Hedwige de Habsbourg-Toscane

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Hedwige de Habsbourg-Toscane
Description de l'image Hedwig, Erzherzogin von Österreich-Toskana.jpg.
Biographie
Naissance
Bad Ischl, Autriche-Hongrie
Décès (à 74 ans)
Hall en Tyrol (Autriche)
Père François-Salvator de Habsbourg-Toscane
Mère Marie-Valérie d'Autriche
Conjoint Bernhard, Comte de Stolberg-Stolberg
Enfants Maria Elisabeth zu Stolberg-Stolberg
Franz Josef zu Stolberg-Stolberg
Friedrich Leopold zu Stolberg-Stolberg
Bernhard zu Stolberg-Stolberg
Therese zu Stolberg-Stolberg
Carl zu Stolberg-Stolberg
Ferdinand zu Stolberg-Stolberg
Anna Regina zu Stolberg-Stolberg
Magdalena zu Stolberg-Stolberg

L’archiduchesse Hedwig Maria Immakulata Michaela Ignatia d’Autriche, née le à Bad Ischl (Autriche) et morte le à Hall en Tyrol (Autriche) est la fille de l’archiduc François-Salvator d'Autriche-Toscane et de sa femme Marie Valerie d’Autriche. Elle est l’une des petites filles de l’empereur François-Joseph Ier et de l’impératrice Elisabeth d’Autriche-Hongrie.

Biographie[modifier | modifier le code]

Naissance et premiers jours[modifier | modifier le code]

Hedwig nait le à Bad Ischl, en Autriche. L’impératrice Elisabeth rend visite à sa fille peu après l’accouchement et fait télégraphier la nouvelle à Vienne. Le baptême a lieu dans le grand salon de la villa impériale. À partir du , le journal Das Vaterland rend compte de l'état de santé de Marie Valérie et de la petite archiduchesse[1]. Le , le nom d'Hedwig est mentionné pour la première fois. Le , un rapport médical final est publié. Marie Valérie appela plus tard Hedwig dans son journal « celle qui avait en elle une certaine étincelle du sang ducal bavarois »[2].

Éducation, mariage et postérité[modifier | modifier le code]

L'éducatrice d'Hedwige était Elsa Köhler. Hedwige épouse le au château parental de Wallsee le comte Bernhard zu Stolberg-Stolberg (Mankato, Minnesota, États-Unis - Hall en Tyrol, ), fils du comte Leopold de Stolberg-Stolberg et de Mary Eddington[3], appartenant à la gentry écossaise[4].

Neuf enfants sont nés de ce mariage[5] :

  • Maria Elisabeth zu Stolberg-Stolberg (Innsbruck - Vanves, France ), missionnaire bénédictine sous le nom de « Mère Maria Bonifacia » ;
  • Franz Josef zu Stolberg-Stolberg (Château de Wallsee - Vienne, ), épouse en 1957 Elisabeth Christiane comtesse Kinsky von Wchinitz und Tettau (1936-2013), dont quatre enfants ;
  • Friedrich Leopold zu Stolberg-Stolberg (Château de Wallsee - Wallsee-Sindelburg ), épouse en 1948 Aloysia von Pachmann (1923-2015), dont sept enfants ;
  • Bernhard Friedrich Hubertus zu Stolberg-Stolberg (Stams - accident d'automobile à Schwechat près de Vienne ), célibataire ;
  • Therese zu Stolberg-Stolberg (Château de Linsen, Militsch, Silésie - Heppingen, Eiffel ), épouse en 1945 Paul-Joseph comte Wolff Metternich zur Gracht (1916-1993), dont cinq enfants ;
  • Carl zu Stolberg-Stolberg (Reichen, Silésie - ), hôtelier, exploitant agricole, épouse 1) en 1951 (divorce en 1967) Edina Winkelbauer (1923-2003), dont trois enfants, épouse 2) en 1967 Ute Sommerlatte (1939), (divorcés en 1968) ;
  • Ferdinand zu Stolberg-Stolberg (Reichen, Silésie - Vienne ), docteur en droit, ambassadeur d'Autriche, épouse en 1966 Jutta baronne von Cramm (1938), divorcés en 1988, dont quatre enfants ;
  • Anna Regina zu Stolberg-Stolberg (Bad Ischl - Bruxelles ), épouse en 1954 Jacques chevalier de Spirlet et du Saint Empire (1930-2016), dont cinq enfants ;
  • Magdalena zu Stolberg (née à Hall en Tyrol ), épouse en 1958 Martin baron von Kripp zu Prunberg und Krippach (1924-1990), dont cinq enfants.

Projets[modifier | modifier le code]

En 1917, Marie Valérie a légué à sa fille Hedwige le pavillon de chasse de Kühtai dans le Tyrol comme cadeau de mariage. Cette maison, déjà utilisée par l'empereur Maximilien Ier pour la chasse aux marmottes, avait été rachetée en 1893 par l'empereur François-Joseph comme résidence de chasse et léguée à sa fille cadette en 1916. En 1949, Hedwige comtesse Stolberg-Stolberg, comme elle s'appelait depuis son mariage, demanda un crédit ERP pour construire un téléski à côté de sa propriété. Le ministre fédéral du Commerce et de la Reconstruction de l'époque, Ernst Kolb, le refusa au motif qu'il n'était pas rentable. Trois ans plus tard, le fils d'Hedwige, Carl, revitalise le château et le transforme en un hôtel-château, dirigé par son fils Christian jusqu'en 2016. C'est ainsi que furent posées les bases de Kühtai en tant que station de ski, qui est aujourd'hui considérée comme la plus haute station de ski d'Autriche.

Mort[modifier | modifier le code]

Hedwige est morte en 1970 à l'âge de 74 ans à Hall en Tyrol, en Autriche. Elle est inhumée dans le caveau familial au cimetière de Hall.

Honneur[modifier | modifier le code]

Hedwige de Habsbourg-Toscane est[6] :

Ascendance[modifier | modifier le code]


Références[modifier | modifier le code]

  1. Journal Das Vaterland des 26 septembre, 27 septembre, 28 septembre, 30 septembre et 2 octobre 1896.
  2. Martha Schad : L'impératrice Elisabeth et ses filles (en allemand : Kaiserin Elisabeth und ihre Töchter), Editions Piper 1999. Page 149.
  3. Énache 1999, p. 145.
  4. (en) Bernard Burke, A Genealogical and Heraldic History of the Colonial Gentry, Harrison & Sons, (lire en ligne), p. 270
  5. Énache 1999, p. 145-149.
  6. Parisot 1984, p. 120.
(de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Hedwig von Österreich-Toskana » (voir la liste des auteurs).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Hedwig, dans : Brigitte Hamann : Die Habsburger – ein biografisches Lexikon, Editions Piper, Vienne 1988 (ISBN 3-492-03163-3), page 161
  • Marie Valerie : Das Tagebuch der Lieblingstochter von Kaiserin Elisabeth 1878–1899, Editions Piper ; Tirage : 4 (novembre 2008) de Hrsg. Martha Schad et Horst Schad (ISBN 978-3-492-24364-3)
  • Martha Schad : Kaiserin Elisabeth und ihre Töchter (Taschenbuch), EditionsPiper ; Tirage : 10 (avril 2006) (ISBN 978-3-492-22857-2)
  • Nicolas Énache, La descendance de Marie-Thérèse de Habsburg, Paris, Éditions L'intermédiaire des chercheurs et curieux, , 795 p. (ISBN 978-2-908003-04-8). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • Jacques Parisot et Nelly Parisot, La descendance de François-Joseph Ier empereur d'Autriche, Besançon, Éditions Christian, , 141 p. (ISBN 978-2-86496-014-0).

Articles de presse en allemand[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]