À l’occasion de la sortie de son prochain album en juin prochain et de la reprise du titre Sang pour Sang de Johnny Hallyday, et du clip de cette chanson père-fils pour lequel il a mis en scène son fils Cameron, David Hallyday était l’invité de Yann Barthès dans Quotidien, le 24 avril 2024.

Le chanteur de 57 ans a pu s’épancher au sujet de son père et se remémorer certains moments passés avec lui.

Des conversations aux sujets "forts"

Au cours de cet entretien, la chanson Il ne faut pas me ressembler de Johnny Hallyday, sortie en 1981, est lancée sur le plateau de Quotidien. Interrogé sur la véracité du titre, comme un message de son père adressé à lui, David Hallyday lève le voile sur l’homme derrière le rockeur.

"Non, non ! Je pense qu’il était fier de qui il était aussi. On a tous une zone d’ombre chacun d’entre nous, ce n’est pas un être exceptionnel de ce côté-là. On est tous un peu pareil. Il ne me l’a jamais dit comme ça, mais on a parlé de choses un peu fortes", explique le chanteur.

Car David Hallyday se souvient aujourd’hui de ces mots échangés avec son père au cours de divers discussions dont les sujets étaient illimités.

Un moment privilégié à deux

Ces conversations profondes sont survenues il y a de nombreuses années. David Hallyday ne les situent plus exactement dans le temps. Il ne garde que les confessions du célèbre rockeur, qui s’adressait à lui en tant que père.

Vidéo du jour

"On parlait de tout et de rien, surtout quand on était tous les deux. C’était quelqu’un de très pudique et moi aussi, donc on se trouvait bien tous les deux qu’il n’y avait personne autour et quand on pouvait se sentir plus libre de se dire les choses. C’est plus facile quand on est deux qu’à plusieurs", estime-t-il.

Une légèreté partagée en duo, donc, pour se repentir quelques fois. "On parlait de la vie, de nos ressentis sur les choses, parfois il pouvait me parler d’une chose et continuer avec une autre en me disant : ‘j’ai fait ça, j’ai regretté ça’ et je lui répondais : ‘Moi aussi, mais qu’est-ce qu’on va faire ?’ Il faut qu’on avance quoi !", explique-t-il en riant.