Frédéric FRANCOIS-MARSAL

Ministre des finances durant 177 jours

dans les cabinets MILLERAND (20 janvier - 24 septembre 1920), LEYGUES (24 septembre 1920 - 16 janvier 1921),
POINCARÉ (29 mars - 9 juin 1924) et FRANÇOIS-MARSAL (9 - 14 juin 1924).

Sources CAEF

Archives

Les archives du cabinet de Frédéric François-Marsal portent sur son portefeuille de ministre des finances dans les gouvernements successifs de Millerand et Leygues (20 janvier 1920-16 janvier 1921).

1A-0000385/1 : Correspondance adressée ou reçue par le Ministre, avec les autres ministres, des collectivités locales, des particuliers, des entreprises et des organisations professionnelles. - 1920

1A-0000385/2 : Composition des cabinets ministériels : correspondance des autres ministres, secrétaires ou sous-secrétaires d'état avec le ministre des finances. (janvier-mai). - 1920

1A-0000385/3 : Relations télégraphiques, commerciales et financières avec les colonies ou des pays étrangers : correspondance, rapports, premier avenant du 17 août 1920 au contrat entre le Ministre de la guerre et la Compagnie de navigation Paquet relatif aux transports maritimes de Marseille au Maroc et vice-versa, bulletins généraux de renseignements du Ministère des travaux publics, sous-secrétariat d'Etat de l'aéronautique et des transports aériens, sur les questions aéronautiques dans des pays étrangers, télégrammes, statuts et liste du conseil d'administration du Crédit foncier de Madagascar. - 1920

1A-0000385/4 : Administration des Douanes et administration de l'Enregistrement, des domaines et du timbre, fonctionnement courant, évolution des recouvrements opérés par ces deux administrations : correspondance, notes Douanes et Enregistrement au Ministre. - 1920

1A-0000386/1 : Correspondance adressée et reçue par le Ministre des finances, avec les autres ministres, la présidence de la République, les Assemblées, le Conseil d'Etat, la Cour des comptes, les préfets et les ambassadeurs (juillet-décembre). - 1920

Résumé de l'action ministérielle :

1920-1921 : militaire puis banquier, Frédéric FRANÇOIS-MARSAL est un des très rares ministres de la IIIe République qui n'était pas parlementaire au moment de sa désignation. La gravité de la situation financière explique sans doute cette entorse aux traditions du régime.
Il doit par deux fois en 8 mois solliciter des avances de la Banque de France. Le vote d'une loi créant de nouvelles ressources fiscales, essentiellement par majoration de l'impôt sur le revenu, et l'émission d'un emprunt sous forme de rentes perpétuelles à 6% exonérées d'impôt restaurent provisoirement la situation des finances publiques. Cependant, l'inflation demeure un phénomène suffisamment préoccupant pour susciter la création d'une commission chargée de suivre les variations du coût de la vie (décret du 19 février 1920) et le déficit du commerce extérieur entraîne le vote de la loi du 30 avril 1920 qui proroge les prohibitions d'entrée des marchandises étrangères décidées en 1916, au grand scandale des gouvernements alliés.

1924 : Fréderic FRANÇOIS-MARSAL fait aboutir une réforme essentielle du régime des pensions civiles et militaires (loi du 14 avril 1924). 

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Portrait de Frédéric François-Marsal

©  Bibliothèque nationale

16 mars 1874 Paris
28 mai 1958 Gisors (Eure)

 

Milieu Familial

  • Fils de Julien FRANÇOIS (décédé en 1889), ingénieur des arts et métiers et officier du génie, et de Marie MARSAL (1854-1926)
  • Épouse le 29 janvier 1903 Louise DUROCH.
  • Six enfants.

 

Études

  • Lycée Louis-le-Grand, école militaire de Saint-Cyr (1894-1896).

 

Carrière professionnelle

  • Officier de carrière en Indochine (1896-1905) ; attaché au cabinet de Paul DOUMER, gouverneur de l'Indochine (1900-1904)
  • Fondé de pouvoir puis directeur général de la Banque privée industrielle, commerciale et coloniale à Lyon (1906) puis à Paris (1913)
  • Administrateur de la Banque de l'union parisienne (1919).

 

Mandats électifs

  • Famille politique : modérés-conservateurs
  • Sénateur du Cantal (1921-1930).

 

Responsabilités exercées

  • Attaché au cabinet de Georges CLEMENCEAU, président du Conseil, responsable des questions économiques (1917-1918), expert financier près la délégation française à la conférence de la paix (1919)
  • Président du Conseil (1924).