ELLE. Vos parents étaient journalistes, comment avez-vous réussi à échapper à l’atavisme familial ?

Sophie Mourousi. J’ai toujours eu envie de devenir comédienne ! J’ai suivi une formation classique, notamment au cours Florent et je fais de la mise en scène. Ces pastilles pour Paris Première ne sont pas ma première expérience télé car je participe souvent à des séquences dans « Groland ».

ELLE. combien de fois par jour vous demande-t-on : « Vous êtes sa fille ? », et que répondez-vous ?

Sophie Mourousi. On me demande plutôt si je suis sa petite-fille... Quand je dis que je suis sa fille, on ne me croit pas, alors j’aime bien répondre «En fait, je suis son frère !»

ELLE. Laquelle des cinq émissions préférez-vous ?
Sophie Mourousi. Sans doute celle consacrée à l’impertinence, « Quand les humoristes deviennent des stars ». J’ai découvert Jean Yanne et Pierre Desproges, que les gens de ma génération connaissent peu et c’est dommage ! C’est l’avantage de ce programme : on prend le temps de diffuser de vrais extraits, pas des petites virgules comme dans les zappings. J’ai horreur de dire « c’était mieux avant », mais le niveau d’audace et d’humour, dans les années 70, c’était quelque chose !

« 60 ans de télé », Paris Première, cinq épisodes de 52 mn le mercredi à 20 h 45 à partir du 11 mai.
 *En tournée dans « Trilogie du Revoir », de Botho Strauss.

Cet article a été publié dans le magazine ELLE du vendredi 06 mai 2016.

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