L'incroyable saga de L'Olimpiade: 150 ans avant Pierre de Coubertin, l'esprit olympique triomphait à l'opéra - Easy Reader

L'incroyable saga de L'Olimpiade: 150 ans avant Pierre de Coubertin, l'esprit olympique triomphait à l'opéra

L'incroyable saga de L'Olimpiade: 150 ans avant Pierre de Coubertin, l'esprit olympique triomphait à l'opéra

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Réservé aux abonnés L'incroyable saga de L'Olimpiade: 150 ans avant Pierre de Coubertin, l'esprit olympique triomphait à l'opéra Par Thierry Hillériteau Publié hier à 08:00, Mis à jour hier à 08:25 Lire dans l’app Copier le lien Lien copié Mail Facebook Twitter Linkedin Messenger WhatsApp Début mai, Jean-Christophe Spinosi a dirigé à l'Opéra de Nice L’Olympiade des Olympiades, un «pastiche» reconstitué par ses soins à partir des opéras ou de fragments de Vivaldi, Caldara, Pergolèse, Climarosa et Mozart. D. Jaussein En 1733, le poète italien Metastase compose un livret d'opéra sur les Jeux olympiques. Celui-ci inspirera plus d'une soixantaine de compositeurs près d'un siècle durant. Deux versions sont à voir en mai et juin à l’Opéra royal de Versailles et au Théâtre des Champs-Elysées.


Le «Spiderman du XVIIIe siècle !» C'est en ces termes que le metteur en scène Emmanuel Daumas décrit L'Olimpiade. Ce livret d'opéra, composé en 1733 par le poète italien Métastase pour l'anniversaire de l'Impératrice Élisabeth-Christine de Brunswick-Wolfenbüttel (la mère de Marie-Thérèse d'Autriche), connut l'une des fortunes lyriques les plus riches de l'histoire. Au point d'être mis en musique par au moins une soixantaine de compositeurs différents, jusqu'aux premières décennies du XIXe siècle !


C'est au Vénitien Antonio Caldara, alors vice-maître de chapelle de la cour impériale de Vienne, que l'on doit la commande de ce drame librement inspiré d'Hérodote au poète Pietro Metastasio, nouvellement installé lui aussi dans la capitale autrichienne. L'ouvrage est destiné à être créé le 28 août, jour anniversaire de l'Impératrice, dans les jardins de son palais d'été (le Palais Favorita, dans les faubourgs sud de Vienne). Le sujet se doit donc d'être pastoral, tout en embrassant les idéaux aristocratiques de l'époque. Métastase, lui-même membre de l'Académie romaine d'Acadie, un cénacle de poète se revendiquant imprégnés de culture antique et amoureux de la nature, s'en donne à cœur joie. L'auteur n'en est pas à son premier succès à l'opéra. Depuis sa Didone abbandonata (Didon abandonnée) composée dix ans plus tôt, et qui sera elle aussi mise en musique par 63 compositeurs différents au cours des XVIIIe et XIXe siècle, il est sans conteste le librettiste le plus adulé de son temps. Avec son Olimpiade, il se surpasse une nouvelle fois.


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