Depuis 2021, il a publié quatre EPs, et un cinquième, “Crooked Boy”, est sorti en avril. Les quatre morceaux composés par la musicienne/productrice Linda Perry vont du morceau titre réfléchi (qui inclut une ligne spécifique à Starr, “Je parle d’amour, je parle de paix”) à l’enthousiaste “Gonna Need Someone”.
Discutant depuis son studio à domicile à Los Angeles avec USA Today, Ringo a sauté d’un sujet à l’autre, allant de son prochain album country à ses sentiments concernant l’enregistrement final des Beatles et ses moments passés avec Paul McCartney :
Q: Vous avez travaillé avec Linda Perry sur quelques chansons par le passé, et maintenant elle a écrit toutes les chansons de votre nouvel EP. Qu’est-ce qui vous fait cliquer avec elle ?
RS: Son écriture de chansons est vraiment géniale ; elle joue très bien et elle fait toutes ses démos avec un accent de Liverpool (rires). Nous sommes juste devenus amis et cela a collé tout de suite. Elle est très directe, très autoritaire.
Q: Vous semblez prendre tellement de plaisir dans le clip de “Gonna Need Someone”. Comment restez-vous si positif ?
RS: Je crois toujours qu’il faut garder l’énergie à son maximum. Ce n’est jamais une mauvaise chose d’être énergisé, mais j’ai de la chance car je peux être l’autre personne aussi. D’ailleurs, “Crooked Boy” est sorti maintenant, et Linda est formidable et je travaille sur un vrai CD. Je n’en avais pas fait depuis si longtemps.
Q: Que pouvez-vous nous dire à son sujet ?
RS: C’est un album country. Je travaille dessus avec quelqu’un de très spécial – T Bone Burnett. Il travaille à Nashville et vient à LA et tout se passe bien. Il est venu avec neuf chansons. Il ne sortira pas avant octobre, au moins.
Q: À quelle fréquence jouez-vous de la batterie si vous n’êtes pas en tournée ?
RS: Je ne les regarde même pas. Je n’ai jamais aimé jouer de la batterie tout seul. Je veux toujours être dans un groupe avec des musiciens. Si vous jouez quoi que ce soit, je jouerai avec vous toute la nuit. (Quand j’étais enfant) je montais les escaliers à la manière traditionnelle des films en noir et blanc où le batteur monte à son kit et commence à jouer. Eh bien, dans mon quartier, j’étais à deux doigts d’être poignardé ! Tout le monde dans le quartier disait, TAIS-TOI ! (Rires.) Mais je jouerai n’importe où. Mon premier groupe était le gars d’à côté, Eddie Miles, et mon meilleur ami Roy nous a appris la basse et c’est ce que nous avons fait : continuer à jouer avec d’autres gars.
Q: Que ressentez-vous maintenant que “Now and Then” est enfin sorti ?
RS: J’ai adoré “Now and Then”, et nous l’avions entendu en 1995 et nous avions déjà fait (les deux autres chansons des archives) et puis ça s’est arrêté. Et puis j’ai reçu un appel de Paul (en 2022) et il a demandé, “Veux-tu jouer de la batterie dessus ?” C’est génial pour moi d’avoir la voix de John (Lennon) qui me parvient. Grâce à Peter Jackson avec la machine qui peut extraire n’importe quoi de n’importe quoi. Paul est entré avec une section de cordes ; il a beaucoup travaillé dessus et j’ai juste chanté sur certaines parties.
Q: Est-ce triste de penser que c’est le dernier enregistrement véritable des Beatles ?
RS: Je pense que j’ai dépassé ça, vraiment. Ils me manquent, mais nous avançons avec nos propres choses maintenant. Paul et moi dînons ensemble ; nous sommes toujours amis. George (Harrison) et John, ils me manquent certainement. Je suis fils unique, et soudain j’ai eu trois frères et c’était génial.
Q: On dirait que vous et Paul passez plus de temps ensemble dernièrement.
RS: S’il vient à LA nous faisons certainement quelque chose, et quand je vais en Angleterre nous faisons quelque chose là-bas. C’est juste ce que nous faisons. Nous sommes allés à Paris ensemble (en mars) pour la ligne de vêtements de Stella McCartney. Mais vraiment, nous y sommes allés pour le déjeuner. (Rires.) Mais non, vraiment, nous traînions. Nous avons pris le train et étions tous assis dans le même wagon. Nous avons passé un bon moment.
Q: La plupart des gars de l’All-Starr Band sont avec vous depuis des années. Qu’est-ce qui complète si bien le spectacle dans ce groupe ?
RS: Quand j’ai commencé cela, j’ai été invité à monter un groupe et à partir en tournée, et j’ai dit oui, et puis j’ai dit : Quoi, oui ? Tu es le batteur dans les groupes des autres ! Mais j’ai ouvert mon répertoire et j’ai appelé tout le monde que je connaissais et ils ont tous dit oui. Alors j’ai dû fermer mon répertoire.
Q: Et il y a fréquemment des changements dans la composition du groupe.
RS: J’ai eu comme cinq nouveaux groupes. Juste pour changer il y a des années, certaines personnes ont été priées de partir et d’autres ont été recrutées. Comme (Steve) Lukather a été recruté (en 2012). Cette fois… nous avons Colin (Hay), qui est génial et a des succès, et Hamish (Stuart) que j’avais dans l’un des autres All-Starr Bands et qui est revenu. Mais Luke (Lukather), je ne me débarrasserai jamais de Luke. Il a un billet à vie. Il est mon dernier meilleur ami. Il faut du temps pour faire des meilleurs amis. C’est un musicien incroyablement bon et un être humain incroyable.
Q: Combien de temps encore vous voyez-vous partir en tournée ?
RS: Jusqu’à la fin de cette année, au moins. Nous avons les spectacles de mai-juin puis ceux de l’automne. C’est là que je prends mon pied en jouant. Je joue leurs chansons, ils jouent les miennes. Ce groupe est très soudé et très intéressé par l’autre personne. Personne ne reste seul à fumer une cigarette.
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