Bienvenue sur ma (modeste) généalogie des famillesde SURVILLE, BURIN des ROZIERS, DUCHESNE de LAMOTTE, de VASSINHACd'IMECOURT, FAUVAGE, DEGOUVE de NUNCQUES, HUTTEAU d'ORIGNY, BREARTde BOISANGER.
Sosa :5 692
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Parents
- François III de MONTMORENCY-BOUTEVILLE, né vers 1600, décédé le 22 juin 1627 à l'âge d'environ 27 ans, Comte de Montmorency de Bouteville, comte de Luxe, décapité
Marié le 17 mars 1617 avec - Elisabeth Angélique de VIENNE, née vers 1607, décédée le 5 août 1696 à l'âge d'environ 89 ans
Union(s), enfant(s), petits-enfants et arrière-petits-enfants
- Marié le 17 mars 1661 avec Madeleine Charlotte de CLERMONT-TONNERRE, née le 14 août 1635, décédée le 21 août 1701 - Château de Précy à l'âge de 66 ans, Duchesse de Piney et de Luxembourg(Parents : Charles Henri II de CLERMONT-TONNERRE ca 1598-1674 & Marguerite Charlotte de LUXEMBOURG 1607-1680)dont
- Charles de MONTMORENCY-LUXEMBOURG 1662-1726 AvecMarie Anne d'ALBERT de LUYNES †1694
Charles de MONTMORENCY-LUXEMBOURG 1662-1726 Marié le 15 février 1696 avecMarie Gillone GILLIER 1677-1709 dont- Marie Renée de MONTMORENCY-LUXEMBOURG 1697-1759 AvecLouis François Anne de NEUFVILLE-VILLEROY 1695-1766
- Charles François II de MONTMORENCY-LUXEMBOURG 1702-1764 Marié le 9 janvier 1724 avecMarie Sophie Emilie COLBERT 1711-1747 dont :
- Anne Maurice de MONTMORENCY-LUXEMBOURG 1729-1760
- Anne François de MONTMORENCY-LUXEMBOURG 1735-1761
Charles François II de MONTMORENCY-LUXEMBOURG 1702-1764 Marié le 29 juin 1750 avecMadeleine Angélique de NEUFVILLE 1707-1787
- Paul Sigismond de MONTMORENCY-LUXEMBOURG 1664-1731 Marié le 6 mars 1696 avecMarie Anne de LA TRÉMOÏLLE 1676-1708
- Angélique Cunégonde de MONTMORENCY-LUXEMBOURG 1666-1736 Mariée le 7 octobre 1694 avecLouis Henri de BOURBON-CONDÉ 1640-1703
- Christian Louis de MONTMORENCY-LUXEMBOURG 1675-1746 Marié le 7 décembre 1711 avecLouise Madeleine de HARLAY de BEAUMONT 1694-1749 dont
- Charles François Christian de MONTMORENCY-LUXEMBOURG 1713-1787 Marié le 9 avril 1730 avecAnne Sabine OLIVIER de SÉNOZAN †1741 dont :
- Louise Françoise de MONTMORENCY-LUXEMBOURG 1734-1818
- Anne Christian de MONTMORENCY-LUXEMBOURG 1767-1821
Charles François Christian de MONTMORENCY-LUXEMBOURG 1713-1787 Marié le 19 décembre 1752 avecLouise Madeleine de FAŸ de la TOUR-MAUBOURG 1732-1754
Charles François Christian de MONTMORENCY-LUXEMBOURG 1713-1787 Marié le 11 février 1765 avecEléonore Joseph Pulchérie DES LAURENTS 1745-1829 - Eléonore Marie de MONTMORENCY-LUXEMBOURG 1715-1755
- Marie Louise de MONTMORENCY-LUXEMBOURG 1716-1764 Mariée le 15 janvier 1736 avecLouis Ferdinand de CROŸ d'HAVRÉ 1713-1761 dont :
- Joseph Maurice Annibal de MONTMORENCY-LUXEMBOURG 1717-1762
- Charles François Christian de MONTMORENCY-LUXEMBOURG 1713-1787 Marié le 9 avril 1730 avecAnne Sabine OLIVIER de SÉNOZAN †1741 dont :
- Charles de MONTMORENCY-LUXEMBOURG 1662-1726 AvecMarie Anne d'ALBERT de LUYNES †1694
Frères et sœurs
- Marie Louise de MONTMORENCY 1625-1684 Mariée en 1641 avecDominique d'ESTAMPES ca 1595-1691
Notes
Notes individuelles
Né à Paris, issu du second rameau de la branche aînée des Montmorency, il est le fils posthume de François, comte de Montmorency de Bouteville, décapité sur ordre de Louis XIII et de Richelieu pour avoir combattu en duel à la fin de 1627 (exécuté six mois avant sa naissance pour s'être battu en duel avec François díHarcourt, marquis de Beuvron, en plein jour, place Royale à Paris), et d'Elisabeth Angélique de Vienne. Le nom des Montmorency n'est pas alors en odeur de sainteté. Sa tante, Charlotte de Montmorency, princesse de Condé, lui offre sa protection et l'élève avec son fils, le duc d'Enghien. Il s'attache à son cousin, et partage ses succès et revers pendant la Fronde des Princes, tous deux s'exilent aux Pays-Bas espagnols.
Connu sous le nom de comte de Bouteville jusqu'en 1661, il sert dès l'âge de quinze ans, à Rocroi, sous les ordres du futur Condé, de qui il apprendra tout l'art de la guerre.
Il le suit donc sans discontinuer, dans toutes ses campagnes puis dans le parti de la Fronde, et ne rentre en France qu'après la paix des Pyrénées, en 1659. De retour en France en 1659, Condé et lui sont pardonnés. Condé s'attache à la duchesse de Châtillon, la sur de Montmorency, et arrange, en 1661, le mariage de son cousin avec le plus beau parti de France, Madeleine de Luxembourg-Piney, princesse de Tingry et héritière du duché de Piney, connu sous le nom de duche de Luxembourg. Ce mariage fait de Bouteville un pair de France. Le 17 mars 1661, il épouse l"héritière du duché de Piney Luxembourg, et prend alors le titre de duc de Luxembourg. La même année, il est fait pair de France et prince de Tingry.
Au début de la guerre de Dévolution, en 1667, Condé et lui-même se retrouvent sans affectation
En 1668, passé sous Turenne, qu'il suit désormais, il obtient un grade de lieutenant général aux cotés de Condé et il participe à la première conquête de la Franche-Comté.
En 1672, chargé du commandement de l'armée de Hollande, il bat le Prince d'Orange; l'année suivante, il est nommé capitaine de la première compagnie française des gardes du corps du roi. Pendant les années de paix qui suivirent, Luxembourg cultive les faveurs de Louvois. Pendant la guerre de Hollande il est nommé Gouverneur de Hollande. Il défait le Prince d'Orange à Woerden et ravage la Hollande, et en 1673 il protège la retraite de Utrecht jusqu'à Maastricht avec seulement 20 000 hommes face à une armée de 70 000 hommes. Cet exploit le place au premier rang des généraux.
Le Prince d'Orange, devenu roi d'Angleterre ensuite, qu'il avait battu à Fleurus, à Leuze, à Steinkerqueet à Nerwinde, s'écria, dans un moment de dépit : "est-il possible que jamais je ne batte ce bossu là ?". M. de Luxembourg en fut informé et répondit : "Comment sait-il que je suis bossu ? Il ne m'a jamais vu par derrière."
A l'armée de Flandre en 1674, il participe à la bataille de Seneffe; il est fait capitaine des gardes du roi. Maréchal de France le 30 juillet 1675, et commandant en chef de toute l'armée de Flandre, moins heureux en Allemagne l'année suivante, placé à la tête de l'armée du Rhin. Il prend sa revanche en 1677 où il emporte Valenciennes et décide de la victoire de Cassel qui met le sceau à sa réputation.
En 1677, il ne parvient pas à empêcher le duc de Lorraine de prendre Philippsburg.
En 1678 il a défait le Prince d'Orange à Saint-Denis le 14 août 1678, combat inutile puisque gagné au lendemain de la signature du traité de Nimègue (10 août 1678).
Sa réputation est au plus haut, au point de faire des envieux. Lorsque survient l'affaire des poisons, Louvois prétextera les anciennes expériences d'alchimiste de Montmorency pour l'accuser d'assassinat et de pacte avec le diable, il est emprisonné à la Bastille en janvier 1680 (14 mois), rapidement libéré mais laissé sans emploi, il est condamné à l'exil sur ses terres pendant un an. Il est néanmoins fait gouverneur général de Champagne et de Brie, puis chevalier des ordres du roi en 1668.
Il ne retrouve grâce aux yeux du roi qu'en 1688, quand la Guerre de la ligue d'Augsbourg éclate, le roi Louis XIV et Louvois estiment que Luxembourg est le seul à pouvoir faire face au Prince díOrange, et lui donne le commandement de l'armée de Flandre. Le 1er juillet 1690 il remporte une grande victoire sur le prince de Waldeck à la bataille de Fleurus, puis Leuze (18 septembre 1691), Steinkerque (1692), enfin Neerwinden (1693), où il prend tant de drapeaux à l'ennemi que le prince de Conti le surnomma "le tapissier de Notre-Dame" :
Le 29 juillet 1693, le Maréchal bossu se retrouve une nouvelle fois face au prince d'Orange à Neerwinden, au Nord-Ouest de Liège. Harranguant ses officiers ("Messieurs, souvenez-vous de l'honneur de la France"), il se lance sur le champ de bataille et remporte la victoire dans un carnage indescriptible (Neerwinden est la bataille la plus meurtrière du 17ème siècle).
Le Maréchal de Luxembourg envoie alors un message laconique au Roi Louis XIV :
Vos ennemis ont fait des merveilles, vos troupes encore mieux. Les Princes de votre sang se sont surpassés.
Pour moi, Sire, je n'ai d'autre mérite que d'avoir exécuté vos ordres. Vous m'aviez dit d'attaquer une ville et de livrer une bataille ; j'ai pris l'une et j'ai gagné l'autre.
Ayant pris 55 étendards et 25 drapeaux à l'ennemi, il les envoya à Paris où ils furent exposés dans la cathédrale Notre-Dame, ce qui lui valut le surnom de "tapissier de Notre-Dame". Il est reçu partout avec enthousiasme à Paris, sauf par le roi, qui ne voit en lui qu'un parent et disciple de Condé.
Dans la campagne de 1694, Luxembourg a peu d'occasion de s'illustrer en Flandre, sauf quand il conduit la fameuse marche de Vignamont à Tournai face à l'ennemi.
À son retour à Versailles pendant l'hiver, il tombe malade et meurt. Il est emporté par une pneumonie en cinq jours.
Tacticien de premier ordre, la promptitude de ses décisions rappelait le Grand Condé; malingre et bossu, le maréchal de Luxembourg n'en était pas moins adoré de ses soldats pour sa franchise et sa familiarité.
De son mariage avec Madeleine Charlotte de Clermont-Tonnerre, duchesse de Luxembourg (parie femelle), il laisse trois fils, dont Christian-Louis, prince de Tingry, maréchal de France en 1734.
Connu sous le nom de comte de Bouteville jusqu'en 1661, il sert dès l'âge de quinze ans, à Rocroi, sous les ordres du futur Condé, de qui il apprendra tout l'art de la guerre.
Il le suit donc sans discontinuer, dans toutes ses campagnes puis dans le parti de la Fronde, et ne rentre en France qu'après la paix des Pyrénées, en 1659. De retour en France en 1659, Condé et lui sont pardonnés. Condé s'attache à la duchesse de Châtillon, la sur de Montmorency, et arrange, en 1661, le mariage de son cousin avec le plus beau parti de France, Madeleine de Luxembourg-Piney, princesse de Tingry et héritière du duché de Piney, connu sous le nom de duche de Luxembourg. Ce mariage fait de Bouteville un pair de France. Le 17 mars 1661, il épouse l"héritière du duché de Piney Luxembourg, et prend alors le titre de duc de Luxembourg. La même année, il est fait pair de France et prince de Tingry.
Au début de la guerre de Dévolution, en 1667, Condé et lui-même se retrouvent sans affectation
En 1668, passé sous Turenne, qu'il suit désormais, il obtient un grade de lieutenant général aux cotés de Condé et il participe à la première conquête de la Franche-Comté.
En 1672, chargé du commandement de l'armée de Hollande, il bat le Prince d'Orange; l'année suivante, il est nommé capitaine de la première compagnie française des gardes du corps du roi. Pendant les années de paix qui suivirent, Luxembourg cultive les faveurs de Louvois. Pendant la guerre de Hollande il est nommé Gouverneur de Hollande. Il défait le Prince d'Orange à Woerden et ravage la Hollande, et en 1673 il protège la retraite de Utrecht jusqu'à Maastricht avec seulement 20 000 hommes face à une armée de 70 000 hommes. Cet exploit le place au premier rang des généraux.
Le Prince d'Orange, devenu roi d'Angleterre ensuite, qu'il avait battu à Fleurus, à Leuze, à Steinkerqueet à Nerwinde, s'écria, dans un moment de dépit : "est-il possible que jamais je ne batte ce bossu là ?". M. de Luxembourg en fut informé et répondit : "Comment sait-il que je suis bossu ? Il ne m'a jamais vu par derrière."
A l'armée de Flandre en 1674, il participe à la bataille de Seneffe; il est fait capitaine des gardes du roi. Maréchal de France le 30 juillet 1675, et commandant en chef de toute l'armée de Flandre, moins heureux en Allemagne l'année suivante, placé à la tête de l'armée du Rhin. Il prend sa revanche en 1677 où il emporte Valenciennes et décide de la victoire de Cassel qui met le sceau à sa réputation.
En 1677, il ne parvient pas à empêcher le duc de Lorraine de prendre Philippsburg.
En 1678 il a défait le Prince d'Orange à Saint-Denis le 14 août 1678, combat inutile puisque gagné au lendemain de la signature du traité de Nimègue (10 août 1678).
Sa réputation est au plus haut, au point de faire des envieux. Lorsque survient l'affaire des poisons, Louvois prétextera les anciennes expériences d'alchimiste de Montmorency pour l'accuser d'assassinat et de pacte avec le diable, il est emprisonné à la Bastille en janvier 1680 (14 mois), rapidement libéré mais laissé sans emploi, il est condamné à l'exil sur ses terres pendant un an. Il est néanmoins fait gouverneur général de Champagne et de Brie, puis chevalier des ordres du roi en 1668.
Il ne retrouve grâce aux yeux du roi qu'en 1688, quand la Guerre de la ligue d'Augsbourg éclate, le roi Louis XIV et Louvois estiment que Luxembourg est le seul à pouvoir faire face au Prince díOrange, et lui donne le commandement de l'armée de Flandre. Le 1er juillet 1690 il remporte une grande victoire sur le prince de Waldeck à la bataille de Fleurus, puis Leuze (18 septembre 1691), Steinkerque (1692), enfin Neerwinden (1693), où il prend tant de drapeaux à l'ennemi que le prince de Conti le surnomma "le tapissier de Notre-Dame" :
Le 29 juillet 1693, le Maréchal bossu se retrouve une nouvelle fois face au prince d'Orange à Neerwinden, au Nord-Ouest de Liège. Harranguant ses officiers ("Messieurs, souvenez-vous de l'honneur de la France"), il se lance sur le champ de bataille et remporte la victoire dans un carnage indescriptible (Neerwinden est la bataille la plus meurtrière du 17ème siècle).
Le Maréchal de Luxembourg envoie alors un message laconique au Roi Louis XIV :
Vos ennemis ont fait des merveilles, vos troupes encore mieux. Les Princes de votre sang se sont surpassés.
Pour moi, Sire, je n'ai d'autre mérite que d'avoir exécuté vos ordres. Vous m'aviez dit d'attaquer une ville et de livrer une bataille ; j'ai pris l'une et j'ai gagné l'autre.
Ayant pris 55 étendards et 25 drapeaux à l'ennemi, il les envoya à Paris où ils furent exposés dans la cathédrale Notre-Dame, ce qui lui valut le surnom de "tapissier de Notre-Dame". Il est reçu partout avec enthousiasme à Paris, sauf par le roi, qui ne voit en lui qu'un parent et disciple de Condé.
Dans la campagne de 1694, Luxembourg a peu d'occasion de s'illustrer en Flandre, sauf quand il conduit la fameuse marche de Vignamont à Tournai face à l'ennemi.
À son retour à Versailles pendant l'hiver, il tombe malade et meurt. Il est emporté par une pneumonie en cinq jours.
Tacticien de premier ordre, la promptitude de ses décisions rappelait le Grand Condé; malingre et bossu, le maréchal de Luxembourg n'en était pas moins adoré de ses soldats pour sa franchise et sa familiarité.
De son mariage avec Madeleine Charlotte de Clermont-Tonnerre, duchesse de Luxembourg (parie femelle), il laisse trois fils, dont Christian-Louis, prince de Tingry, maréchal de France en 1734.
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