Qui est Raphaël Glucksmann, le compagnon de la journaliste Léa Salamé et tête de liste PS-Place Publique aux prochaines élections européennes (9 juin 2024) ? Dans son CV, on relève notamment  qu’il a été le conseiller de l’ancien président de Géorgie, Mikheil Saakachvili (aujourd’hui en prison pour corruption !), qualifié entr’autre de “dictateur” par le leader de La France Insoumise (LFi), Jean-Luc Mélenchon.

 

Le magazine Marianne, qui s’est penché sérieusement sur son travail auprès de l’ex-président géorgien, rapprte pour sa part que Raphaël Glucksmann côtoyait “les réseaux franco-géorgiens”, multipliant “les rendez-vous dans les palaces, parfois au Plaza Athénée, pour faire avancer les dossiers d’armement de la Géorgie”.

Human Rights Watch (HRW) a confirmé auprès de TF1 “Qu’au cours de ses mandats”, l’ancien président géorgien “a été à l’origine d’un certain nombre de violations des droits de l’homme très préoccupantes (…). Ses années au pouvoir ont été marquées par des recours excessifs à la force policiètre contre des manifestations pacifiques (…)”. HRW rapporte même “des cas de torture dans certaines prisons géorgiennes” à l’époque de Saakachvili ! C’est de ce chef d’Etat dont Raphaël Glucksmann a été le conseiller pendant trois ans…

De son côté, dans l’entourage de la tête de liste PS-Place publique, on vante “des progrès majeurs réalisés en matière de liberté de la presse”… Alors, Raphaël Glucksmann devrait donner des leçons à la fédération catalane du Parti socialiste qui fait preuve d’un sectarisme flamboyant à l’égard de certains médias des P-O, allant jusqu’à blacklister des journalistes… comme c’est le cas aujourd’hui en Russie, en Ukraine, en Corée du Nord, en Chine, en Tunisie… et en Géorgie !

C’est justement, certainement même, ce sectarisme ambiant du PS des P-O à l’égard de certains médias catalans qui est à l’origine de la très faible participation des Perpignanais au meeting de Raphaël Glucksmann, hier à Perpignan : trois cents personnes, “une jauge décevante au regard de la percée dans les sondages pour les Européeenes de la tête de liste PS-Place Publique”, comme on peut le lire dans le journal L’Indépendant ce dimanche de Pentecôte. Il y a eu plus de monde à la Fête de la saucisse catalane à Toulouges !

94e du classement mondial de Reporters sans frontières (RSF) en 2004 (sur 167), la Géorgie ne figurait qu’à la 102e place (sur 179) en 2013… On mesure mieux effectivement la “positive attitude” de Rahaël Glucksmann dans l’influence de la liberté de la presse en Géorgie, pendant les années 2009 à 2012 quand il était le conseiller (très) spécial de l’ex président géorgien.

 

L.M.

 

//////////     //////////     //////////     //////////

 

Raphaël Gluksmann, né le 15 octobre 1979 à Boulogne-Billancourt, est un essayiste et un homme politique français.

Réalisateur de documentaires dans les années 2000, il est conseiller spécial de 2009 à 2012 de Mikheil Saakachvili, président néolibéral de la Géorgie. Il est ensuite essayiste, chroniqueur à France Inter et directeur du Nouveau Magazine littéraire en 2017.

Après un passage du côté de la droite à Alternative libérale en 2007 avec une position atlantiste, il s’oriente vers le centre gauche de tendance libérale puis lance en 2018 le mouvement politique Place publique (PP).

À la tête d’une liste réunissant Place publique, le Parti socialiste et Nouvelle Donne, il est élu député aux élections européennes de 2019. Durant son mandat europhile en faveur du fédéralisme européen, il s’engage notablement contre le génocide culturel des Ouïghours, défend le Pacte vert pour l’Europe, soutient l’intégration de l’Ukraine à l’Union européenne ou encore une réforme du Règlement Dublin III. Durant son mandat, il siège au sein de la Commission des affaires étrangères et la Commission du commerce international et est vice-président de la Sous-commission des droits de l’homme.

Il est à nouveau tête de liste pour les élections européennes de 2024.

(Sources Wikipédia)