Le Masque de chair ou l'univers d'Éric Ambler

My name is Ambler,  Eric Ambler. Un nom qui fige de respect tant Alfred Hitchcock qu'Ian Fleming ou John Le Carré, celui de l'auteur d'une dizaine de romans d'espionnage, dont  Le Masque de Dimitrios, Je ne suis pas un héros ou La Croisière de l'angoisse, qui figurent avec le temps des classiques absolus du genre. Classiques, non par un déploiement forcené de bruit et de fureur, mais par le sens dramatique et venimeux du dialogue, un art tout dostoïevskien de camper des personnages fourbes et pervers et une manière de prendre date avec l'Histoire. Ambler, plusieurs fois adapté à l'écran et auteur de maints scénarios, fut également un antifasciste résolu dont les romans témoignent de la fureur et de l'angoisse des années 30.

Les éditions de l'Olivier nous offrent, en version intégrale et traductions révisées, 4 de ses plus grands livres. Exégèse de François Rivière.

Éditeur et grand amateur des romans ambleriens,  François Rivière qui publie également chez Calmann-Lévy  De l'assassinat considéré comme une affaire de femmes.

À écouter : Les espions de la réalité à la fiction

Chroniques

Hubert Prolongeau :

• Chronique  Cécile Baudin. Son premier roman est repris chez 10/18 et le second,  La constance de la louve, sort aux presses de la cité.
• Revue Flaash

Paloma Hidalgo :

• Véronique Bergen,  Guido Crepax. L'axiome d'Eros (Éd. La Lettre volée)

L’Almanach de l’Étrange de Céline du Chéné

Il est consacré aujourd'hui à l'essai  Les fantômes du lac, mémoires d'un village meurtri, de Manon Gauthier-Faure aux éditions Marchialy.

Manon Gauthier est née en 1988 à Paris. Férue de faits divers dès l'adolescence, elle se spécialise dans ce domaine quand elle entame…