Lionel Duroy, op. cit. p. 46
  9. Lili Chablis, « Jean-Marie Bigard : Il raconte le meurtre de son père ! », sur francedimanche.fr, .
  10. Jean-Marie Bigard, Lionel Duroy, op. cit. p. 49
  11. Jean-Marie Bigard, Lionel Duroy, op. cit. p. 53
  12. Jean-Marie Bigard, Lionel Duroy, op. cit. p. 58
  13. Jean-Marie Bigard, Lionel Duroy, op. cit. p. 62
  14. Jean-Marie Bigard, Lionel Duroy, op. cit. p. 73
  15. Jean-Marie Bigard, Lionel Duroy, op. cit. p. 76
  16. Jean-Marie Bigard, Lionel Duroy, op. cit. p. 79
  17. a et b Jean-Marie Bigard, Lionel Duroy, op. cit. p. 83
  18. Jean-Marie Bigard, Lionel Duroy, op. cit. p. 87
  19. Jean-Marie Bigard, Lionel Duroy, op. cit. p.  99
  20. Nelly Quemener, Le pouvoir de l'humour : politiques des représentations dans les médias en France, Armand Colin, , p. 58
  21. Jean-Marie Bigard, Lionel Duroy, op. cit. p. 157
  22. Jean-Marie Bigard, Lionel Duroy, op. cit. p. 147.
  23. Jean-Marie Bigard, Lionel Duroy, op. cit. p. 131 : « Tous les professionnels du rire m'ont bien prévenu : « Bites, poils, couilles, ne fais jamais ça, tu vas aller droit dans le mur. ». »
  24. Jean-Marie Bigard, Lionel Duroy, op. cit. p. 188 : « Vers la fin du spectacle, je rends pour la première fois hommage à Robert Lamoureux, mon maître, en lisant sur scène son Éloge de la fatigue. ».
  25. Jean-Marie Bigard, Lionel Duroy, op. cit. p. 195.
  26. Philippe Ridet, « Il est comme ça… Jean-Marie Bigard », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  27. « La Bande à Ruquier », sur La Bande à Ruquier (consulté le ).
  28. [1]
  29. interview complète
  30. Thomas Romanacce, « Bigard, une septicémie et un bon paquet d'ennuis de santé », sur lefigaro.fr, .
  31. Alexandre Fournier, « Jean-Marie Bigard se dit ruiné : "Je suis tout à fait aux abois" », sur ladepeche.fr, (consulté le ).
  32. Adresse : Où ? Palais des Congrès du Futuroscope Téléport 1 Chasseneuil du Poitou86360 46.66929626 0.36161900, « JEAN-MARIE BIGARD - », sur Le Parisien Etudiant (consulté le )
  33. a et b « Jean-Marie Bigard : pourquoi il a fait un enfant avec son ex alors qu’il était déjà avec Lola Marois », sur voici.fr, (consulté le ).
  34. « Jean-Marie Bigard : sa biographie », sur voici.fr (consulté le ).
  35. « Jean-Marie Bigard se confie sur le bonheur d’être « papa sur le tard » », sur voici.fr, (consulté le ).
  36. « Jean-Marie Bigard : les dessous de sa demande en mariage à Lola Marois », Voici,‎ (lire en ligne)
  37. « La femme de Jean-Marie Bigard raconte la naissance prématurée de ses jumeaux », sur voici.fr, (consulté le )
  38. Geoffroy Clavel, « Jean-Marie Bigard regrette son soutien à Nicolas Sarkozy: "Je me suis rendu compte que j'avais fait une connerie" », sur huffingtonpost.fr, .
  39. Laurent François, « Béziers : Jean-Marie Bigard fait "de l’argent avec de l'amour" », sur www.midilibre.fr, (consulté le ).
  40. Clara Margaux, « Jean-Marie Bigard : Un cœur gros comme ça ! », sur francedimanche.fr, (consulté le ).
  41. « Guingamp. Jean-Marie Bigard se félicite du maintien de la maternité », sur ouest-france.fr, (consulté le ).
  42. « Jean-Marie Bigard rejoint la liste de Marcel Campion pour les municipales à Paris », l'Express,‎ (lire en ligne)
  43. « Jean-Marie Bigard s'en prend violemment à Anne Hidalgo », sur rtl.fr, (consulté le ).
  44. « Résultat élection municipale 2020 Paris 6ème Arrondissement », sur www.20minutes.fr (consulté le )
  45. Avec AFP, « L’humoriste Jean-Marie Bigard pourrait être « intéressé » par la présidentielle de 2022 », sur ouest-france.fr, (consulté le )
  46. « Le potentiel électoral de Jean-Marie Bigard et Michel Onfray », sondage Ifop pour Valeurs actuelles réalisé par questionnaire auto-administré en ligné auprès d'un échantillon représentatif de 1005 personnes.
  47. Jean-Marie Bigard, Lionel Duroy, op. cit. p. 198.
  48. Jean-Marie Bigard, Lionel Duroy, op. cit. p. 131.
  49. Jean-Marie Bigard, Lionel Duroy, op. cit. p. 136.
  50. a et b « Le top 10 des "pétages de plombs" des people », L'Obs,‎ (lire en ligne, consulté le )
  51. On va s'gêner, émission du 5 septembre 2009
  52. « Jean-Marie Bigard demande "pardon" pour ses propos sur le 11-Septembre », Le Monde,‎ (ISSN 1950-6244, lire en ligne)
  53. L'objet du scandale, 11 septembre, Bigard, Kassovitz, 1/6, 28 octobre 2009
  54. « Confinement - Jean-Marie Bigard perd son calme au micro de France Bleu: "On nous prend pour des cons ! On organise une dictature chez nous" », sur www.jeanmarcmorandini.com (consulté le )
  55. Midi Libre, « Jean-Marie Bigard enragé à la radio : il hurle sur l'animatrice de l'émission de France Bleu », sur midilibre.fr, (consulté le )
  56. Quotidien, « Etoiles jaunes, Holocauste, collaboration : les propos chocs de la manif des antivax », sur tf1.fr, (consulté le ).
  57. Cassandre Jeannin, « Dupond-Moretti répond à Bigard : "Comment on peut dire des conneries pareilles ?" », sur rtl.fr, (consulté le ).
  58. a b c et d « Photos volées de Jennifer Lawrence nue: "Bigard Magazine" visé par une enquête pénale », sur bfmtv.com, .
  59. a et b « Plongée dans le “Bigard Magazine”: les photos de Jennifer Lawrence qui risquent de lui coûter très cher », sur 7sur7.be.
  60. « Jean-Marie Bigard jugé pour diffamation à Draguignan en tant que chroniqueur de TPMP : de quelle affaire s'agit-il ? », sur midilibre.fr (consulté le )
  61. « Bigard jugé pour diffamation et injures envers son ex-productrice », sur LEFIGARO, (consulté le )
  62. Sud Ouest, Jean-Marie Bigard, poursuivi pour diffamation par son ex-productrice, relaxé, 10/05/2023
  63. Nom figurant au générique : Jean-Marie Bigeard.
  64. Kévin Boucher, « France 2 officialise une partie de la bande de L'Émission pour tous de Laurent Ruquier » sur PureMédias, le 27 décembre 2013.
  65. « Jean-Marie Bigard et Renaud Rutten : Les blagues interdites »

Liens externes[modifier | modifier le code]

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