Déjà condamné en novembre 2023 pour les mêmes faits, un homme de 34 ans a de nouveau comparu devant le tribunal correctionnel de Dieppe, en Seine-Maritime, pour des violences commises à l’encontre de sa mère à Eu.
Et c’est une nouvelle fois l’alcool qui l’a, semble-t-il, amené à se présenter chez elle, à la bousculer et à la menacer de la tuer avant de suicider.
Face à ce raffut, les voisins ont appelé les gendarmes, qui ont interpellé le fils violent qui a été présenté à la justice le 29 avril 2024.
Les faits sont têtus : l’homme est sans doute attaché à sa mère, mais elle est devenue son souffre-douleur, une forme d’exutoire aux tourments de l’enfance. La justice est là pour tenter de résoudre ce type de comportements mais que faire ? La prison ? Sans doute, mais sans accompagnement, il y a fort à parier qu’à la sortie, de tels faits pourront se reproduire. L’éloignement ? C’est ce que souhaitent la maman et l’avocat du prévenu.
18 mois de prison
Le tribunal va tenter une nouvelle fois de protéger la maman. Il prononce une peine de 18 mois de prison, dont neuf mois assortis d’un sursis probatoire. S’y ajoute la révocation d’un sursis antérieur de 4 mois. Le prévenu va donc passer 13 mois derrière les barreaux.
À sa sortie de prison, il devra suivre des soins en addictologie, en psychologie et en psychiatrie, et aura interdiction de contacter sa mère, de se présenter à son domicile et plus généralement, de séjourner à la ville d’Eu.
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