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BAC Nord sur Netflix : 3 bonnes raisons de voir le film avec François Civil

13 mai 2024
Par Robin Negre
François Civil et Gilles Lellouche dans “BAC Nord”.
François Civil et Gilles Lellouche dans “BAC Nord”. ©StudioCanal

Le film de Cédric Jimenez est disponible sur Netflix et figure dans le Top 10 de la plateforme. L’Éclaireur revient sur les bonnes raisons de le (re)découvrir.

1 Inspiré d’une histoire vraie

En 2012, l’affaire éclate au grand jour : plusieurs membres de la BAC Nord de Marseille sont soupçonnés de racket et de vols répétés. La justice s’empare des faits et plus de 30 fonctionnaires sont suspendus, dont certains placés en garde à vue.

L’enquête révèle par la suite que l’un des points les plus importants du dossier concerne la « rémunération » en drogue des sources anonymes de certains policiers, en échange d’informations permettant d’avancer dans le trafic de stupéfiants de la ville. La hiérarchie aurait été informée de ces pratiques, mais n’aurait pas soutenue les policiers une fois les agissements révélés. BAC Nord s’inspire de ce fait divers et plonge dans l’organisation d’un système bien particulier.

La bande-annonce de BAC Nord.

2 La réalisation nerveuse de Cédric Jimenez

Quatrième film de Cédric Jimenez et nouvelle incursion dans le monde criminel de Marseille après La French (2014), BAC Nord est probablement le long-métrage le plus plébiscité de son réalisateur. Dès la mise en place, il fait preuve d’un sens minutieux du rythme et de la tension et suit son trio de personnages à travers la ville, entre le quotidien imprévisible et dangereux des policiers jusqu’à la descente aux enfers judiciaires et politiques.

Le film a été présenté au Festival de Cannes et a reçu plusieurs nominations aux César (dont meilleur film), en plus de réunir plus de deux millions d’entrées en France, faisant du film l’un des succès de 2021.

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3 Le casting

François Civil et Gilles Lellouche sont notamment au centre du film et s’impliquent entièrement dans ces interprétations habitées de policiers évoluant au sein des quartiers difficiles de Marseille. Une implication qui a donné lieu à des scènes cultes — l’interrogatoire de Gilles Lellouche, l’acteur y est déchaîné —, mais qui permet à BAC Nord de conserver cette intensité et cette imprévisibilité de chaque instant.

Un stylé adopté par Cédric Jimenez dans sa direction d’acteurs et reconduit dans son film suivant, Novembre (2022).

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