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"Joe l'escroc", crie Trump, "dérangé", lui répond Biden

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Joe Biden et Donald Trump se sont invectivés devant leurs partisans en Géorgie et au Texas (archives). (© KEYSTONE/AP/Alex Brandon)

L'ex-président des Etats-Unis Donald Trump a de nouveau qualifié l'actuel chef d'Etat américain Joe Biden d'"escroc" samedi au Texas devant les partisans des armes à feu. En campagne en Géorgie, M. Biden taxait au même moment son rival républicain de "dérangé".

En déplacement à Dallas, entre deux audiences à son procès pénal à New York, Donald Trump a reçu le soutien de la National Rifle Association (NRA) lors de sa réunion annuelle, puissant lobby avec qui le milliardaire républicain de 77 ans entretient des relations privilégiées. La NRA lui a versé des dizaines de millions de dollars pour sa campagne victorieuse en 2016.

Devant des milliers de membres de l'organisation, M. Trump a déclaré que Joe Biden était "de loin le pire président dans l'histoire de notre pays" et "d'une connerie sans nom". "Tu es viré! Barre-toi Joe", a-t-il lancé sous les rires de l'assistance, leur affirmant que M. Biden allait s'en prendre à leurs armes à feu.

Il a qualifié Joe Biden de "Joe l'escroc", son épithète favori pour parler du président, estimant qu'il est une "menace pour la démocratie".

"Un perdant"

Ce dernier se trouvait au même moment en Géorgie (sud-est), Etat qu'il a remporté de justesse en 2020, notamment pour faire campagne auprès des électeurs noirs. "Mon opposant n'est pas un bon perdant. Mais c'est un perdant", a dit Joe Biden dans un restaurant à Atlanta, ajoutant que "notre démocratie est réellement en danger".

Vendredi, dans le Minnesota (nord), M. Trump a réaffirmé sa théorie, jamais prouvée, selon laquelle l'élection présidentielle de 2020, remportée par son rival Joe Biden, a été truquée. Le démocrate a réagi samedi, déclarant que son adversaire "n'est pas seulement obsédé par sa défaite de 2020. Il est clairement dérangé".

"Nous ne pouvons pas laisser cet homme devenir président. L'avenir de nos enfants est en jeu", a-t-il déclaré au public réuni à Mary Mac's Tea Room.

Dimanche, Joe Biden doit s'adresser à des étudiants de Morehouse College, une célèbre université de la communauté afro-américaine où a étudié le héros des droits civiques Martin Luther King.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Allemagne: manifestations contre l'extrême droite

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Plusieurs dizaines de milliers de manifestants ont défilé samedi dans les rues d'Allemagne pour signifier leur opposition à l'extrême-droite. Comme ici à Berlin, ils ont appelé leurs concitoyens à aller voter pour défendre la démocratie dans les urnes lors des élections européennes de ce week-end. (© KEYSTONE/EPA/CLEMENS BILAN)

Plusieurs dizaines de milliers de personnes ont manifesté samedi en Allemagne, à la veille des élections européennes. Ils se sont rassemblés pour "dire non" à l'extrême droite et pour appeler à défendre la démocratie dans les urnes.

A Berlin, le rassemblement au pied de la Colonne de la Victoire a mobilisé quelque 30'000 manifestants, selon l'alliance citoyenne Campact, l'un des organisateurs aux côtés d'associations de la société civile, antiracistes et écologistes.

"L'Allemagne est diverse!", "Stop à la haine", "A bas le racisme", proclamaient les pancartes des manifestants. Brandissant des lettres jaunes et les étoiles du drapeau européen, des manifestants ont formé le slogan "Go vote!" (Allez voter) au-dessus de la foule, ont constaté des journalistes de l'AFP.

"Il n'y a pas de meilleur moyen de défendre la démocratie que d'aller voter demain", a lancé depuis la tribune Tareq Alaows, de l'association de défense des droits des réfugiés ProAsyl.

Aussi à Stuttgart, Dresde et Francfort

Plusieurs milliers de personnes ont également répondu à l'appel à manifester contre l'extrême droite à Stuttgart, Leipzig, Dresde, Munich, Francfort.

Malgré les scandales qui ont émaillé sa campagne pour les Européennes, le parti d'extrême droite AfD (Alternative pour l'Allemagne) espère réaliser dimanche sa meilleure performance dans ce scrutin. Alors qu'elle avait obtenu près de 11% des suffrages en 2019, la formation anti-immigration et critique envers l'UE est créditée de 15% des votes selon les derniers sondages.

Elle serait ainsi au coude à coude pour la seconde place avec le parti social-démocrate du chancelier Olaf Scholz et les écologistes, alliés de la coalition gouvernementale.

Un parti secoué par plusieurs affaires

L'AfD a été éclaboussée ces derniers mois par plusieurs affaires qui ont freiné sa progression. Sa tête de liste aux Européennes a dû être mise à l'écart dans l'urgence après qu'un de ses collaborateurs a été mis en cause dans une enquête pour espionnage au profit de la Chine.

En début d'année, un média d'investigation avait dévoilé que des membres du parti avaient participé à une réunion d'identitaires au cours de laquelle un projet d'expulsion massive d'Allemagne de personnes étrangères ou d'origine étrangère avait été discuté.

Ces révélations avaient choqué le pays et entraîné des manifestations monstres contre l'extrême droite durant plusieurs semaines.

Olaf Scholz à Duisbourg

Lors du dernier meeting de la campagne pour les Européennes en Allemagne, Olaf Scholz a également appelé les électeurs à se déplacer aux urnes dimanche, voyant dans le scrutin "une grande fête de la liberté"

"Nous nous réjouissons que l'on puisse voter sur l'orientation politique de l'Union européenne", a-t-il lancé à Duisbourg, dans l'ouest de l'Allemagne, appelant à "défendre l'Etat de droit et la démocratie".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Décès du directeur général de Reporters sans frontières

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Christophe Deloire est mort samedi "des suites d'un cancer fulgurant", a annoncé l'organisation Reporters sans frontières dont il était directeur général. (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Christophe Deloire, directeur général de Reporters sans frontières (RSF), est mort samedi à l'âge de 53 ans, a annoncé l'organisation défendant la liberté de la presse à travers le monde.

Le Français y exerçait ses fonctions depuis 2012 et "a transformé l'association (...) en un champion mondial de la défense du journalisme, durant douze ans", salue l'ONG dans un communiqué transmis à l'AFP.

Pour le journaliste Pierre Haski, président du conseil d'administration de RSF, "Christophe Deloire a dirigé l'organisation à un moment crucial pour le droit à l'information. Sa contribution à la défense de ce droit fondamental a été considérable".

Christophe Deloire était "un défenseur sans relâche, sur tous les continents, de la liberté, de l'indépendance et du pluralisme du journalisme, dans un contexte de chaos informationnel", poursuit RSF. "Le journalisme était le combat de sa vie qu'il a mené avec une conviction inébranlable", poursuit l'ONG.

Au service des journalistes

Lancée en 1985 en France, l'ONG Reporters sans frontières (RSF) est devenue au fil des décennies un fer de lance de la liberté de la presse et du droit d'informer dans le monde. Présente sur tous les continents via des bureaux dans une dizaine de villes et des correspondants dans quelque 130 pays, elle détecte et dénonce les entraves à la liberté d'informer et vient en aide aux journalistes emprisonnés ou menacés.

Elle s'est notamment beaucoup mobilisée ces dernières années pour exiger la vérité sur l'assassinat du journaliste saoudien Jamal Khashoggi.

Depuis 2002, l'ONG publie un bilan annuel des exactions commises contre les journalistes dans 180 pays. Ce "classement mondial de la liberté de la presse" fait référence pour de nombreux médias et plusieurs institutions internationales.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Iga Swiatek s'adjuge son quatrième Roland-Garros

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Iga Swiatek a été intouchable à Paris. (© KEYSTONE/EPA/YOAN VALAT)

La Polonaise a remporté samedi son quatrième titre à Roland-Garros, le troisième d'affilée sur la terre battue parisienne, après avoir dominé logiquement l'Italienne Jasmine Paolini 6-2 6-1.

Face à Paolini, surprise du tournoi qui disputait sa première finale d'un Grand Chelem à 28 ans, la No1 mondiale s'est imposée en 1h 08' et accroit un peu plus sa domination sur le tennis féminin mondial.

Sur le papier, il n'y avait pas photo entre les deux protagonistes de cette finale, qui s'étaient affrontées seulement à deux reprises et à chaque fois avec un résultat en faveur de Swiatek.

Surtout, là où la Polonaise visait à Paris un troisième titre d'affilée, arrivée en grande favorite et presque intouchable sur terre battue après avoir gagné à Madrid et Rome, l'Italienne, 15e mondiale, découvrait elle les joies d'une finale du tournoi parisien, au coeur d'une carrière jusque-là sans grand éclat (deux titres).

L'talienne a bien tenté de résister à la tempête Swiatek qui pendant toute la compétition - excepté un second tour accroché avec Naomi Osaka, lorsqu'elle a dû écarter une balle de match - a prouvé qu'elle était largement au dessus du lot.

Un succès pour creuser encore l'écart

Malgré un break dans le premier set, Jasmine Paolini a été très vite rattrapée par sa concurrente, ne parvenant à inscrire que quatre points entre son break et le gain de la première manche.

Par la suite, la Polonaise s'est contentée de dérouler, assénant un 6-1 à son adversaire du jour, qui a seulement réussi à mettre fin à 10 jeux consécutifs de la No1 mondiale en fin de rencontre.

Plus que jamais reine de sa discipline, Iga Swiatek glane ainsi samedi un cinquième titre en Grand Chelem. Quatre à Roland-Garros (2020, 2022, 2023, 2024) et un à l'US Open en 2022, pour 22 titres au total.

Elle assoit également sa domination sur terre battue en devenant la première joueuse depuis Serena Williams en 2013 à enchaîner les titres à Madrid, Rome et Roland-Garros.

Elle creusera lundi l'écart en tête du classement WTA, alors que Jasmine Paolini rejoindra le Top 10 (7e place) pour la première fois de sa carrière.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Les bureaux de vote ont ouvert en Italie

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Avant l'Italie, la Slovaquie et la Lettonie (ci-contre) avaient déjà ouvert leurs bureaux de vote. (© KEYSTONE/EPA/TOMS KALNINS)

Les bureaux de vote ont ouvert samedi après-midi en Italie pour les élections européennes, un scrutin pour lequel la première ministre Giorgia Meloni et son parti d'extrême droite Fratelli d'Italia (FDI) sont donnés grands favoris.

Les bureaux de vote ont ouvert à 15h00 dans l'ensemble de la péninsule, où plus de 47 millions d'électeurs sont appelés aux urnes pour élire 76 eurodéputés, ont constaté des journalistes de l'AFP.

Ils fermeront à 23h00 avant une nouvelle journée de vote dimanche.

Au pouvoir depuis octobre 2022, Mme Meloni, 47 ans, qui se présente en tant que tête de liste de son parti, doit voter peu après l'ouverture des bureaux dans le sud de Rome, où la température avoisine 35°C samedi après-midi.

Fratelli d'Italia pourrait envoyer 22 députés au Parlement européen, contre six actuellement, de quoi contribuer à la poussée attendue de l'extrême droite dans ces élections s'échelonnant sur quatre jours dans les 27 pays de l'Union européenne.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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