L’intendant d’un lycée des Ardennes condamné pour escroquerie et faux en écriture après avoir bénéficié, à tort, d’un logement de fonction

Le 5 février dernier, l’intendant d’un lycée de Revin était jugé devant le tribunal correctionnel pour faux et usage de faux, ainsi que pour escroquerie au préjudice du rectorat de Reims et de la région Grand Est.

Les faits reprochés : avoir falsifié un document administratif afin de bénéficier d’un logement de fonction au sein de l’établissement scolaire, alors que sa fonction ne le lui permettait pas.

Un SMS provenant d’une secrétaire de son établissement précédent montrait cependant que le prévenu avait été convoqué pour signer un document déjà prérempli. Basant sa défense sur ce SMS, son avocat, Maître David Meunier, avait donc démontré devant le tribunal que le document avait été falsifié avant que son client n’y appose sa signature.

Faisant fi de cet élément, la substitut du Procureur avait requis la peine de 8 mois d’emprisonnement avec sursis contre le mis en cause.

Ce lundi 11 mars, le tribunal a rendu sa décision. Relaxant d’abord le prévenu du fait d’usage de faux, les juges l’ont reconnu coupable de faux en écriture et d’escroquerie, le condamnant à la peine de 10 mois d’emprisonnement avec sursis, estimant qu’aucun élément ne venait corroborer les explications de l’intendant.

Une douche froide pour le mis en cause, comme pour son avocat, David Meunier, qui, à l’issue de l’audience, annonçait conseiller à son client d’interjeter appel