Antoine de Bourbon

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Antoine de Bourbon
Illustration.
Antoine de Bourbon, par François Clouet, 1560, château de Pau.
Titre
Roi de Navarre de iure uxoris

(7 ans, 5 mois et 23 jours)
Avec Jeanne III
Prédécesseur Henri II
Successeur Jeanne III
Duc de Vendôme et Pair de France

(25 ans, 7 mois et 23 jours)
Prédécesseur Charles Ier
Successeur Henri Ier
Duc de Beaumont

(12 ans, 2 mois et 3 jours)
Prédécesseur Françoise d'Alençon
Successeur Henri Ier
comte de Marle

(25 ans, 7 mois et 23 jours)
Prédécesseur Charles Ier
Successeur Henri Ier
Biographie
Dynastie Bourbon-Vendôme
Date de naissance
Lieu de naissance La Fère (France)
Date de décès (à 44 ans)
Lieu de décès Les Andelys, France
Sépulture Collégiale Saint-Georges, Vendôme
Père Charles de Bourbon,
duc de Vendôme
Mère Françoise d'Alençon
Conjoint Jeanne d'Albret (1548-1562)
Enfants Henri de Bourbon,
duc de Beaumont
Henri IV
Louis-Charles de Bourbon,
comte de Marle
Madeleine de Bourbon
Catherine de Bourbon,
duchesse d'Albret
Résidence Château de La Fère
Château de Pau
Château de Nérac
Château de La Flèche
Château de Vendôme

Antoine de Bourbon
Monarques de Navarre

Antoine de Bourbon, ou Antoine de Vendôme, né le au château de La Fère[1] et mort le aux Andelys, est un prince du sang de la maison capétienne de Bourbon, membre de la branche cadette de Bourbon-Vendôme, qui vécut sous les règnes des rois François Ier, Henri II, François II et Charles IX. Descendant du roi Saint Louis à la 9e génération en lignée masculine, il est le Premier prince du sang et second pair de France et le père du roi Henri IV, fondateur de la dynastie royale des Bourbons.

Duc de Vendôme, roi de Navarre par son mariage avec Jeanne d'Albret, sa vie est marquée par son oscillation entre le catholicisme et la réforme protestante. Finalement, il se décide pour la religion catholique, tandis que sa femme, Jeanne d'Albret, devient une huguenote convaincue, et il participe aux affrontements durant la première guerre de religion, en tant que chef de l'armée royale. Il trouve la mort au siège de Rouen en 1562.

Biographie[modifier | modifier le code]

Origines et jeunesse[modifier | modifier le code]

Antoine de Bourbon nait au château de La Fère en Picardie. Il est le quatrième enfant mais premier fils survivant de Charles IV de Bourbon, duc de Vendôme (1489-1537) et de sa femme Françoise d'Alençon (morte en 1550)[2]. Antoine de Bourbon porte d'abord les titres de comte de Marle, puis de duc de Beaumont. Le , à la mort de son père, il lui succède comme duc de Vendôme.

Il est le frère aîné de Louis, prince de Condé (1530-1569), qui dirige les huguenots pendant les guerres de religion[3].

Règne d'Henri II[modifier | modifier le code]

Lettre d'Anne de Montmorency (1493-1567) demandant des renforts au duc Antoine de Vendôme contre Charles Quint, 26 septembre 1552. Archives nationales.
Portrait peint par Corneille de Lyon en 1548, à l'occasion de son mariage, Palais royal de Varsovie.

Antoine de Bourbon épouse à Moulins (Allier) le Jeanne d'Albret, fille du roi de Navarre Henri II de Navarre et de Marguerite de Valois-Angoulême, elle-même sœur du roi de France François Ier. Ils ont cinq enfants dont seuls deux survivent : Catherine de Bourbon (1559-1604) et le futur roi Henri IV. Il a été rapporté que Jeanne était très amoureuse de lui[4].

Antoine pourrait se trouver dans une position désavantageuse à la cour d'Henri II, en raison de la disgrâce qui s'est abattue sur sa maison après la défection de Charles III, duc de Bourbon à Charles Quint en 1523, mais cette position délicate ne dut être que superficielle, puis qu'il est aux côtés du roi en diverses occasions.

En 1552, durant le voyage d’Allemagne, Vendôme participe à la prise de Metz le 10 avril[5].

Il réussit à obtenir la royauté de Navarre jure uxoris en 1555[6]. La même année, le poste de gouverneur de la Picardie, frontière critique, lui est retiré et confié à l'amiral Coligny, suscitant d'importantes protestations[7]. Il reçoit en compensation le gouvernorat de la riche Guyenne méridionale.

À la mort de son beau-père le [8], il devient, du fait de sa femme, roi de Navarre, comte de Foix, de Bigorre, d'Armagnac, de Périgord et vicomte de Béarn[9]. Après l'extinction de toutes les branches collatérales de la maison de Valois entre 1477 et 1526, sa position d'aîné des Bourbons (acquise dès son père Charles à la mort du connétable Charles III de Bourbon en 1527) font de lui le premier prince de sang. À ces deux titres, il a donc une position éminente à la cour de France.

En 1556, en apprenant que Jacques de Savoie-Nemours avait mise enceinte sa cousine par mariage, il menace de conséquences sanglantes Savoie et sa famille, obligeant celui-ci à prendre l'excuse d'une campagne en Italie pour quitter la France[10].

En février de 1557, Antoine, Jeanne et leur fils Henri rejoignent la cour à Paris ; Henri II suggère des fiançailles entre sa fille Marguerite et Henri[11]. Désireux de se défaire de l'occupation espagnole sur une grande partie de son royaume, le roi entre en négociations avec Charles Quint ; celles-ci n'aboutissent pas, compromettaient encore plus sa position à la cour[6].

Navarre manifeste une sympathie précoce envers la réforme protestante, entretenant une correspondance avec le pasteur genevois Boisnormand dès 1557 et assurant la protection de l'église huguenote de Guyenne en 1558 en sa qualité de gouverneur[12],[13]. En 1558, il participe au chant de psaumes au Pré-aux-Clercs à la grande fureur du roi[14],[15]. Il combat pour la couronne dans la dernière période des guerres d'Italie en 1558 [16]. Les dirigeants huguenots souhaitent rallier Navarre à leur camp, obligeant Jean Calvin et Théodore de Bèze à consacrer des efforts considérables au projet[17],[18].

Pierre de Ronsard, dans Les Hymnes (Hymne de Henri II, v. 427) le cite parmi les « Mars » qui sont au service d’Henri II.

Règne de François II[modifier | modifier le code]

Lorsqu'en 1559 Henri II meurt, les opposants aux Guise, dont Anne de Montmorency (1493-1567), affluent pour rencontrer Navarre à Vendôme dans son duché, dans l'espoir qu'il revienne au gouvernement[19]. Lui est adressé un message, pour qu'il prenne ses responsabilités envers la religion réformée, de la par de Jean Calvin et les pasteurs de l'église de Paris Antoine de Chandieu et François Morel. Ceux-ci viennent trouver Antoine dans son château de Vendôme début aout 1559[20]. Les Guise parviennent cependant à le neutraliser en lui proposant le poste de gouverneur du Poitou et l'envoient escorter Elisabeth de Valois jusqu'à la frontière espagnole lors de son mariage avec Philippe II (roi d'Espagne)[21],[22].

En 1560, Antoine, ainsi que son frère Louis de Bourbon-Condé sont impliqués dans la conjuration d’Amboise, lorsque les organisateurs essaient de le recruter comme figure de proue dans leurs efforts pour contrer le gouvernement de Guise, mais Navarre ne répond pas[23]. Après l'échec d'Amboise, les troubles se poursuivent dans le sud de la France. Le frère de Navarre, Condé, intrigué par un soulèvement à Lyon, envisage d'envoyer 1200 hommes en soutien. Sa lettre à ce sujet est interceptée par les Guise. Les deux frères sont convoqués au tribunal en août pour une assemblée des notables. Condé et Navarre sont les seuls grands à ne pas y assister et ne jouent donc aucun rôle dans la convocation par cette assemblée d'états généraux. Pour isoler davantage Navarre, Condé et toute la maison de Bourbon-Vendôme, les Guise créent deux super-gouvernorats, les donnant à leurs cousins Louis de Bourbon, duc de Montpensier et Charles, prince de La Roche-sur-Yon, séparant les princes de sang[24]. Le 31 août, les Guise écrivent à Navarre qu'ils ont 40 000 soldats prêts à se déplacer dans le sud et à se présenter à la cour. Navarre et Condé, ne possédant qu'environ 6000 soldats, ne peuvent pas résister et se rendent vers le nord sans combattre. À leur arrivée, Condė est détenu et condamné[25].

Règne de Charles IX[modifier | modifier le code]

Mort de François II[modifier | modifier le code]

En décembre 1560, le jeune François II meurt et est remplacé par son frère Charles IX. Charles, étant trop jeune pour régner, un régent est nécessaire, une position à laquelle Antoine de Bourbon a droit en tant que premier prince du sang. Catherine De Médicis possède toutefois une influence considérable sur lui en raison de l'emprisonnement de son frère Louis pour trahison. Les deux conviennent qu'en échange de la régence de Catherine, Navarre devienne lieutenant général du royaume et Condé soit gracié[26],[27]. Louis de Bourbon, prince de Condé devient le chef du parti protestant, tandis que Catherine de Médicis, régente au nom de son fils Charles IX, le nomme lieutenant général du royaume (1561) et gouverneur du Dauphiné[28].

Effondrement de la régence[modifier | modifier le code]

Proche de la Réforme, Antoine de Bourbon favorise l'introduction du calvinisme dans ses gouvernements et participe lui-même aux prêches protestants, mais sans jamais abandonner la messe. Sans véritables convictions religieuses, il oscille plusieurs fois entre catholicisme et protestantisme. L'appel du pouvoir à la cour de France l'amène progressivement à choisir le camp catholique (1561) et à entrer en conflit avec sa propre épouse Jeanne d'Albret, devenue une fidèle huguenote convaincue de la religion réformée. Il intrigue alors pour répudier sa femme sous prétexte d'hérésie tout en conservant la principauté du Béarn, et espère que Philippe II lui permettra de réunifier la Haute-Navarre et la Basse-Navarre[29]. Afin d'obtenir la restitution de la Haute-Navarre, il envoie comme ambassadeur auprès du pape Pierre d'Albret, qu'il parvient à faire nommer évêque de Comminges en 1561 pour le récompenser, puis François de Pérusse des Cars.

Antoine de Bourbon se trouve de plus en plus en opposition avec la politique religieuse de l'administration de Catherine de Médicis, rompant finalement avec elle à la suite de l'édit de janvier 1562, écrivant d'urgence à Guise pour qu'il revienne à la cour afin qu'ils puissent présenter un front uni contre celui-ci[30]. En route pour Paris, les hommes de Guise commettent le massacre de Wassy, plongeant la France dans la guerre civile[31]. Navarre, lieutenant général, sera le commandant suprême des forces de la couronne dans le conflit à venir.

Première guerre de religion et mort[modifier | modifier le code]

En mai, il publie un décret expulsant tous les protestants de Paris, au grand plaisir des radicaux de la capitale[32]. Son armée et celle de Condé s'affrontent en juin près d'Orléans par des escarmouches, alors que les négociations entre les parties se poursuivent pour éviter les effusions de sang[33]. Condé se retire, Navarre et les autres dirigeants commencent à reprendre les villes rebelles, capturant Blois, Tours et Amboise[34]. En août, la principale force royale sous le commandement de Navarre assiège et vainc la garnison rebelle dans la ville clé de Bourges. Lorsque sa femme, Jeanne d'Albret, laisse les huguenots mettre à sac la collégiale de leur Château de Vendôme, il menace de l'envoyer au couvent[35].

Après avoir réduit Bourges, l'armée royale est confrontée à un choix : marcher sur la capitale huguenote d'Orléans immédiatement ou frapper d'abord la ville de Rouen tenue par les protestants, qu'Aumale tente alors en vain d'assiéger avec sa petite armée. Navarre conseille de pousser immédiatement sur Orléans, mais la peste dans la ville, la menace des Anglais et les espoirs de Catherine qu'il pourrait encore persuader son frère d'abandonner la rébellion, persuadent la cour contre cette politique [36].

L'armée de Navarre investit la ville de Rouen le 28 septembre et commence à essayer de la réduire. Le 13 octobre, alors qu'il inspecte les tranchées du siège et en profite pour aller uriner contre les remparts de la ville, Navarre est blessé d'un coup de mousquet à l'épaule[37]. La blessure ne parait pas si grave, seul le chirurgien du roi, Ambroise Paré, lui prédit une fin sinistre[38]. Malgré les efforts du célèbre chirurgien, il ne peut être sauvé et meurt des suites de ses blessures aux Andelys, le 17 novembre[39]. Son corps sera ensuite ramené à la collégiale Saint-Georges du château de Vendôme où il fut inhumé, comme ses ancêtres.

Ce fait inspira à Voltaire cette épitaphe : « Ami François, le prince ici gisant vécut sans gloire, et mourut en pissant. »

Il a été dit que ses derniers rites ont été effectués dans le rite luthérien, renforçant les soupçons de longue date de son non-orthodoxie religieuse[40].

Titres[modifier | modifier le code]

De l'héritage paternel :

De l'héritage maternel :

Par son mariage avec Jeanne d'Albret :

Descendance de Saint-Louis à Henri IV[modifier | modifier le code]

Ascendance[modifier | modifier le code]

Enfants[modifier | modifier le code]

De son mariage avec Jeanne d'Albret, il eut :

De sa maîtresse Louise de La Béraudière de l'Isle Rouhet[43], Antoine eut :

Dans les arts et la culture[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Recueil des lettres missives de Henri IV, tome 1, page 1, note 1 (lien wikisource).
  2. Louisa 1992, p. 98.
  3. Holt 2005, p. 50.
  4. Robin, Larsen et Levin 2007, p. 2.
  5. Didier Le Fur, Henri II, coll. « Tallandier », , 624 p. (ISBN 978-2-84734-297-0, lire en ligne), p315.
  6. a et b Sutherland 1973, p. 56.
  7. Carroll 2009, p. 76.
  8. Commire 2000, p. 251.
  9. Pitts 2009, p. 8.
  10. Carroll 2009, p. 77.
  11. Pitts 2009, p. 8–9.
  12. Harding 1978, p. 39.
  13. Sutherland 1973, p. 57.
  14. Carroll 2009, p. 95–6.
  15. Sutherland 1973, p. 58.
  16. Sutherland 1973, p. 60.
  17. Sutherland 1973, p. 58–9.
  18. Carroll 2009, p. 123.
  19. Carroll 2009, p. 101–2.
  20. Olivia Carpi, Les guerres de Religion (1559-1598) : Un conflit franco-français, Ligugé, coll. « Biographie & Mythes Historique », , 719 p. (ISBN 978-2-7298-73370, lire en ligne), p. 115.
  21. Carroll 2009, p. 102.
  22. Sutherland 1973, p. 62.
  23. Sutherland 1962, p. 127.
  24. Carroll 2009, p. 124.
  25. Carroll 2009, p. 125.
  26. Sutherland 1973, p. 64.
  27. Bryson 1999, p. 111.
  28. Chevalier 1909, p. 167.
  29. Wanegffelen 2008, p. 170.
  30. Carroll 2009, p. 156.
  31. Holt 2005, p. 48.
  32. Thompson 1909, p. 149.
  33. Thompson 1909, p. 152–3.
  34. Thompson 1909, p. 154.
  35. Bryson 1999, p. 299.
  36. Thompson 1909, p. 161.
  37. Carroll 2009, p. 104.
  38. Mosdi 2017, p. 56.
  39. Knecht 1998, p. 90.
  40. Carroll 2009, p. 108.
  41. « Joconde - catalogue », sur www2.culture.gouv.fr (consulté le ).
  42. Alexandre Petitot et Louis-Jean-Nicolas Monmerqué, Collection des mémoires relatifs à l'histoire de France : ... [sér. 1] t. 1-52, 1819-26; [sér. 2], , 410 p. (lire en ligne), p. 231.
  43. a et b Bergin 1996, p. 581.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

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  • Alphonse de Ruble (baron), Antoine de Bourbon et Jeanne d'Albret : suite de Le mariage de Jeanne d'Albret, t. 2, Paris, Adolphe Labitte, , 505 p. (présentation en ligne, lire en ligne), [présentation en ligne].
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Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Lien externe[modifier | modifier le code]