Stephen King, Olivier Adam, Scholastique Mukasonga, Tanguy Viel, Manu Larcenet

Stephen King, Olivier Adam, Scholastique Mukasonga, Tanguy Viel, Manu Larcenet

Stephen King, Olivier Adam, Scholastique Mukasonga, Tanguy Viel, Manu Larcenet
Stephen King, Olivier Adam, Scholastique Mukasonga, Tanguy Viel, Manu Larcenet

“Holly” de Stephen King

Chez Albin Michel

Un thriller horrifique, de Stephen King – qui fête cette année son demi-siècle de publication depuis son premier livre, « Carrie », paru en 1974.

Stephen King a inventé Holly il y a 10 ans et dans une note à la fin du livre, il écrit qu’il voulait vraiment retrouver cette femme, aujourd’hui dans la cinquantaine.

Qui est Holly ? Elle est cinéphile, soutient Joe Biden, elle fume et surtout, elle est détective.

Son enquête sur la disparition d’une jeune fille dans une petite ville du Midwest l’entraîne dans l’enfer d’un couple d’universitaires à la retraite, qui aiment manger… des foies humains. Dès le début, on sait que ce sont des salauds atroces.

Mais l’ampleur de l’horreur se révèle et l’enquête de Holly avance sur 500 pages, sur fond de pandémie de Covid, de militants anti-vax et de prise d’assaut du Capitole par les trumpistes.

«Julienne» de Scholastique Mukasonga

Chez Gallimard

Dès le début, la vie de Julienne semble être sous une malédiction. Elle est devenue fille, non désirée, puis exilée au Burundi, au prix d’un viol et d’un avortement.

D’autres drames ponctuent la vie de Julienne avant que le livre ne se transforme en roman d’amour.

A travers le destin intime de cette femme, Scholastique Mukasonga raconte un Rwanda où ont eu lieu les persécutions des Tutsis, dans les décennies précédant le génocide de 1994. Le roman aborde également la question du postcolonialisme, de la corruption et des ravages du sida.

« Julienne » est un roman, mais il s’inspire de la vie de la sœur cadette de Scholastique Mukasonga.

Avant même les premières lignes du livre, elle écrit : «C’était une promesse de longue date que j’écrirais un jour le livre de Julienne.

« Il ne se passe jamais rien ici » d’Olivier Adam

► Chez Flammarion

Nous sommes dans un petit village au bord du lac d’Annecy. Le lieu inspire un commentaire qui deviendra le titre du livre, à savoir : « Il ne se passe jamais rien ici ». Sauf qu’un matin, le corps d’une femme assassinée est découvert au bord de l’eau.

L’histoire est menée par une vingtaine de personnages différents, à qui Olivier Adam donne successivement la parole.

Il y a Benoît, il y a Claire, et surtout Antoine, qui s’exprime dans plusieurs chapitres et se décrit comme un type peu fiable, en marge, une figure de coupable idéal, en somme.

De voix en voix, on entre dans l’enquête et dans les filets des secrets de famille.

« Vivarium » de Tanguy Viel

► Publié par Minuit

Tanguy Viel était jusqu’ici romancier et scénariste, puisqu’il a participé à l’écriture de « L’Innocent », le dernier film de Louis Garrel.

Mais avec « Vivarium », il délaisse le roman pour une écriture par fragments, où il se livre à des réflexions sur le pouvoir de la littérature.

Les fragments qui composent le livre capturent des sensations, des souvenirs, des paysages, des voyages en train, des villes. Et puis il y a cette phrase : « Le dimanche, même en août, garde l’aspect d’un gros chêne fragilisé ».

Le roman graphique « La Route » de Manu Larcenet

► Chez Dargaud

► Points vient de rééditer le roman de Cormac McCarthy au format poche, avec des illustrations issues des comics

Manu Larcenet est un auteur et dessinateur, qui vient d’adapter le roman culte de Cormac McCarthy. On suit donc un père et son fils, qui marchent vers le Sud dans un pays dévasté où les « méchants », comme dit le gamin, mangent littéralement les plus faibles.

Manu Larcenet avait déjà adapté un roman en dessin, il s’agissait de « Le rapport de Brodeck », de Philippe Claudel, il avait également donné sa version du « Journal d’un corps » de Pennac.

Pour La Route, il invente encore un autre registre graphique, sans voix off et presque sans texte, qui permet une lecture centrée sur ses dessins. Cette bande dessinée connaît un énorme succès en librairie. Deux mois après sa sortie, il figure parmi les 10 livres les plus vendus en France et est déjà traduit en 13 langues.

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