Critique d'«Amis imaginaires»: John Krasinski et Ryan Reynolds dans une charmante animation | JDM
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Critique d'«Amis imaginaires»: John Krasinski et Ryan Reynolds dans une charmante animation

Critique d'«Amis imaginaires»: John Krasinski et Ryan Reynolds dans une charmante animation
PHOTO FOURNIE PAR PARAMOUNT PICTURES


Les enfants possèdent tous des amis imaginaires et c’est en grandissant qu’ils ne les voient plus. Avec cette prémisse universelle (l’imaginaire débridé de l’enfance, perdue avec la maturité), John Krasinski invente une histoire sensible sur le besoin de soutien qu’ont les jeunes, surtout lorsqu’ils traversent une période difficile.

Nous sommes donc plongés dans la vie de Bea (Cailey Fleming, vue dans la série The Walking Dead) une fillette de 12 ans qui emménage temporairement avec sa grand-mère (Fiona Shaw). La raison en est simple: son père (John Krasinski) est à l’hôpital pour une opération au cœur et comme la mère de Bea est décédée d’un cancer, la préadolescente compose du mieux qu’elle peut avec cette épreuve supplémentaire.

Critique d'«Amis imaginaires»: John Krasinski et Ryan Reynolds dans une charmante animation
Reynolds et Cailey Fleming dans «Amis imaginaires». PHOTO FOURNIE PAR PARAMOUNT PICTURES

Même si elle a grandi depuis son dernier séjour chez sa grand-mère – ce que Bea ne cesse de répéter –, elle retrouve les lieux familiers, dont Cal (Ryan Reynolds), un voisin. Ce dernier, tout comme Bea, possède un pouvoir particulier, il peut voir les IF en version originale, c'est-à-dire les imaginary friends, autrement dit les amis imaginaires des enfants.

Monstre violet pelucheux surnommé Blue (voix de Steve Carell en version originale), Anglaise délicate, croisement entre une poupée et un papillon, et prénommée Blossom (voix de Phoebe Waller-Bridge), vieil ours en peluche (voix de Louis Gossett Jr.), astronaute (voix de George Clooney, reconnaissable entre toutes), verre d’eau glacée (voix de Bradley Cooper) ou encore licorne (voix d’Emily Blunt, épouse de John Krasinski) ne sont que quelques-unes des formes que prennent ces amis imaginaires. Parce que les enfants ont grandi, Bea et Cal se donneront donc comme mission de réunir les adultes avec leurs compagnons d’enfance.

On retrouve, pêle-mêle, des références évidentes ou non à Peter Pan, à Harvey (le classique avec James Stewart) ou encore Histoire de jouets. Le propos séduit et charme malgré de nombreuses imperfections, notamment visuelles, le mélange entre prises de vues réelles et CGI laissant de temps en temps à désirer. Mais ce n’est pas grave, entre les voix de nombreux acteurs, parfois juste le temps d’une réplique, comme Awkwafina, Matt Damon, Brad Pitt, Christopher Meloni, Amy Schumer, Maya Rudolph et Blake Lively, les moments d’émotion pure (la grand-mère de Bea dansant sur l’Adagio de Spartacus et Phrygia tiré du ballet Spartacus d’Aram Khatchatourian), on succombe sans retenue au point de verser quelques larmes.

Note: 3,5 sur 5

Amis imaginaires charme les familles de cinéphiles dès le 17 mai.

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