Carmen Quintanilla

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Carmen Quintanilla
Illustration.
Carmen Quintanilla, en .
Fonctions
Sénatrice aux Cortes Generales

(4 mois et 3 jours)
Élection
Circonscription Ciudad Real
Législature XIVe
Groupe politique Populaire
Députée aux Cortes Generales

(18 ans, 11 mois et 5 jours)
Élection
Réélection



Circonscription Ciudad Real
Législature VIIe, VIIIe, IXe, Xe, XIe et XIIe
Groupe politique Populaire
Biographie
Nom de naissance María del Carmen Quintanilla Barba
Date de naissance (69 ans)
Lieu de naissance Ciudad Real (Espagne)
Nationalité Espagnole
Parti politique PP
Profession Professeure

María del Carmen Quintanilla Barba, née le , est une femme politique espagnole membre du Parti populaire (PP).

Elle est élue députée de la circonscription de Ciudad Real lors des élections générales de .

Biographie[modifier | modifier le code]

Vie privée[modifier | modifier le code]

Elle est mère de deux enfants.

Études et profession[modifier | modifier le code]

Titulaire d'un diplôme universitaire en relations du travail, elle enseigne le commerce. Fonctionnaire du Corps supérieur des techniciens des organismes autonomes de l'Administration civile de l'État, elle a principalement travaillé pour l'INEM ; l'organisme public national de l'emploi. Elle a également exercé les fonctions de cheffe de la section des coopératives à la Junte des communautés de Castille-La Manche.

Engagée pour la cause des femmes[modifier | modifier le code]

Elle fonde en 1982 l'Association des familles et des femmes du monde rural (AFAMMER) dans l'objectif de rendre plus visible la situation des femmes dans les villages d'Espagne. Pionnière dans la promotion du tourisme rural, l'association cherche à promouvoir la femme comme cheffe d'entreprise et diversifier les revenus de ces femmes, au-delà des apports liés à l'agriculture et à l'élevage[1],[2],[3]. Elle est, à ce titre, membre consultative du Conseil économique et social des Nations unies (ECOSOC), membre du département de l'Information publique de l'ONU et du conseil d'administration du Mouvement mondial des mères (MMM). Conférencière lors du Congrès mondial de la Femme qui s'est déroulé en 1994 à Melbourne, elle participe l'année suivante à la quatrième conférence mondiale sur les femmes, avec le statut d'observatrice[4]. Conservant ce statut lors de la révision quinquennale des accords de Beijing, elle se rend également aux Congrès mondiaux de la Femme de 1998, 2002 et 2007. Lors du Sommet mondial de l'Alimentation de Rome de 1996, elle est choisie comme observatrice par la FAO. À partir de 2005, elle est également observatrice des sessions annuelles de la commission relative à la condition juridique et sociale de la femme (CSW) de l'ONU.

Experte en violence de genre, elle a reçu le Prix national du travail le plus important pour l'éradication de la violence domestique et de genre de 2011, octroyé par l'Observatoire contre la violence domestique et le Conseil général du pouvoir judiciaire, au sein de la même promotion que María Teresa Fernández de la Vega et Graça Machel[5],[6]. Le , elle est doublement récompensée du Prix délivré par le ministère de la Santé, des Services sociaux et de l'Égalité en reconnaissance du travail réalisé contre la violence de genre et du Prix Menina octroyé par la délégation du gouvernement en Andalousie pour son travail en prévention et sensibilisation contre la violence de genre en milieu rural. En , elle obtient une mention spéciale de la délégation du gouvernement en Castille-La Manche.

Députée au Congrès[modifier | modifier le code]

Dans l'optique des élections générales de , elle est investie en deuxième position sur la liste de Javier Rupérez dans la circonscription de Ciudad Real[7]. Alors que le Parti populaire de José María Aznar remporte la majorité absolue des sièges du Congrès des députés, les conservateurs obtiennent près de 51,7 % des suffrages exprimés et trois mandats sur les cinq en jeu dans la circonscription. Élue à la chambre basse des Cortes Generales, Carmen Quintanilla devient membre de la commission de la Politique sociale et de l'Emploi et est choisie comme première secrétaire de la commission de la Coopération internationale pour le développement. Membre de la commission bicamérale des Droits de la femme, elle participe à la mission relative à l'éradication de la violence domestique qui débouche sur la création de la sous-commission chargée d'étudier des mesures concrètes. Au sein du PP, elle est membre du comité exécutif de la province de Ciudad Real et membre de la commission nationale de la Femme. Promue présidente de la commission aux Anciens du Parti populaire et membre de la Junte directive nationale après la désignation de Mariano Rajoy à la présidence du parti, elle conserve sa deuxième place sur la liste de Gustavo de Arístegui lors des élections législatives de qui voient la victoire des socialistes de José Luis Rodríguez Zapatero[8]. Réélue, elle est portée à la deuxième vice-présidence de la commission bicamérale des Droits de la femme et de l'Égalité des chances et devient membre de la commission du Travail et des Affaires sociales. Membre de la commission non permanente du Suivi et de l'Évaluation des accords du pacte de Tolède, elle intègre la sous-commission chargée de proposer des mesures en faveur de l'adéquation des horaires de travail afin de favoriser la conciliation de la vie familiale avec les vie professionnelle entre et . Elle est également membre du groupe d'amitié avec l'Assemblée nationale française.

Elle conserve son mandat parlementaire après la tenue des élections législatives de auxquelles elle concourt toujours en deuxième place sur la liste de Carlos Cotillas[9]. Reconduite à la commission du Travail et de l'Immigration, elle entre à la commission de l'Environnement, de l'Agriculture et de la Pêche et est choisi comme première vice-présidente de la commission de l'Égalité présidée par la socialiste María Isabel Flores. Elle est également désigner par son groupe parlementaire pour occuper l'un des sièges de membre titulaire de la délégation espagnole à l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe. En , elle présente un rapport devant l'institution internationale qui reconnait que, sur les près de cinq millions d'espagnoles vivant en milieu rural, une proportion de 80 % travaillent avec leur mari dans une exploitation agricole ; 40 % de celles-ci n'étant pas couvertes par la Sécurité sociale[10]. Pour le compte du PP, elle est la rapporteuse de la loi relative à la propriété partagée dans les exploitations agraires, approuvée en , et permettant aux femmes d'être autant propriétaire que leur mari d'une exploitation tenue en commun. Lors des débats, elle regrette le rejet par le PSOE d'un amendement visant à augmenter la réduction de la Sécurité sociale aux femmes de plus de 40 ans[11],[12]. Investie sur la liste de la maire de Ciudad Real Rosa Romero, elle est réélue au Congrès des députés après que le parti a remporté trois sièges lors des élections générales de [13]. Portée à la présidence de la commission de l'Égalité à l'ouverture de la législature, elle devient suppléante à l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe[14],[15],[16]. En , elle fait approuver la création d'une sous-commission vouée à l'étude de la traite d'êtres humains aux fins d'exploitation sexuelle[17]. En , elle présente devant l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe un rapport adopté à l'unanimité relatif à l'égalité et à l'insertion des personnes handicapées[18],[19].

Après les élections générales de [20],[21], elle récupère ses anciennes fonctions de première vice-présidente de la commission de l'Égalité, désormais présidée par la socialiste Pilar Cancela[22], et de membre titulaire de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe. Désignée porte-parole adjointe à la commission de l'Agriculture, de l'Alimentation et de l'Environnement, elle intègre la commission des Politiques d'intégration du handicap. Elle reprend la présidence de la commission bicamérale pour l'Étude du problème des drogues après la tenue du scrutin anticipé de tout en restant membre de celle de l'Égalité[23]. En suivant, elle est réélue vice-présidente de l'Union européenne des Anciens (ESU)[24]. En , elle obtient un consensus des principaux groupes parlementaires afin de construire une nouvelle loi dont le but est de protéger les mineurs des boissons alcoolisées et déclare que « les jeunes ont perdu la peur de l'alcool »[25].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (es) « Carmen Quintanilla. Presidenta Nacional de AFAMMER. », sur ayeryhoyrevista.com, (consulté le ).
  2. (es) « La Agrupación Local de AFAMMER de Aldea del Rey fue presentada oficialmente. », sur lacomarcadepuertollano.com, (consulté le ).
  3. (es) « Carmen Quintanilla : "Mil mujeres del campo tomarán Santiago". », sur abc.es, (consulté le ).
  4. (es) « “La violencia contra la mujer es la más clara vulneración de Derechos Humanos”. », sur lanzadigital.com, (consulté le ).
  5. (es) « Carmen Quintanilla, galardonada con uno de los premios del observatorio contra la violencia de género del CGPJ. », sur lacomarcadepuertollano.com, (consulté le ).
  6. (es) « María Teresa Fernández de la Vega, premio del Observatorio contra la Violencia doméstica y de género. », sur europapress.es, (consulté le ).
  7. (es) Commission électorale centrale, « Candidaturas proclamadas para las elecciones al Congreso de los Diputados y al Senado, convocadas por Real Decreto 64/2000, de 17 de enero. », sur BOE.es, (consulté le ).
  8. (es) Commission électorale centrale, « Candidaturas proclamadas para las elecciones al Congreso de los Diputados y al Senado, convocadas por Real Decreto 100/2004, de 19 de enero. », sur BOE.es, (consulté le ).
  9. (es) Commission électorale centrale, « Candidaturas proclamadas para las elecciones al Congreso de los Diputados y al Senado, convocadas por Real Decreto 33/2008, de 14 de enero. », sur BOE.es, (consulté le ).
  10. (es) « El 40% de las mujeres que trabajan en el campo no están aseguradas. », sur elmundo.es, (consulté le ).
  11. (es) « Quintanilla lamenta que el PSOE no haya querido ampliar la edad para beneficiarse de la reducción en la Seguridad Social. », sur lacomarcadepuertollano.com, (consulté le ).
  12. (es) « Titularidad compartida en las explotaciones agrarias. », sur mapama.gob.es, (consulté le ).
  13. (es) Commission électorale centrale, « Candidaturas proclamadas para las elecciones al Congreso de los Diputados y al Senado, convocadas por Real Decreto 1329/2011, de 26 de septiembre. », sur BOE.es, (consulté le ).
  14. (es) « La hora de llegar a casa, la mayor diferencia de España con Europa. », sur lavozdegalicia.es, (consulté le ).
  15. (es) « La batalla por la conciliación. », sur elmundo.es, (consulté le ).
  16. (es) « «La mujer rural sufre muchas más desigualdades que la mujer urbana». », sur latribunadealbacete.es, (consulté le ).
  17. (es) « La Comisión de Igualdad del Congreso aprobará mañana crear un grupo de estudio de la explotación sexual en España. », sur europapress.es, (consulté le ).
  18. (es) « El Consejo de Europe aprueba por unanimidad un informe sobre igualdad e inserción de las personas con discapacidad. », sur teinteresa.es, (consulté le ).
  19. « Les travaux de la délégation française à l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe - première partie de la session ordinaire 2015. », sur senat.fr, (consulté le ).
  20. (es) « Rosa Romero y Carlos Cotillas cabezas de lista del PP por Ciudad Real. », sur cadenaser.com, (consulté le ).
  21. (es) Commission électorale centrale, « Candidaturas proclamadas para las elecciones al Congreso de los Diputados y al Senado, convocadas por Real Decreto 977/2015, de 26 de octubre. », sur BOE.es, (consulté le ).
  22. (es) « La nueva presidenta de la Comisión de Igualdad del Congreso pide que el pacto contra la violencia machista sea prioridad. », sur lavanguardia.com, (consulté le ).
  23. (es) « Congreso aprueba declarar 23 de marzo Día de Conciliación familiar y laboral. », sur lavanguardia.com, (consulté le ).
  24. (es) « Carmen Quintanilla: “Las pensiones están aseguradas con el PP”. », sur lanzadigital.com, (consulté le ).
  25. (es) « Carmen Quintanilla, presidenta de la Comisión Antidrogas: "Los niños han perdido el miedo al alcohol". », sur elmundo.es, (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]