Top 14 – Perpignan convoqué devant la commission de discipline, Richie Arnold (Toulouse) évite la citation

  • Clermont s’est imposé à Aimé-Giral lors de la 23e journée du Top 14.
    Clermont s’est imposé à Aimé-Giral lors de la 23e journée du Top 14. Icon Sport - FEP
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Comme c’était attendu, le club de l’Usap a été convoqué devant la commission de discipline et des règlements après les incidents survenus en marge de la réception de Clermont. Alan Brazo (Perpignan) et Fabien Sanconnie (Racing) devront aussi s’expliquer. Le Toulousain Richie Arnold évite la citation.

Perpignan devra s’expliquer devant la commission de discipline et des règlements. En marge de la réception de Clermont, le week-end dernier, l’arbitre de la rencontre Jérémy Rozier avait été la cible de nombreuses insultes en provenance des travées d’Aimé-Giral. Ces débordements n’avaient pas du tout plu au manager de l’Usap Franck Azéma.

Sur les ondes de France Bleu Roussillon, l’entraîneur principal regrettait l’attitude de certains supporters : "C’est un humain et il a son ego, je me mets à sa place sur le terrain, ce ne sont pas des choses que tu peux entendre. Il y a des débordements mais il ne faut plus que ça arrive. Pour nous (le club), ça fait partie des dossiers qu’on doit suivre de près en ce qui concerne nos infrastructures, comment on se positionne durant le match, comment on arrive à maîtriser ces choses-là et s’il y a des gens qui ne sont pas dans cette façon de se tenir, il faut les sortir. "

Déjà sous la menace d’un sursis

L’Usap devra donc s’expliquer sur l’attitude de ses supporters. Les sanctions pourraient aller d’une simple pénalité financière jusqu’à un huit-clos avec sursis ou direct. Perpignan était déjà sous la menace d’un sursis. En 2023 en marge de l’access match face à Grenoble à Toulouse, la commission avait sanctionné le club d’une amende à hauteur de 10 000 euros avec sursis pour "troubles causés dans l’enceinte sportive". Si la logique est respectée, ce sursis devrait donc être levé. En 2015, déjà, l’Usap avait écopé de 4 600 euros d’amende et d’une suspension d’un match avec sursis à Aimé-Giral à cause d’un jet d’objet sur la pelouse lors d’une défaite face à Montauban.

Le troisième ligne Alan Brazo devra également passer devant la commission de discipline pour son plaquage dangereux sur un joueur clermontois qui l’avait vu se faire avertir à la 57e minute. Après son carton rouge subi face à Bayonne, le Racingman Fabien Sanconnie est également convoqué. En Pro D2, le Biarritz olympique – pour "des incidents lors de la rencontre face à Provence rugby" – et Béziers (incidents contre Nevers) sont également convoqués devant la commission de discipline.

Richie Arnold échappe à la citation

De son côté Richie Arnold peut souffler, il n’est pas convoqué devant la commission. Le deuxième ligne du Stade toulousain était passé entre les mailles du filet pour son déblayage à l’épaule en deuxième période sur Andy Timo lors du match de clôture de la 23e journée de Top 14. Le geste a pourtant été revu par un commissaire à la citation, qui n’a pas décidé de renvoyer l’Australien devant l’instance disciplinaire. Ce panel à la citation, composé de plusieurs experts indépendants chargés de revoir les matchs, est arrivé à la conclusion que le point d’impact à la tête n’était pas clair et évident.

Contactée, la Ligue nous explique le protocole que suivent ces commissaires à la citation. En cas d’absence de sanction sur le direct, la seule question à se poser est la suivante : "l’action méritait-elle un carton rouge ?". On appelle cela le test du carton rouge. Dans le cas d’Arnold, la réponse ne peut pas être à 100 % à l’affirmative du fait de plusieurs circonstances atténuantes (point d’impact difficile à déterminer, Andy Timo qui se relève du ruck au moment où Arnold s’est déjà engagé dans le déblayage).

Chacun se fera son avis, et certains jugeront peut-être cette décision clémente envers l’Australien et le champion de France en titre. En attendant, Arnold et Toulouse affronteront Montpellier en ouverture de la 24e journée de Top 14, avant de s’envoler pour Londres pour affronter le Leinster en finale de la Champions Cup (25 mai).

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Les commentaires (44)
Fana81 Il y a 17 jours Le 17/05/2024 à 13:35

Il faut frapper fort contre ces pseudo supporters...

biilyzekid Il y a 17 jours Le 17/05/2024 à 13:01

Public et stade mal éduqué qui n'as pas évolué depuis 30 ans. Des ploucs de la France profonde.

AlainB07 Il y a 18 jours Le 16/05/2024 à 10:10

J'ai visionné une vingtaine de fois cette action de la 55ème mn et 36" qui amène le carton jaune d'Alan Brazo. Urdapiletta, au sortir d'un ruck, fusille Belleau à sa gauche en passant le ballon qui rebondi, fortement, sur sa poitrine. Les défenseurs catalans sont à 5m devant et commencent à se baisser. le ballon passe entre eux. Belleau ne pouvait plus le rattraper, il n'a pas ralenti sa course et baissant, lui aussi la tête, est venu heurter l'épaule de Fa'aso'o et sa tête a rebondi sur l'épaule de Brazo. C'est un fait de jeu, navrant certes, mais provoqué par l'attaquant qui n'a pas maîtrisé le ballon. J'ai pu comprendre que, entre leur rapide échange, l'arbitre vidéo n'était pas d'accord avec la sanction proposée par M. Rozier. Il n'y avait aucune volonté d'acte d'anti jeu de la par d'Alan Brazo qui a toujours été un joueur correct.

DAKH63 Il y a 18 jours Le 16/05/2024 à 20:50

Donc lorsque le plaqué baisse la tête, le plaqueur n'a plus l'obligation de se baisser sous la ligne des épaules et de mettre les bras au placage ? .... je vous invite à lire la règle du placage à l'occasion...

AlainB07 Il y a 17 jours Le 17/05/2024 à 09:52

Belleau n'a jamais été en mesure de maîtriser le ballon et, à 5m du choc avec le bras de Fa'aso'o, aurait du arrêter son action. M. Rozier devait l'interpréter ainsi !

DAKH63 Il y a 17 jours Le 17/05/2024 à 10:18

Si je suis ton raisonnement, les plaqueurs aussi auraient dû arrêter leur action puisque Belleau n'avait plus le ballon. On a donc 2 fautes voire 3 fautes au sens strict de la règle : placage haut, placage sans les bras et placage sans ballon. Un en avant n'annule pas un acte de jeu déloyal qui suit. Une autre interprétation aurait pu être faite avec 2 cartons jaunes ou même un jaune et un rouge.