Daniel Libeskind

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Daniel Libeskind
Daniel Libeskind devant son
extension du musée d'art de Denver,
Denver, Colorado, États-Unis.
Biographie
Naissance
Nom de naissance
Daniel Libeskind
Nationalités
Formation
Activité
Période d'activité
Fratrie
Annette Libeskind Berkovits (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Nina Libeskind (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Membre de
Mouvement
Instrument
Site web
Distinction
Œuvres principales
Maison Felix-Nussbaum (d), Danish Jewish Museum (d), CityLifeVoir et modifier les données sur Wikidata

Daniel Libeskind, né le [1] à Łódź, en Pologne, est un architecte américain (naturalisé en 1965).

Biographie[modifier | modifier le code]

Après la naissance de Daniel Libeskind en Pologne, de parents juifs d'origine polonaise, sa famille se réfugie en Union soviétique, mais ses parents sont internés dans des camps en Sibérie. Relâchés, ils décident de retourner en Pologne, à Varsovie. En 1957, les Libeskind partent pour Israël, Daniel a alors 11 ans[2]. Particulièrement doué pour l'accordéon, il étudie la musique en Israël, avant de partir avec sa famille aux États-Unis, où il étudie à la Bronx High School of Science jusqu'en 1965. Après cela, il s'intéresse de plus près à l'architecture à la Cooper Union School de New York, où il obtient son diplôme en 1970[2]. Il complète ses études d'architecture par deux années passées à l'université d'Essex (Royaume-Uni).

En 1985, avec sa proposition concernant Palmanova, Libeskind est l'un des six premiers lauréats à remporter un Lion de pierre (Leone di pietra) à la Biennale de Venise[3]. En 1988, il participe à l'exposition d'architectes déconstructivistes à New York au Museum of Modern Art. Puis, de 1993 à 1999, il s'occupe de la réalisation du Musée juif de Berlin. Ce musée n'est pas seulement un local mais lui-même un élément de l'exposition. Son architecture très particulière répond au but de l'existence du musée. Libeskind, par exemple, tracera notamment dans le bâtiment ce qu'il appellera la ligne du vide, composée de six vides traversant le musée sur toute sa hauteur, afin de symboliser l'absence dans l'histoire allemande (représentée par le Blitz) des personnes disparues pendant la Shoah. Ce bâtiment est chargé de symbolisme.

Daniel Libeskind fonde sa propre société : le Studio Daniel Libeskind basée à Berlin. Il enseigne depuis 1994 à l'université de Californie à Los Angeles mais a enseigné aussi dans d'autres universités à travers le monde entier. Il s'occupe de différents projets dont certains encore en rapport avec le judaïsme et la Shoah (musée juif de San Francisco, centre de la Shoah à Manchester).

Daniel Libeskind a été retenu pour la reconstruction du World Trade Center à New York. Son projet veut à la fois rappeler la tragédie du mais aussi donner espoir. Le souvenir et le devoir de mémoire sont symbolisés par la préservation de « Ground Zero » en sous-sol (les Memory Foundations) tandis que l'espoir en l'avenir est représenté par une tour en flèche (One World Trade Center) atteignant 541 mètres de hauteur (devenant ainsi la plus haute tour du continent américain). Autre point remarquable et hautement symbolique du projet : tous les ans, le , le site sera éclairé par le soleil sans aucune ombre de 8h46 (premier crash) à 10h28 (effondrement de la deuxième tour).

En 2017, il est choisi par la mairie de Toulouse et la SNCF pour construire le premier gratte-ciel de la ville, Occitanie Tower, aux côtés de l'architecte toulousain Francis Cardete[4].

Il est élu membre de l'Académie des arts de Berlin en 1994[1].

Principales réalisations[modifier | modifier le code]

L'Imperial War Museum North à Manchester, Royaume-Uni
Le musée juif de Berlin.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]