Les écoles

Les lycées militaires de la Défense sont des établissements dispensant un enseignement académique général et technologique, du collège aux classes préparatoires aux grandes écoles militaires et civiles, conforme aux critères de ParcourSup. 

Les écoles militaires © armée de Terre/Défense

École polytechnique

École polytechnique en place sur le site de Satory, le 10 juillet 2018. © Patrick Lopez/armée de Terre/Défense

Fondée en 1794, l’École polytechnique est porteuse depuis ses origines d’une tradition d’excellence scientifique et d’engagement au service de l’intérêt général. Militarisée par Napoléon en 1804, l’école surnommée « l’X » lui doit sa devise, « Pour la patrie, les sciences et la gloire », ainsi que son drapeau. 

Tous les élèves de 1re année du cycle ingénieur polytechnicien de l’X suivent une période de formation humaine militaire ou civile qui contribue à développer l’esprit de défense, le sens du service et la capacité de résilience. L’École polytechnique associe recherche, enseignement et innovation au meilleur niveau scientifique et technologique. À travers son offre de formation variée, l’X forme des décideurs à forte culture scientifique pluridisciplinaire. 

L’École polytechnique est également membre fondateur de l’Institut polytechnique de Paris. L’année 2022 marque le 50e anniversaire de l’ouverture du concours du Cycle ingénieur polytechnicien aux femmes. Le bloc défilant est composé de 320 personnes incluant le chef de corps, la garde au drapeau (six élèves), le commandant de la promotion X2021, 12 cadres et 300 élèves.

École spéciale militaire de Saint-Cyr

École Spéciale Militaire de Saint-Cyr © armée de Terre/Défense

La devise de l’École spéciale militaire de Saint-Cyr (ESM), « Ils s’instruisent pour vaincre », traduit l’esprit de cette glorieuse école fondée en 1802 par Napoléon, Premier consul.

Grande école d’enseignement supérieur, l’ESM forme des officiers destinés à encadrer et à commander les unités opérationnelles de l’armée de Terre et de la Gendarmerie nationale. Ces futurs officiers reçoivent durant trois ans une formation militaire dense et un enseignement académique pluridisciplinaire de haut niveau. Ainsi, par progressivité et complémentarité de sa formation, le jeune élève officier devient d’abord un soldat, puis un meneur d’hommes et enfin un officier conscient de la complexité du monde et de la singularité de ses responsabilités, capable de décider et d’agir dans l’adversité. À l’issue de leur scolarité, les élèves se voient attribuer un diplôme master 2 et un titre d’ingénieur pour les élèves ayant suivi la filière scientifique. Les officiers élèves de la promotion Capitaine Anjot défilent sous l’autorité du colonel Thomas Riou, commandant le 1er bataillon de l’École spéciale militaire de Saint-Cyr.

École militaire interarmes

École militaire interarmes © armée de Terre/Défense

Créée en 1961, l’École militaire interarmes (EMIA) constitue l’école du mérite et de la promotion interne, chère à l’armée de Terre. Unique en Europe, elle offre en deux ans une formation de niveau licence à des officiers issus du corps des sous-officiers et des engagés volontaires de l’armée de Terre. Les élèves officiers de l’EMIA reçoivent une formation militaire et un enseignement académique dont l’esprit est marqué par la référence permanente à la spécificité du métier de soldat et par la prise en compte de la dimension internationale exigée par les engagements militaires de la France. Ces élèves officiers sont destinés à encadrer les unités opérationnelles de l’armée de Terre, puis à assumer des responsabilités croissantes au sein des états-majors. Fidèle à sa devise « Le travail pour loi, l’honneur comme guide », l’école a formé à ce jour plus de 35000 officiers. Les officiers élèves de la promotion Général Éblé défilent sous l’autorité du lieutenant-colonel Laurent Luisetti, commandant l’École militaire interarmes.

École militaire des aspirants de Coëtquidan

Le 6 juillet 2021 à l'AMSCC se tient une cérémonie pour la création de l'école militaire des EMAC. © C. Nommick/Armée de Terre/Défénse

Créée en 2021, l’École militaire des aspirants de Coëtquidan (EMAC) forme les officiers sous contrat et de réserve de l’armée de Terre. L’EMAC est marquée par la diversité des profils recrutés, tous unis par la même volonté de servir. Sélectionnés sur titres après une scolarité dans l’enseignement supérieur et ayant pour la majeure partie une expérience professionnelle, les élèves officiers sous contrat suivent une formation essentiellement militaire d’une année. Ils reçoivent également une formation « culture militaire et art de la guerre » éclairant leur engagement et la singularité du métier des armes. Leur scolarité est sanctionnée par l’attribution d’un mastère spécialisé « commandement et leadership ». Ces élèves officiers sont destinés à encadrer les unités opérationnelles de l’armée de Terre, puis à assumer des responsabilités croissantes au sein des états-majors. Les aspirants portent la tenue prestige bleu horizon, rappelant la filiation historique avec les officiers de réserve qui se sont illustrés pendant la Grande Guerre. La promotion Général Bellec défile sous l’autorité du lieutenant-colonel Louis-Marie Levacher, commandant l’École militaire des aspirants de Coëtquidan.

École nationale des sous-officiers d’active

Le mardi 6 juillet 2021 à l' AMSCC sse tient une cérémonie pour la création de l'école militaire. © C..Nommick/Armée de Terre/Défénse

Créée en 1963 et implantée à Saint-Maixent, l’École nationale des sous-officiers d’active (ENSOA) est la « maison mère » des sous-officiers de l’armée de Terre. La principale mission de l’ENSOA est de former des jeunes de 18 à 30 ans pour en faire les chefs de contact dont l’armée de Terre a besoin, au profit des unités d’active comme de celles de réserve. Pour ce faire :

  • la formation générale de 1er niveau (FG1), ou formation initiale, a pour but de faire acquérir au futur sous-officier les compétences et l’aptitude pour commander, instruire et éduquer un groupe d’une dizaine d’hommes. Elle dure huit mois pour les engagés volontaires sous-officiers et quatre mois pour les élèves sous-officiers ;
  • la formation générale de 2 e niveau (FG2), composée d’une période d’enseignement à distance de cinq mois suivie d’un stage de perfectionnement de trois semaines, donne aux sous-officiers plus anciens les connaissances théoriques, les méthodes de réflexion et les outils d’aide à la décision nécessaires pour remplir les fonctions de chef d’une trentaine d’hommes (chef de section).

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