Extrait de "
Nathan le Sage"
"
Nathan le Sage" de
Gotthold Ephra�m LESSING est actuellement mis en sc�ne � la Com�die Fran�aise par Alexander LANG. - Extrait de la pi�ce "
Nathan le Sage", interpr�t� par Thierry HANCISSE.
L'homme qui r�fl�chit cherche des raisons pour s'interdire d'agir.
NATHAN LE SAGE, Acte II, Sc�ne 8.
L'homme qui ne peut tout � trac d�cider de vivre pour lui-m�me restera � jamais l'esclave des autres.
NATHAN LE SAGE, Acte II, Sc�ne 8.
LE TEMPLIER : Un templier aimer une jeune juive !...
DAJA : Cela semble en effet un peu fou. � Mais il y a parfois dans les choses moins de folie que ce que nous y mettons, et il ne serait pas si extraordinaire que le Seigneur nous attir�t � lui par des voies que l'homme sens� n'emprunterait pas de lui-m�me sans r�ticences.
Acte III, Sc�ne 10.
LE TEMPLIER : Le regard scrutateur trouve souvent davantage qu'il ne souhaitait trouver.
Acte II, Sc�ne 7.
RECHA : Seul le sang fait-il le p�re ? Rien que le sang ?
[...]
SALADIN : Non, le sang, le sang seul ne fait pas le p�re, il s'en faut de beaucoup ! C'est � peine s'il fait le p�re d'un animal ! Tout au plus donne-t-il le droit de s'arroger, le premier, le nom de p�re !
Acte V, Sc�ne 7.
NATHAN : Je sais comment pensent les hommes bons, et que tous les pays portent des hommes bons.
LE TEMPLIER : Avec tout de m�me des diff�rences, j'esp�re !
NATHAN : Certes ! De couleur, de v�tement, d'allure.
LE TEMPLIER : Et, �� et l�, quelque chose de plus ou de moins.
NATHAN : Diff�rence n�gligeable !
Acte II, Sc�ne 5.
SALADIN : Puisque tu es sage, dis-moi donc � quelle foi, quelle loi t'a sembl� la plus lumineuse ?
NATHAN : Sultan, je suis juif.
SALADIN : Et moi, un musulman. Entre nous : le chr�tien. � De ces trois religions, une seule peut �tre la vraie. � Un homme comme toi ne reste pas fix� l� o� le hasard de la naissance l'a jet� ; ou bien, s'il y reste, c'est apr�s examen, par raison, par choix. Eh bien ! Livre-moi les fruits de ton examen. Fais-moi entendre les raisons que je n'ai pas eu le temps de creuser moi-m�me. Fais-moi savoir � en confidence, s'entend � le choix de ces raisons ont d�termin�, et je le ferai mien.
Acte III, Sc�ne 5.
LE DERVICHE : On dit qu'il n'est pas bon que les princes soient des vautours parmi des charognes. Mais s'ils sont des charognes parmi des vautours, c'est dix fois pire.
Acte I, Sc�ne 3.
LE TEMPLIER : Quand bien m�me nous l'avons reconnue, la superstition dans laquelle nous avons grandi ne perd pas pour autant son pouvoir sur nous. � Se gausser de ses cha�nes n'est pas un gage de libert�. [...] La pire superstition est de tenir la sienne pour la plus supportable...
Acte IV, Sc�ne 4.
SALADIN : D'une seule bonne action, f�t-elle n�e de la seule passion, d�coulent tant de bonnes actions !
Acte III, Sc�ne 7.