Ce film de science-fiction est meilleur qu’Avatar 2 de James Cameron ! J’ai vu La Planète des singes 4 et c’est un tour de force

Ce film de science-fiction est meilleur qu’Avatar 2 de James Cameron ! J’ai vu La Planète des singes 4 et c’est un tour de force

La science-fiction n’a jamais été aussi bien représentée au cinéma qu’en 2024. Après Dune Part II et Godzilla Minus One et en attendant Mad Max Furiosa et Alien Romulus, une autre saga emblématique de SF fait son retour sur grand écran. Les légions simiesques de La Planète des singes affluent dans les cinémas, déterminées à conquérir le box-office. Mai 2024 se vivrea sous le joug de La Planète des Singes : Le Nouvel Empire !

Tout ce que vous devez savoir sur La Planète des singes : Le Nouvel Empire

En 1968 sort un film qui marquera la science-fiction et le 7ème Art pour les décennies suivantes. Adapté du roman du même nom écrit par Pierre Boulle, Les Planètes des singes réalisé par Franklin Schaffner devient un véritable phénomène et lance une saga composée initialement de 5 volets. Au début du XXIe siècle, Tim Burton tente sa chance avec un remake qui ne parvient à convaincre ni la presse ni les spectateurs. Dix ans plus tard, la franchise renaît de ses cendres avec un reboot initié par Rupert Wyatt. Cette fois, tout sourit au peuple singe.

L’engouement est tel que deux suites sont sorties en 2014 puis 2017 avec Matt Reeves (The Batman) aux manettes. Les années passent, mais pas la volonté des 20th Century Studios et par extension Disney suite à son rachat de capitaliser sur ses franchises phares. Un quatrième épisode est ainsi en cours avec Wes Ball (la trilogie « Labyrinthe ») derrière la caméra et Freya Allan (The Witcher) devant. La Planète des singes : Le Nouvel Empire écrit par Josh Friedman (La Guerre des mondes) est la suite de « Suprématie » et situe son intrigue plusieurs siècles après la première trilogie.

Le synopsis de La Planète des singes : Le Nouvel Empire : César, le chef charismatique des singes, est mort il y a 300 ans, laissant derrière lui une paix fragile alors que les humains régressaient dans la nature. Mais des tensions apparaissent entre les différents clans de primates lorsqu’un nouveau chef tyrannique nommé Proximus Caesar cherche à les unir par la force, menaçant leur civilisation. Au cœur de ce chaos, le jeune singe Noa, hanté par l’esclavage de son peuple, se lance dans un périlleux voyage pour découvrir la vérité sur le passé de son peuple. En chemin, il rencontrera une femme humaine qui pourrait bien être la clé de son voyage.

Le casting de La Planète des singes : Le Nouvel Empire : Freya Allan (The Witcher), Kevin Durant (X-Men Origins Wolverine), Dichen Lachman (Jurassic World), William H. Macy (Fargo), Owen Teague (It Chapitre 1 / Chapitre 2), Peter Macon (The Orville), Lydia Peckham (M. Corman) et Sara Wiseman (Un chez-soi)

La Planète des singes : Le Nouvel Empire sort en salles en le 22 mai 2024.


Mieux que Avatar 2 de James Cameron

Wes Ball n’est pas un artiste que je suis particulièrement. Je reconnais dans sa trilogie dystopique « Labyrinthe » (Le Labyrinthe en français), avec Dylan O’Brien et Kaya Scodelario dans les rôles principaux, de nombreuses qualités qui en font un divertissement agréable. Le voir atterrir sur une saga aussi emblématique de la science-fiction que La Planète des singes avait de quoi m’intriguer. Depuis plus d’un demi-siècle, cet univers post-apocalyptique enchante les fans de science-fiction, d’abord sur papier puis sur grand écran.

J’ai une relation incertaine avec la franchise La Planète des singes. J’ai vu et adoré le film de 1968 réalisé par Franklin J. Schaffner. J’ai survécu aux quatre suites et à la série télévisée. J’ai vu le remake de Tim Burton projeté en 2001 au cinéma. Quelle ne fut pas ma surprise de tomber follement amoureuse du reboot La Planète des singes dix ans plus tard, puis des suites L’Aube de la planète des singes et La Guerre de la planète des singes. L’annonce d’un quatrième film se déroulant plusieurs générations plus tard a donc eu sur moi l’effet d’un électrochoc.

J’attendais avec impatience de voir La Planète des singes : Le Nouvel Empire, et ma patience a été récompensée au-delà de mes espérances. Le film de Wes Ball parvient aisément à nous plonger dans cet univers où le Singe trône au sommet du règne animal et où l’Homme est revenu à l’état sauvage. Ce qui me frappe d’abord avec Kingdom of the Planet of the Apes, c’est sa maîtrise technique qui n’a rien à envier à celle de la saga Avatar orchestrée par James Cameron. Noa et ses pairs sont plus grands que nature, et il en va de même pour l’univers dans lequel ils vivent.

De plus, l’intrigue de La Planète des singes se déroule sur Terre, et donc dans un environnement que l’on connaît trop bien, tandis que Pandora profite d’une faune et d’une flore exotiques. Nous connaissons le référentiel terrestre… il est donc plus difficile de nous tromper. Encore, ce quatrième volet parvient à surclasser ses prédécesseurs en tous points. L’animation des personnages simiens est à elle seule un tour de force dont seule cette saga est capable. La précision des expressions du visage, des mouvements du corps et surtout ces yeux pleins de vitalité… sont à mettre au crédit de Wes Ball et de ses équipes artistiques qui repoussent toujours les limites du « crédible ».

Ce film de science-fiction est meilleur qu'Avatar 2 de James Cameron ! J'ai vu La Planète des Singes 4 et c'est un tour de force

Cependant, un film ne peut se réduire à sa seule prouesse technique. La Planète des singes : Le Nouvel Empire ne s’appuie pas uniquement sur ses visuels époustouflants. Il peut compter sur la plume de Josh Friedman pour développer un lore aux mille et une occasions. Il est intéressant de découvrir cette Terre plusieurs décennies après la chute de l’espèce humaine, et de voir s’affronter deux idéologies diamétralement opposées : le vivre ensemble et l’intolérance. Certes, l’histoire perd de son intensité et s’enlise lors de la deuxième partie, mais seulement pour mieux rebondir.

Le Royaume de la planète des singes a l’intelligence de ne pas tomber dans un manichéisme sourd, et préfère nuancer ses propos, et donc ceux de ses personnages. OK, chaque prota-antagoniste représente un archétype facilement identifiable, mais Mae jouée par Freya Allan, Noa (Owen Teague) et Proximus Caesar (Kevin Durant) sont bien plus ambiguës qu’il n’y paraît. Leurs intentions sont facilement identifiables, mais surtout compréhensibles… à condition de faire l’effort de prendre leur point de vue. J’ai particulièrement apprécié le traitement ambivalent du seul humain à jouer un rôle majeur. Rien n’est complètement noir ou blanc au royaume des singes.

La Planète des singes : Nouveau Royaume est tout ce que j’attendais d’un film de saga, et bien plus encore. Sans être parfaite (il n’y a rien dans ce monde), cette suite est un incontournable pour tous les fans de saga, de science-fiction et de cinéma.


 
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