La Forme de l'Eau - Andrea Camilleri - Babelio
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Commissaire Salvo Montalbano tome 1 sur 13

Serge Quadruppani (Traducteur)
EAN : 9782266142953
256 pages
Pocket (05/01/2007)
3.7/5   333 notes
R�sum� :
Un employ� de voirie d�couvre un matin au Bercail ��lieu de plaisirs nocturnes de la ville�� un pendentif en or et, � proximit�, un cadavre dans une voiture de luxe. Il s'agit de l'ing�nieur Silvio Luparello, r�cemment nomm� responsable du parti politique D�mocratie chr�tienne. Son ami et avocat Pietro Rizzo est pr�venu, ainsi que le commissaire Montalbano. Selon la rumeur, Luparello �tait impliqu� dans une affaire de pots de vin et Rizzo lui servait d'interm�diaire... >Voir plus
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sur 333 notes
En bon �crivain, Camilleri sait l'importance de la forme.
En bon flic, Montalbano sait qu'il faut se m�fier de la forme.

Une mort accidentelle, c'est comme l'eau qui �pouse la forme qui la contient. Autant de recipients, autant de formes.. On peut tout lui faire dire, m�me ce qu'elle n'est pas.

Alors,� quand deux g�om�tres au ch�mage devenus par n�cessit� �boueurs du Bercail, un site industriel abandonn� devenu point de rencontre de la p�gre et de la prostitution, quand ces deux g�om�tres d�class�s� d�couvrent le cadavre de l'ing�nieur Luparello, homme d'influence et de pouvoir, en bien honteuse posture, Montalbano, malgr� les experts qui concluent � une mort naturelle, malgr� les pressions politiques, religieuses et hi�rarchiques qui le pressent de fermer ce dossier scandaleux, tra�ne les pieds et "rousine" dans son coin.

� cause de la forme de l'eau.

�Et quand, fermant enfin� le dossier, au grand soulagement de tous, il� trouve une explication, comme Hercule Poirot, il l'expose � sa hi�rarchie.� La voil� rassur�e.

L'eau est rentr�e au bocal sans faire de vagues.

C'est mal la conna�tre et surtout mal conna�tre Montalbano.�
Montalbano n'est pas- fort heureusement- Hercule Poirot.

Communiste, il est, Montalbano,-voil� que je me mets � parler comme ceux de Vig�ta - la forme de l'eau sicilienne m'aurait-elle capt�e � son tour?-� lui qui pr�f�re aller aider les ch�meurs qui paralysent la gare plut�t que d'aller pr�ter main forte aux carabiniers.

Et pour habiller l'eau, il sait y faire, Montalbano.� Pour �a, il faut parfois jouer � Dieu le p�re� et forcer la main au destin.Un dieu de quatri�me zone, mais un dieu quand m�me.

C'est� ce que lui fait remarquer la douce Livia, sa ma�tresse quand Salvo - le beau pr�nom du commissaire-� lui livre, enfin, sur l'oreiller, le secret des formes de l'eau.
.
Le premier Montalbano de Camilleri.

Tout y est d�j� : Montalbano, humain, ironique , ind�pendant et observateur;� l'indic' pr�cieux, le fid�le acolyte du milieu-� l'in�narrable� Geg�- ,� les personnages du commissariat, les femmes de Montalbano, Livia, Anna et Ingrid. Une eau vive, jaillissante, celle du premier cercle .

Plus loin, l'eau est glauque, et a tout du marigot:� magouilles politico mafieuses, jeux de sexe, jeux d'argent, jeux de� pouvoir. Jeux de mort.

Et puis il y a l'eau mythique, la mer qui entoure Trinacra, le triangle� -� cette Sicile br�l�e, volcanique, pleine de chaleur et de passions.

Et , prise dans ce triangle, il y a Vig�ta,� petite ville parcourue de tensions, agit�e de pulsions, fr�missante de cancans- entour�e de silence.

Et d'eau.

Encore elle,� trompeuse et polymorphe.
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Je remercie Realita18 pour cette pioche (F�vrier). Je pensais qu'il s'agirait d'une relecture car j'ai plusieurs Andrea Camilleri dans ma biblioth�que mais en d�finitive, celui-ci fait parti des quelques rares que je n'ai encore pas lu. J'avais d�couvert cet auteur avec un ami qui jetait une partie de sa biblioth�que pour cause de d�m�nagement et pas la possibilit� de l'amener ni de la donner avec les bouquins qu'elle contenait.

J'avais oubli� le style tr�s particulier de cet auteur avec ses phrases � rallonge et ses noms typiquement siciliens. J'appr�cie beaucoup la s�rie tv diffus�e sur FR3 l'�t�. du coup, pour les dialogues, je les ai lu en y rajoutant l'accent sicilien. L'auteur a sa fa�on bien � lui de nous faire baigner dans l'atmosph�re d'un petit village sicilien avec ses traditions pas toujours communes aux autres pays. Un vrai r�gal pour ma part�!! Ce roman nous d�voile une enqu�te qui n'en est pas une pour ce cher commissaire qui voulait juste d�couvrir le fin mot de toute cette histoire qui avait �veill� sa curiosit�, et la mienne. Tout commence pourtant par la banale mort naturelle d'un politique local dans un endroit insolite et qui ne correspond pas du tout � l'image que se donnait ce personnage. Une enqu�te toute simple en apparence et qui va se r�v�ler plus compliqu�e que pr�vu apr�s recherche d'indices et d�nouement � la mode Hercule Poirot en version sicilienne.

Comme vous l'aurez compris, cette pioche a �t� une excellente lecture qui m'a permis de renouer avec ce cher commissaire Montalbano. Je trouve d'ailleurs dommage que cet auteur ne soit pas plus connu car il vaut le d�tour avec son atmosph�re typiquement sicilienne et sa fa�on de r�soudre les enqu�tes. Si vous �tes amateurs de polars, je vous conseille tr�s fortement de d�couvrir Andrea Camilleri et son commissaire Montalbano. Pour ma part, il me semble qu'il m'en reste encore quelques uns � lire ou � relire dans ma PAL.

Sur ce, bonnes lectures � vous :-)
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Cela faisait un bon moment que j'avais envie de d�couvrir les aventures du commissaire Montalbano et surtout la plume r�put�e d'Andrea Camilleri.
Et voil�, j'ai tourn� la derni�re page ce matin et j'avoue que j'ai �t� surtout sous le charme du style de l'auteur.
Je ne rentrerais pas plus en d�tail sur la qualit� de la traduction de Serge Quadruppani, d'autres babelionautes l'ont d�j� tr�s bien fait.Il est vrai que cela donne une dimension � l'histoire fort singuli�re et nous permet de nous transporter sans probl�me en Sicile.
J'ai donc d�couvert avec ce premier �pisode de la s�rie qui compte pr�s de trente �pisodes, un nouveau policier. Il est vrai qu'il m�rite le d�tour, ce commissaire Salvo Montalbano, qui sous ses airs de ne pas y toucher, est � l'affut des moindres d�tails permettant � l'enqu�te de progresser�
Je reste avec un petit sentiment de n'avoir pas su compl�tement appr�cier ma lecture. Je me demande si � force de lire des polars majoritairement anglo-saxons, je n'ai pas inconsciemment �t� d�rout�e par l'environnement tr�s diff�rent de la Sicile qui sert de d�cor � Montalbano ?
Une chose est sure, je r�essayerais dans quelques temps de lire une autre aventure de ce commissaire dont les valeurs humaines sont ind�niables. Et retrouver la plume de cet auteur sera de toute fa�on un plaisir.


Challenge Mauvais Genres 2022
Challenge Multi-D�fis 2022
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La forme de l'eau, premier roman d'Andrea Camilleri mettant en sc�ne le Commissaire Salvo Montalbano a �t� publi� en Italie en 1994.
L'action se d�roule � Vig�t�, dans les ann�es 1990. Vigata, ville imaginaire de Sicile, est en fait Porto Empedocle, ville natale de Camilleri.
Sans emploi, deux jeunes g�om�tres au ch�mage, Pino Catalano et Saro Montaperto exercent le m�tier de � ramasse-poubelles � � Vigat�. En nettoyant le Bercail, terrain vague malfam�, qui sert de lieu de rencontres aux traffics en tous genres de Vigat�, Saro d�couvre un collier d'une grande valeur. Son fils est malade, et il ne peut faire face aux soins m�dicaux, il ne dit rien et empoche le collier. Quelques m�tres plus loin, Pino et Saro d�couvrent � l'int�rieur d'une automobile de luxe le cadavre de l'Ing�nieur Luparello, personnalit� politique en vue de la ville ; ils pr�viennent Ma�tre Rizzo, avocat de renom, ami de Luparello qui ne para�t pas �tonn�, et leur demande de faire leur devoir � ce qui, pour eux, signifie contacter le Commissaire Montalbano.
Appel� sur les lieux,le Docteur Pasquano, m�decin l�giste est formel, il s'agit d'une mort naturelle, une crise cardiaque a emport� l'Ing�nieur Luparello, alors qu'il se trouvait, en galante compagnie, dans le terrain vague� Montalbano a besoin d'informations plus pr�cises�. Et l'informateur en question n'est autre que son ami d'enfance, Geg�, qui exerce entre autres activit�s celle de souteneur au Bercail. Geg� rapporte le t�moignage de deux de ses prot�g�es, qui ont vu la voiture de l'Ing�nieur Luparello arriver, se garer, et en sortir une jeune femme qui s'est rapidement �loign�e � il explique �galement � Montalbano qu'un collier d'une grande valeur semble avoir �t� perdu au Bercail� les pr�teurs sur gages sont en alerte�.
Montalbano rencontre la Signora Luparello, qui pense que son mari a �t� attir� dans un guet-apens et qu'il est mort d'une crise cardiaque. Elle est persuad�e que tout n'est qu'une mise en sc�ne r�alis�e par les ennemis politiques de son mari, destin�e � le discr�diter. Il ne faut pas s'arr�ter � la forme qu'ils ont fait prendre � l'eau �, ajoute-t-elle, expliquant � Montalbano que l'eau, par d�finition, n'a pas de forme �. L'Ing�nieur Luparello disposait d'une maison discr�te pour ses rendez-vous, pourquoi se serait-il rendu au Bercail, au risque de se faire reconna�tre ?
Et l'enqu�te progresse, on apprend que le collier est celui d' Ingrid Sjostrom, belle-fille du Docteur Angelo Cardamone, opposant politique � l'ingenieur Luparello� tout d�signe la jeune su�doise comme la coupable id�ale� mais pourquoi ? l� encore, Montalbano se m�fie de la forme de l'eau�.
L'enqu�te s'acc�l�re�. Et trouve son d�nouement tragique, alors que Montalbano est parti � G�nes retrouver Livia sa fianc�e.

Mais Montalbano a toujours �t� � la manoeuvre, jouant, comme le dit Livia sa fianc�e, "le r�le d'un dieu de quatri�me ordre, mais d'un dieu qui tombe juste" pla�ant l'arme du crime au bon endroit, cachant les preuves voulant incriminer Ingrid, permettant au g�om�tre de faire soigner son fils en n�gociant avec le propri�taire du collier....

La forme de l'eau� premier roman dans lequel nous faisons connaissance avec le Commissaire Montalbano. Comme le dit Pino "le commissaire, au contraire, �tait de Catagne, il s'appelait Salvo Montalbano, et quand il voulait comprendre quelque chose, il comprenait".
Ce roman peut para�tre un peu d�routant au premier abord ; les personnages, le langage, tout semble peut �tre un peu trop "exotique", et � la fois trop simple, un roman policier comme les autres, sans grande �paisseur ?

Ce serait, selon moi, mal conna�tre Camilleri� dans La forme de l'eau, on trouve d�j�, �bauch�s, des aspects chers � l'auteur qui vont prendre tout leur sens au fur et � mesure de la parution des autres romans.

Le personnage de Montalbano est esquiss�, mais on ressent d�j� son humour, son sens de la d�rision, son humanit�, son aspect proprement "sicilien". Les personnages f�minins, Livia et Ingrid sont d�j� pr�sents. du commissariat, on rencontre Mimi et Fazio, bien camp�s dans leur r�le.
Vig�ta, ou Porto Empedocle, la Sicile, la s�cheresse de ses paysages, sa beaut�, ses paradoxes, ses magouilles politiques, constitue tout un ensemble mis en valeur par le langage propre � Camilleri ; toutes les nuances sont respect�es gr�ce � la traduction de Serge Quadruppani.
Il s'agit d'une toute premi�re plong�e dans l'univers de Camilleri.... une rencontre avec un Commissaire hors du commun, incarn� � l'�cran par l'acteur Luca Zingaretti�










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Avant de s'occuper de l'intrigue sicilienne, il faut pr�senter Andrea Camilleri qui fut d'abord po�te, puis metteur en sc�ne pour le th��tre puis se fit connaitre avec ce premier roman policier qui devait entrainer la renomm�e de son commissaire Salvo Montalbano !
A Vig�ta ( Porto Empedocle : lieu de naissance de l'auteur ) , le commissaire Montalbano est appel� pour le d�c�s de l'ing�nieur Laporello dans sa BMW et, d'apr�s le l�giste Jacomuzzi : il s'agirait d'un simple arr�t cardiaque provoqu� suite � un rapport sexuel !
Mais, cette voiture est dans un terrain vague : le Berca�l qui accueille tous les d�chets physiques et humains + la drogue + la prostitution de la ville, avec � sa t�te : Geg� qui contr�le ce territoire en pr�levant un pourcentage sur ces activit�s florissantes ! ! !
Le commissaire Montalbano qui pense que le v�rit� est comme la forme de l'eau puisque cette derni�re n'en a pas !!! il va tenter en 48 heures de trouver qui est l'assassin et, qui a d�rob� le collier en or serti de brillants qui a disparu. Comment un grosse auto a pu arriver par le lit du Canneto ? Qu'ont vu les 2 " ramasse-poubelles " qui �taient sur les lieux ? Pourquoi ont ils appel� en priorit� ma�tre Rizzo qui est en m�me temps l'avocat de l'ing�nieur Laporello et celui de son successeur dans leurs magouilles politico-mafieuses ? Qui est cette femme qui " baisait "dans l'auto et pourquoi elle est partie aussi rapidement ?
Le commissaire connait bien les habitants de Vig�ta, leurs d�fauts, leurs faiblesses y compris Geg� son camarade de classe, le journaliste Nicol� Zito...et, les affid�s de la mafia.
C'est un flic humain, r�veur, bon vivant qui enqu�te de fa�on anarchiste en observant les moindres d�tails, d'autant qu'entretemps le fameux avocat Rizzo a �t� tu� !
Un roman policier truculent, malin et f�roce dans une langue italo-sicilienne aussi savoureuse que la cuisine locale !
L.C th�matique de septembre 2022 : un polar avec un h�ros r�current.
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Citations et extraits (41) Voir plus Ajouter une citation
- Montre-moi ton permis de s�jour.
Comme sous l'effet de la frayeur, la femme laissa tomber la serviette, levant les mains pour se couvrir les yeux. Longues jambes, taille �troite, ventre plat, seins hauts et fermes, une vraie femme comme celles qui se voyaient dans les publicit�s � la t�l�vision. Au bout d'un instant, devant l'attente immobile de Fatma, Montalbano se rendit compte qu'il ne s'agissait pas de peur, mais d'une tentative pour trouver le plus �vident et le plus pratique des arrangements entre un homme et une femme.
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- Et cela ne signifie qu'une chose;
- Laquelle ? lan�a le commissaire, impressionn� par ce lucide et impitoyable examen, men� sans verser une larme, comme si le mort f�t une vague connaissance.
- .. Je vous le r�p�te, c'est un acte criminel contre l'image de mon mari, � demi r�ussi. Ils voulaient en faire un porc � donner en p�ture aux porcs � un moment quelconque. S'il n'�tait pas mort, c'�tait mieux, avec ce qu'ils avaient sur lui, il aurait fait ce qu'ils voulaient. Mais le plan a en partie r�ussi : tous les hommes de mon mari ont �t� exclus du nouveau directoire. Seul Rizzo s'en est tir�, il a m�me progress�.
- Comment est-ce possible ?
- Cela, c'est � vous de le d�couvrir, si vous en avez envie. A moins que vous ne vous arr�tiez � la forme qu'ils ont fait prendre � l'eau.
- Je ne comprends pas, excusez-moi.....
- J'avais un ami, fils de paysan, plus jeune que moi. Moi, j'avais une dizaine d'ann�es. Un jour, je vis que mon ami avait mis sur le bord d'un puits une �cuelle, une tasse, une th�i�re, une bo�te � lait carr�e, toutes pleines d'eau � ras bord, et qu'il les observait attentivement. "Qu'est-ce-que tu fais", je lui demandai. Et lui, � son tour, me posa une question : "Quelle est la forme de l'eau ? Mais l'eau n'a pas de forme ! dis-je en riant. Elle prend la forme qu'on lui donne".
Ils se mirent en route dans la direction du village, et du commissariat. Aller chez les carabiniers, �a ne leur �tait m�me pas pass� par l'antichambre du cerveau, ils �taient command�s par un lieutenant milanais. Le commissaire, au contraire, �tait de Catagne, il s'appelait Salvo Montalbano, et quand il voulait comprendre quelque chose, il comprenait.
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- Dis-moi la v�rit�, Fazio : on lui avait crev� les pneus ?
- Oui.
- Et Gallo a pas reluqu� avant, comme je vous ai recommand� mille fois de le faire ? Vous voulez le comprendre, oui ou non, que nous crever les pneus, c'est le sport national de ce putain de pays ?
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- Tu le savais que dans cette maison, il y avait un pistolet?
- Oui.
- Et tu l'as laiss� l�?
- Oui.
- Tu t'es fait monter en grade tout seul, hein? demanda Livia apr�s avoir observ� un long silence. Du grade de commissaire � celui de Dieu, un dieu de quatri�me ordre, mais un dieu.
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Certains personnages ont la vie dure, traversant les ann�es comme si auteurs et lecteurs ne pouvaient pas les quitter. Harry bosch, le fameux d�tective de L.A., est de ceux-l�, cr�� en 1992 par Michael Connelly. Deux ans plus tard, Andrea Camilleri donnait naissance � son fameux commissaire sicilien Montalbano. Que deviennent-ils ? Leurs nouvelles aventures, qui viennent de para�tre, valent-elles encore le coup ? Quant � Don Winslow, l'auteur de la fameuse trilogie La griffe du chien, il publie un recueil de six novellas dont deux remettent en sc�ne les h�ros de ses plus anciens romans. Alors ? On a lu, on vous dit tout.
Incendie nocturne de Michael Connelly, traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Robert P�pin, �d. Calmann-L�vy. Le man�ge des erreurs d'Andrea Camilleri, traduit de l'italien (Sicile) par Serge Quadruppani, �d. Fleuve noir. Le prix de la vengeance de Don Winslow, traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Isabelle Maillet, �d. Harper Collins. Vous avez aim� cette vid�o ? Abonnez-vous � notre cha�ne YouTube : https://www.youtube.com/channel/����36Abonnez-vous20����4fHZHvJdM38HA?sub_confirmation=1
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la vie et les polars d'Andrea Camilleri

Andrea Camilleri est n� en Sicile en 1925. Il s'est mis au polar sur le tard, avec un tr�s grand succ�s. C'�tait en :

1985
1992
1994
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