Ile-de-France : plus de 1,3 million de personnes concernées par l’illectronisme, la Seine-Saint-Denis la plus touchée - Fdesouche
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Une étude de l’Insee montre que la région parisienne est la moins touchée du pays par cette situation de mise à l’écart de certains vis à vis du numérique, cet illettrisme des temps modernes. Il existe tout de même des disparités entre les départements franciliens.  En Seine-Saint-Denis, 15 % des habitants sont en situation d’illectronisme.

Selon la dernière étude de l’Insee publiée l’an dernier, 12,2 % des Franciliens de 15 ans ou plus étaient dans cette situation en 2019, soit 1,3 million de personnes. Un chiffre qui monte à 16,9% en moyenne dans les autres régions françaises. L’institut de statistiques explique cette différence par la « jeunesse relative de la population » de cette zone géographique, puisque l’Île-de-France est la plus jeune du pays avec un habitant sur cinq âgé de 15 à 29 ans en 2020, selon l’Observatoire des territoires.

L’Île-de-France est la région comportant le plus de personnes dotées d’une forte maîtrise du numérique, avec 4 millions d’individus. « Ce constat peut s’expliquer par le niveau de formation plus élevé dans la région » et la part importante de grandes aires urbaines « qui mobilisent fortement le numérique », explique l’Insee.  […]

À Paris, plus l’arrondissement se situe en périphérie, plus il est touché par l’illectronisme. Le XVI e (13,1 %), le XIX e (14 %) et le XX e (13,5 %) sont les plus touchés. Le II e (8,1 %), le III e (9,2 %) et le IX e (8,9 %), situés dans le centre de la capitale, sont les moins touchés.

L’âge n’est pas le seul facteur qui détermine les compétences sur le numérique. Le niveau de diplôme et la situation professionnelle ont aussi un impact. En Île-de-France, « les titulaires du baccalauréat ou d’un diplôme d’études supérieures sont quatre fois moins souvent en situation d’illectronisme (5 %) que ceux qui n’en disposent pas (23 %) ». De même pour l’insertion dans le monde du travail. « Les inactifs, ni retraités ni étudiants, sont proportionnellement cinq fois plus nombreux en situation d’illectronisme (21 %) que les actifs », conclut le rapport.

Le Parisien

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