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Débat Macron-Le Pen : «C’est au président de la République de décider des modalités de son implication», estime Valérie Hayer

Alors que Marine Le Pen veut débattre avec Emmanuel Macron seulement après les européennes, la tête de liste du camp présidentiel y voit la preuve de son «absence de compétence sur les enjeux européens».

Jusqu’ici l’apanage de l’élection présidentielle, le duel télévisé entre Marine Le Pen et Emmanuel Macron pourrait se réinstaller dès l’automne prochain. «Il serait très utile que je puisse débattre avec le président en septembre sur ce qu’il compte faire des trois longues années qui lui restent» à la tête de l’État, a déclaré la double finaliste à la présidentielle à l’AFP ce dimanche. Déjà éprouvé à l’occasion du second tour des présidentielles de 2017 et 2022, l’affrontement aurait lieu après l’échéance européenne du 9 juin pour laquelle le Rassemblement national est déjà donné gagnant d’après le dernier «rolling» Ifop-Fiducial pour Le Figaro, LCI et Sud Radio, avec 32% d'intentions de vote. «Je trouve contradictoire de proposer un débat de présidentielle alors que (le camp macroniste) nous reproche en permanence de nationaliser le débat», s’est justifié Marine Le Pen. S’il «y pense» d’après La Tribune Dimanche, Emmanuel Macron n’a pas encore acté sa décision.

«C’est au président de la République de décider des modalités avec lesquelles il s’impliquera dans cette élection», a rappelé Valérie Hayer sur RTL ce lundi matin. À la peine dans les sondages, la tête de liste du camp présidentiel veut croire qu’une intervention du chef de l’État dans la campagne viendra gonfler les quelque 17% de voix dont elle est pour le moment créditée. La Mayennaise l’assure, le chef de l’État «est un atout dans cette campagne». «Le président de la République, le premier ministre, l’ensemble des membres du gouvernement, l’ensemble des militants et des élus locaux sont à mes côtés dans cette campagne, et c’est une chance», s’est-elle encore targuée alors que Gabriel Attal doit affronter la tête de liste du RN, Jordan Bardella, lors d’un débat télévisé le 23 mai. Quant au souhait de Marine Le Pen d’organiser un débat avec le président de la République après les européennes, Valérie Hayer n’y voit que la démonstration de «son absence de compétences sur les enjeux européens».


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137 commentaires
  • Calixte69

    le

    Hé Manu,on fait un débat? Pourquoi faire?
    Euh…

  • Michel Trophimovitch

    le

    Sans alliance à droite, le RN de Mme le Pen échouera pour la Nième fois ! Les électeurs bien naïfs qui auront voté pour cette dame se retrouveront gros-jean comme devant ! Avec cette dame, la mouvance macronienne a encore de beaux jours devant elle ! OUI, une fois de plus, RECONQUETE a raison !

  • Letchee

    le

    Macron agit en chef de parti et non en chef d’état s’il participe à un débat pour les élections européennes. Pas sûr d’ailleurs que ça aide le dit parti !

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