Erich Honecker

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Erich Honecker
Illustration.
Erich Honecker en 1976.
Fonctions
Président du Conseil d'État de la RDA

(12 ans, 11 mois et 19 jours)
Premier ministre Willi Stoph
Prédécesseur Willi Stoph
Successeur Egon Krenz
Secrétaire général du
comité central du Parti socialiste unifié d'Allemagne

(18 ans, 5 mois et 15 jours)
Prédécesseur Walter Ulbricht
Successeur Egon Krenz
Président du Conseil national de défense Est-allemand

(18 ans, 5 mois et 15 jours)
Prédécesseur Walter Ulbricht
Successeur Egon Krenz
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Neunkirchen (Empire allemand)
Date de décès (à 81 ans)
Lieu de décès Santiago (Chili)
Nature du décès Cancer du foie
Nationalité
Parti politique SED
Conjoint Charlotte Schanuel († 1947)
Edith Baumann (1909-1973)
Margot Honecker (1927-2016)
Enfants Erika Honecker
Sonja Honecker
Profession Politicien

Erich Honecker
Chefs d'État de la République démocratique allemande

Erich Honecker, né le à Neunkirchen (province de Rhénanie) et mort le à Santiago du Chili, est un homme politique allemand, principal dirigeant de l'Allemagne de l'Est de 1971 à 1989.

Il occupa les postes de secrétaire général du Parti socialiste unifié d'Allemagne (SED) ainsi que de président du Conseil d'État et de responsable du Conseil de défense nationale (de).

Biographie[modifier | modifier le code]

Enfance et jeunesse[modifier | modifier le code]

Son père, Wilhelm Honecker (1881–1969), était mineur et épousa en 1905 Caroline Catharina Weidenhof (1883–1963). Ils eurent six enfants : Katharina (Käthe (1906–1925)), Wilhelm (Willi (1907–1944), mort en Hongrie), Frieda (1909–1974), Erich, Gertrud Hoppstädter (1917-2010) née Honecker, et Karl-Robert (1923–1947).

Erich Honecker naquit à Neunkirchen (province de Rhénanie), rue Max-Braun, mais sa famille décida de déménager peu après dans le quartier de Wiebelskirchen au no 88 de la Kuchenbergstrasse.

En été 1922, après son 10e anniversaire, Erich devint membre du groupe d'enfants communistes de Wiebelskirchen, puis à 14 ans, il intégra l'association des jeunes communistes d'Allemagne (Kommunistischer Jugendverband Deutschlands, KJVD). Il fut élu en 1928 chef de groupe local du KJVD.

N'ayant pas trouvé de place d'apprentissage après sa scolarité, il travailla deux ans dans une ferme en Poméranie. De retour à Wiebelskirchen, il débuta en 1928 un apprentissage de couvreur chez son oncle qu'il arrêta pour pouvoir suivre des études en étant délégué du KJVD à l'École internationale Lénine à Moscou, appartenant à l'internationale de la jeunesse.

Début de son activité politique et résistance contre le national-socialisme[modifier | modifier le code]

Erich Honecker devint membre du Parti communiste d'Allemagne (KPD, Kommunistische Partei Deutschlands) en 1930. Son parrain politique fut Otto Niebergall, qui fut plus tard député du Bundestag. De 1930 à 1931, il fréquenta l'école internationale Lénine à Moscou. Après son retour, il fut chef de circonscription de la Ligue des jeunes communistes d'Allemagne (KJVD) pour la Sarre, et entra au Comité central de la Ligue[1]. En 1933, l'année de l'arrivée au pouvoir de Hitler, le militantisme communiste fut interdit. La Sarre n'appartenait cependant pas au Troisième Reich. Honecker fut incarcéré en Allemagne pour une courte durée et fut rapidement relâché. Il rentra en 1934 en Sarre et travailla avec Johannes Hoffmann pour la campagne contre l'annexion au Reich. Avec le résultat du vote en faveur de l'Allemagne du , cette campagne fut rendue caduque. Honecker s'enfuit, comme beaucoup d'opposants à l'annexion, et alla tout d'abord en France. Le , il alla illégalement à Berlin sous le nom de Marten Tjaden, une presse d'imprimerie dans ses bagages. Dans la résistance, il travailla étroitement avec le communiste Herbert Wehner, qui entra au SPD après la guerre. En , Honecker fut arrêté par la Gestapo et fut, dans un premier temps, incarcéré jusqu'en 1937 à la prison de Moabit en détention provisoire. En , il fut condamné à dix ans de prison, peine qu'il purgea à la prison de Brandenbourg-Görden. Au début de l'année 1945, il fut alloué à un commando de travail à la prison pour femmes de la Barnimstraße (de) à Berlin en raison de sa bonne conduite. Il réussit à s'enfuir le 6 mars 1945, lors d'un bombardement, et se cacha dans l'appartement d'une gardienne de prison. Sur les conseils de cette dernière, il retourna au bout de quelques jours en prison. La fuite put être dissimulée à la Gestapo et Honecker fut retransféré dans le Brandebourg. Après la libération de la prison par l'Armée rouge le , Honecker alla à Berlin où il se maria avec la gardienne de prison Charlotte Schanuel[2]. Elle décéda en 1947.

L'après-guerre[modifier | modifier le code]

Erich Honecker lors de la rencontre de la jeunesse entre trois pays à Zittau en 1950.

C'est un peu par hasard qu'Erich Honecker fut recueilli à Berlin en par Hans Mahle (de) et qu'il fut pris dans le groupe de Walter Ulbricht. C'est Waldemar Schmidt (de) qui présenta Honecker à Walter Ulbricht, ce dernier ne le connaissait alors pas encore. Jusqu'à l'été, la fonction future d'Honecker n'était pas encore décidée. En 1946, il fut l'un des fondateurs de la Jeunesse libre allemande (Freie Deutsche Jugend, FDJ), et il en sera le président jusqu'au . À partir de 1950, il organisa les trois rencontres allemandes de la jeunesse à Berlin, et il fut pris un mois après la première rencontre allemande au Politbüro du comité central du SED. Lors d'un séjour de formation à Moscou, Erich Honecker a assisté au XXe congrès du Parti communiste de l'Union soviétique, où Khrouchtchev avait prononcé son célèbre discours sur la déstalinisation.

Honecker joua un rôle important concernant l'organisation de la construction du mur de Berlin en tant que secrétaire de la sécurité du comité central du SED. Il fut marié de 1947 à 1953 avec Edith Baumann, une fonctionnaire des FDJ avec laquelle il aura une fille nommée Erika (née en 1950). En 1952, sa troisième compagne, Margot Feist, qu'il épousera en 1953, donna naissance à sa seconde fille, Sonja.

À la tête de la RDA (1971-1989)[modifier | modifier le code]

Erich Honecker (à gauche) et Léonid Brejnev en 1976.
Erich Honecker (à gauche) félicite Erich Mielke pour l'anniversaire des 30 ans de la Stasi en 1980.

Alors que Walter Ulbricht avait tourné le dos à la politique économique, Honecker déclara que l'unité de la politique économique et sociale était leur devoir principal.[réf. nécessaire] Après s'être assuré le soutien de la direction soviétique sous Brejnev, il fut nommé le successeur d'Ulbricht en tant que Premier secrétaire (il est à partir de 1976 secrétaire général) du comité central du SED. Le limogeage de Walter Ulbricht a, entre autres, pour raison son échec économique. L’écart se creuse au profit de la RFA et une demande criante en biens de consommation et de logements se fait entendre à la base[3].

Après qu'Honecker fut aussi présenté en tant que successeur d'Ulbricht en 1971 au conseil national de défense (Nationaler Verteidigungsrat), la Chambre du peuple (Volkskammer) l'élut le président du Conseil d'État. Willi Stoph, qui occupait ce poste depuis 1973, fut de nouveau président du Conseil des ministres, comme avant 1973.

Le plus proche collaborateur d'Erich Honecker était le secrétaire du comité central pour l'agitation et la propagande, Joachim Hermann. Il mena quotidiennement avec lui des discussions sur le travail des médias du parti, dans lesquelles la mise en page du journal Neues Deutschland et le contenu des informations du journal télévisé Aktuelle Kamera furent fixés. Honecker attribuait à la Stasi une tout aussi grande importance : chaque semaine après la séance du Politbüro, il discutait avec le ministre compétent, Erich Mielke[4]. Elli Kelm fut pendant de nombreuses années la secrétaire d'Honecker.

Durant son mandat, le traité fondamental est négocié avec l'Allemagne de l'Ouest. De plus, la RDA prend part aux négociations des accords d'Helsinki et est intégrée aux Nations unies en tant que membre à part entière. Aussi, lors d'une visite au Japon en , l'université Nihon lui décerne un titre de docteur émérite (Dr. h.c.). Ces succès diplomatiques font figure des plus grandes performances politiques d'Erich Honecker dans le domaine des affaires étrangères.

Le , un maçon de 34 ans, Paul Essling, manqua de peu d'emboutir la voiture d'Honecker, à proximité de Wandlitz, lieu de résidence des membres du Politbüro. Selon Bernd Hencker, garde du corps d'Honecker, Essling, qui était ivre et armé, se suicida sur-le-champ, après avoir blessé un policier avec son pistolet. D'autres sources affirment qu'il fut abattu par les gardes du corps d'Honecker. À l'Ouest, l'événement fut relaté par les médias comme un attentat[5].

En ce qui concerne les affaires intérieures, une tendance à la libéralisation se dessina avant tout dans les domaines de l'art et de la culture, mais ce relâchement était cependant plus suscité par la propagande effectuée dans le cadre du 10e festival mondial de la jeunesse et des étudiants en 1973, plutôt qu'au changement effectué à la tête de l'État. Peu de temps après, des opposants au régime comme Wolf Biermann furent déchus de leur nationalité, et la résistance intérieure fut encore plus opprimée par la Stasi. En outre, Honecker s'engagea pour la continuation de l'édification de la frontière germano-allemande avec un système de mitraillage automatique et le recours aux armes à feu pour ceux qui tentaient de franchir la frontière[6]. Il dit en 1974 à ce propos : « il y a des camarades à citer en exemple pour leur recours avec succès aux armes à feu[6] ». Concernant la politique économique, l'étatisation et la centralisation de l'économie fut accélérée. La difficile situation économique obligea la RDA à emprunter des milliards à la RFA afin de pouvoir maintenir le niveau de vie. Cet endettement auprès des pays occidentaux, qui passe de deux milliards de Valuta marks (la monnaie de la RDA) en 1970 à 27,9 en 1980, ne peut être résorbé car la RDA possède de moins en moins de biens à exporter vers les pays « capitalistes »[3].

Erich Honecker en 1986.

En 1981, il reçoit le chancelier ouest-allemand Helmut Schmidt dans la maison de chasse Hubertusstock à Werbellinsee. Selon les dires de Schmidt, Honecker était un homme à la capacité de jugement restreinte et estimait que la RDA avait atteint un haut niveau économique et qu'elle faisait partie des nations industrialisées les plus importantes au monde[7].

Malgré les problèmes économiques, les années 1980 apportent à Erich Honecker une reconnaissance internationale accrue, en particulier le lorsqu'il se rend en visite en Allemagne de l'Ouest, où il est accueilli par Helmut Kohl à Bonn. Lors de son voyage en RFA, il se rend en Bavière, à Düsseldorf, Wuppertal, Essen et Trèves. Il retourne même dans sa ville natale en Sarre le . Ce voyage fut envisagé dès 1983, mais fut cependant bloqué par la direction soviétique de l'époque, car elle se méfiait de la relation particulière entre les deux Allemagnes. En 1988, Honecker effectue entre autres une visite à Paris. Son plus grand rêve, bien qu'il n'y soit pas parvenu, était de faire une visite officielle aux États-Unis. C'est aussi pourquoi dans les dernières années de la RDA, il a un comportement positif, notamment au congrès juif mondial, et se positionne en tant qu'« ouvreur de portes » possible.[réf. nécessaire]

Départ[modifier | modifier le code]

Dans un contexte de crise politique et économique, et peu avant la chute du mur de Berlin, le départ de Honecker fut annoncé à toutes les administrations le . La version officielle est la suivante : « Pour des raisons de santé, le comité central a accepté, à la demande d'Erich Honecker, de le démettre de ses fonctions de secrétaire général, de président du Conseil d'État ainsi que de président du Conseil national de défense de la RDA. » Ce serait prétendument Erich Mielke, ministre de la sécurité d'État, qui serait responsable de tous les dysfonctionnements de la RDA du moment[8], et qui, lors de la séance du Politbüro du , aurait menacé de publier des informations compromettantes qu'il possédait, dans une valise rouge, si Honecker ne démissionnait pas. C'est dans ces conditions que Honecker fut obligé de voter lui-même pour son retrait[9].

Le , Erich Honecker fut exclu du SED et, en 1992, il entra au Parti communiste d'Allemagne (Kommunistische Partei Deutschlands - KPD) nouvellement reconstitué en RDA par d'anciens communistes « orthodoxes »[1].

Fuite, arrestation, procès et mort[modifier | modifier le code]

En , les avocats généraux de la RDA entreprirent sur la base d'une procédure constitutionnelle une procédure judiciaire pour abus de pouvoir et haute trahison à l'encontre d'Erich Honecker. Il est arrêté le par des policiers est-allemands à sa sortie de l'hôpital où il avait été opéré d'une tumeur maligne aux reins[10]. Cependant, il est relâché quelques jours plus tard. Avec sa femme, il trouve alors refuge à Lobetal (de), chez la famille du pasteur Uwe Holmer (de). Mais la justice de Berlin prononce peu après un mandat d'arrêt contre lui sur la base de la procédure constitutionnelle introduite avant la réunification. Le couple s'enfuit à l'hôpital militaire des forces soviétiques à Beelitz et part ensuite quelques mois plus tard, le , à Moscou.

Alors que l'évidence s'impose que les anciens alliés de l'URSS ne seront plus protégés par la direction soviétique sous Gorbatchev et encore moins après l'échec du putsch des communistes en août 1991 et l'arrivée au pouvoir de Boris Eltsine, Erich et Margot Honecker s'enfuient à l'ambassade du Chili, puisque la RDA avait garanti l'asile à des milliers de Chiliens après la chute de Salvador Allende, mais aussi parce que leur fille Sonja avait épousé un Chilien. Ironiquement, Erich Honecker fut le dernier fugitif est-allemand à se réfugier dans une ambassade étrangère, alors que dans les années 1980, un grand nombre d'Allemands de l'Est avaient tenté de passer à l'Ouest en se réfugiant dans les ambassades des pays occidentaux afin d'obtenir ensuite une sortie du territoire. Selon les souvenirs de Margot Honecker, la Corée du Nord et la Syrie leur avaient aussi proposé l'asile.

À cause du mandat d'arrêt lancé en RFA, Honecker fut arrêté à l'ambassade chilienne et livré par des soldats russes le . Il fut accusé d'avoir donné l'ordre d'ouvrir le feu à la frontière interallemande. Il souffrait déjà à cette époque d'un cancer du foie, ce que l'intéressé souligna devant la justice allemande, mettant en doute la possibilité de l'incarcérer en raison de son âge avancé et de ce mauvais état de santé. Honecker fut cependant accusé de 68 homicides datant de son exercice du pouvoir à la tête de la RDA, parmi lesquels 12 étaient directement le fait de l'administration centrale (sont ici évoquées des personnes tuées en essayant de franchir le mur de Berlin). Les 56 cas restants furent séparés et ajournés. Ses coaccusés étaient Erich Mielke, Willi Stoph, Heinz Keßler, Fritz Streletz et Hans Albrecht (de). L'audience principale eut lieu le au tribunal de grande instance de Berlin. Le défenseur d'Erich Honecker était Friedrich Wolff (de), un célèbre avocat est-allemand.

Dans sa déclaration devant le tribunal, le [11], Honecker justifia la construction du mur de Berlin : selon lui, la direction du SED aurait évité en 1961, pendant l'un des moments les plus tendus de la guerre froide, une « troisième guerre mondiale entraînant des millions de morts ». Il insista sur l'accord de l'ensemble des directions des pays du bloc de l'Est sur cette décision commune, avec en contrepartie l'assurance que la RDA ferait partie pendant son mandat du Conseil de sécurité des Nations unies malgré l'ordre d'ouvrir le feu au mur de Berlin. Il coupa court aux critiques concernant les persécutions de la Stasi, qui n'étaient pas l'objet du procès, en répondant que la presse à sensation des pays de l'Ouest procédait aux mêmes méthodes de dénonciation et qu'elle avait les mêmes conséquences. Aussi, il mit en avant le fait que le procès contre lui était mené par des motivations uniquement politiques, et compara les 49 personnes mortes en tentant de franchir le mur avec le nombre des soldats morts pendant la guerre du Vietnam ou avec le taux de suicide dans les pays de l'Ouest.

À cause de son mauvais état de santé, les médecins prédisaient qu'il ne vivrait probablement pas jusqu'à la fin de l'audience principale. Ainsi, Honecker sollicita la séparation et la mise au point de la procédure contre lui. Sa requête fut refusée le , les juges ne voyant pas sa maladie empêcher la procédure. Un recours contre cette décision auprès de la cour d'appel fut rejeté le . En revanche, le recours constitutionnel effectué le eut plus de succès[12] : la procédure ainsi que le mandat d'arrêt contre Honecker furent abrogés le jour même par le tribunal de grande instance de Berlin[13]. Le lendemain, le , un second mandat d'arrêt en rapport avec un détournement de fonds publics fut lui aussi abrogé et Honecker fut libéré, ce qui souleva une vague de protestations de la part de victimes du régime de la RDA. Le jour même, Honecker s'envola pour le Chili rejoindre la famille de sa fille Sonja qui habitait avec son mari chilien Leo Yáñez et leur fils Roberto.

Le , Erich Honecker meurt à l'âge de 81 ans à Santiago du Chili d'un cancer du foie et il y est incinéré.

Ordres et décorations[modifier | modifier le code]

Honecker reçut toutes les décorations importantes de la RDA, dont l'ordre de Karl-Marx, le titre honorifique de Héros de la RDA avec la médaille d'or correspondante, l'ordre du Mérite patriotique avec l'Ehrenspange (bracelet d'honneur), la Bannière du Travail, le titre de Héros du Travail ainsi que l'ordre de Lénine, la récompense la plus importante d'URSS. Il est aussi Héros de l'Union soviétique.

Par ailleurs, en , lors d'une visite à Tōkyō, il reçut le titre de docteur honoris causa de l'université Nihon. En 1985, le CIO le décora de l'Ordre olympique en or.

Livres[modifier | modifier le code]

  • (de) Reden und Aufsätze, douze volumes, Dietz, Berlin, 1975-1988.
  • (de) Aus meinem Leben, 14e édition, Dietz, Berlin, 1989, (ISBN 3-320-00744-0).
  • (de) Die Rolle der Arbeiterklasse und ihrer Partei in der sozialistischen Gesellschaft, Verlag Marxistische Blätter, Francfort-sur-le-Main, 1974 (ISBN 3-88012-292-X).
  • (de) Für eine weltweite Koalition der Vernunft und des Realismus, Dietz-Verlag, Berlin, 1989 (ISBN 3-320-01418-8).
  • (de) « Durch das Volk und für das Volk wurde Großes vollbracht. Festansprache von Erich Honecker, Generalsekretär des ZK der SED und Vorsitzender des Staatsrates der DDR. » dans Neues Deutschland, 9 octobre 1989[14].
  • (de) Erich Honecker zu dramatischen Ereignissen, Runge, Hambourg, 1992.
  • (de) « „... da brauche ich nichts zu korrigieren“. Ein Gespräch mit Paul Oestreicher in der Haftanstalt », dans epd-Dokumentation. H.6a (1er février 1993), p. 1-12.
  • (de) « Persönliche Erklärung von Erich Honecker vor dem Berliner Landgericht am 3. Dezember 1992 », dans Blätter für deutsche und internationale Politik, 38 (1993), 1, p. 118–126 (voir aussi les liens internet).
  • (de) Moabiter Notizen. Letztes schriftliches Zeugnis und Gesprächsprotokolle vom BRD-Besuch 1987 aus dem persönlichen Besitz Erich Honeckers, Édition Ost, Berlin, 1994, (ISBN 3-929161-14-1). Traduit en français : Carnets de prison, Paris, éditions Delga, 2019[15].


Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b (de) « Erich Honecker (1912-1994) », sur Lebendiges Museum Online, Maison de l'Histoire de la République fédérale d'Allemagne (consulté le )
  2. Ed Stuhler, Margot Honecker. Eine Biografie, Ueberreuther, Wien 2003, pages 59-61, Faksimile der Heiratsurkunde, page 60.
  3. a et b Michel Dupuy, Les scientifiques et le politique : l'exemple de la question de la pollution atmosphérique en RDA (1949-1989), Natures Sciences Sociétés, 2004/3 (Vol. 12), pages 327 à 336
  4. Günter Schabowski, Der Absturz, Rowohlt, Berlin 1991, page 115f.
  5. Paul Eßling (de).
  6. a et b Protokoll der 45. Sitzung des Nationalen Verteidigungsrates der DDR, .
  7. (de) « 20 Jahre Honecker-Sturz: Uneinsichtig bis zum Schluss », Merkur online du .
  8. D'après The East German Transition Game de Kurt-Henning Tvedt (document Word ; 447 ko).
  9. (de) Günter Schabowski, Das Politbüro. Ende eines Mythos. Eine Befragung, Reinbek, 1990. p. 104 ff. ; Günter Schabowski, Der Absturz, Berlin, 1991. p. 267 ff.
  10. « RDA Arrestation de M.Erich Honecker », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  11. « GLASNOST Berlin - Persoenliche Erklaerung von Erich Honecker vor dem Berliner Landgericht am 3.12.1992 », sur glasnost.de (consulté le ).
  12. Verfassungsgerichtshof des Landes Berlin, décision du , Az. VerfGH 55/92.
  13. Landgericht Berlin, décision du , Az. 572-10/92 ; NStZ 1993, 298.
  14. (de) Extraits, sur glasnost.de
  15. David Frapet, « Compte rendu – Carnets de prison, d’Erich Honecker », sur allemagnest.hypotheses.org, .

Annexes[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (de) Heinz Lippmann, Honecker. Porträt eines Nachfolgers. Verlag Wissenschaft und Politik, Cologne, 1971 (ISBN 3-8046-8439-4).
  • (de) Institut für Marxismus-Leninismus beim ZK der SED (dir.), Erich Honecker - Skizze seines politischen Lebens, Dietz Verlag, Berlin, 1978.
  • Dieter Borkowski (de), Erich Honecker. Statthalter Moskaus oder deutscher Patriot? Eine Biographie, Bertelsmann, Munich, 1987 (ISBN 3-570-02453-9).
  • Reinhold Andert (de) & Wolfgang Herzberg, Der Sturz. Honecker im Kreuzverhör. Aufbau-Verlag, Berlin/Weimar, 1990 (ISBN 3-351-02060-0).
  • (de) Peter Przybylski, Tatort Politbüro, Rowohlt Berlin, Berlin.
  • Uwe Wesel, Der Honecker-Prozess. Ein Staat vor Gericht, Eichborn, Francfort, 1994 (ISBN 3-8218-0435-1).
  • (de) Iwan Kusmin, « Die Verschwörung gegen Honecker » dans Deutschland Archiv (de). Zeitschrift für das wiedervereinigte Deutschland, 28e année, mars 1995, Verlag Wissenschaft und Politik Berend von Nottbeck, Cologne, 1995, p. 286–290.
  • (de) Jochen Staadt (dir.), Auf höchster Stufe. Gespräche mit Erich Honecker, Transit, Berlin, 1995 (ISBN 3-88747-099-0).
  • (de) Reinhold Andert, Nach dem Sturz. Gespräche mit Erich Honecker, Faber und Faber, Leipzig, 2001 (ISBN 3-932545-80-X).
  • (de) Thomas Kunze, Staatschef a. D. Die letzten Jahre des Erich Honecker, Links, Berlin, 2001 (ISBN 3-86153-247-6).
  • (de) Jan N. Lorenzen, Erich Honecker. Eine Biographie, Rowohlt-Taschenbuch-Verlag, Reinbek, 2001 (ISBN 3-499-61181-3).
  • (de) Norbert F. Pötzl, Erich Honecker. Eine deutsche Biographie, Deutsche Verlags-Anstalt, Stuttgart/Munich, 2002 (ISBN 3-421-05585-8).
  • (de) Ulrich Völklein, Honecker. Eine Biographie, Aufbau-Taschenbuch-Verlag, Berlin, 2003 (ISBN 3-7466-1921-1).

Films sur Erich Honecker[modifier | modifier le code]

  • Thomas Grimm (de), Honeckers Flucht, film, 2002.
  • (de) Thomas Grimm, Die Honeckers, deux DVD, Berlin 2002.
  • (de) Thomas Grimm, Hier lebt auch Margot Honecker, sur la piste allemande à travers le Chili, film (DEFA), 2002.
  • (de) Wilma Kottuck, Skizze eines Verfalls, sur la piste d'Erich Honecker, Süddeutscher Rundfunk, VHS, Stuttgart, 1990.
  • (de) Harald Lüders, Peter Boultwood, entretien télévisé Erich Honecker – Das Interview, VHS, Francfort-sur-le-Main, 1991.

Liens externes[modifier | modifier le code]