« "Tony Parker Confidentiel", c’est l’histoire d’une folle envie de gagne et de réussir », raconte Alessandra Sublet
INTERVIEW« "Tony Parker Confidentiel" est l’histoire d’une folle envie de réussir »

« "Tony Parker Confidentiel", c’est l’histoire d’une folle envie de gagne et de réussir », raconte Alessandra Sublet

INTERVIEWAlessandra Sublet évoque pour « 20 Minutes » le documentaire « Tony Parker Confidentiel » qui sera diffusé sur TMC ce mardi à 21h15
Tony Parker et Alessandra Sublet dans Tony Parker Confidentiel.
Tony Parker et Alessandra Sublet dans Tony Parker Confidentiel. - MAX MOTION BLACK DYNAMITE
Fabien Randanne

Fabien Randanne

L'essentiel

  • TMC diffuse ce mardi à 21h15 le documentaire Tony Parker Confidentiel.
  • Alessandra Sublet a mis plus d’un an et demi à convaincre le basketteur d’être suivi côté coulisses.
  • « Je voulais que ce documentaire soit accessible à tous. Même si on n’aime pas forcément le basket ou le sport », explique à 20 Minutes la journaliste qui a voulu mettre en avant les valeurs de réussites reflétées par le parcours du sportif.

Après le football, le basket. Un an après avoir produit un documentaire sur Antoine Griezmann, Alessandra Sublet livre ce mardi, à 21h15 sur TMC, un portrait intime de Tony Parker. L’animatrice et journaliste, qui a rencontré la légende de la NBA pour la première fois en 2011, raconte à 20 Minutes comment elle l’a convaincue de se prêter au jeu de ce Tony Parker Confidentiel qui impliquait de le suivre pendant plusieurs mois, entre la France et les Etats-Unis, entre ses cercles professionnels et familiaux.

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Pourquoi avez-vous choisi de consacrer un documentaire à Tony Parker ?

Ce que j’aime dans le documentaire, et dans l’exercice du portrait, c’est mettre en avant des destins extraordinaires. Il y a des figures publiques qui ont un parcours tellement exceptionnel qu’il est important de les montrer pour dire que la réussite est accessible à tout le monde à partir du moment où on en a envie et à force de passion et de travail. Ce sont des valeurs essentielles à mes yeux. Par les temps qui courent, un programme comme celui-ci, ça fait du bien je trouve. On a besoin de valeurs positives, de voir que les choses peuvent être roses aussi de temps en temps.

Tony Parker a été facile à convaincre ?

Au départ, il n’était pas très convaincu parce qu’il est plutôt humble. Il disait : « Mais rentrer chez moi, pourquoi ? Qu’est-ce que tu veux que les gens découvrent ? » Je voulais que les gens voient qu’on peut partir de rien et arriver au sommet, pour les jeunes générations c’est important. Il a commencé à gamberger, on s’est vu de façon aléatoire pendant un an et demi. Un jour il a fini par me dire : « Ecoute, dans un an, je prends ma retraite, c’est confidentiel mais si tu veux on commence à tourner le doc maintenant ». Cela a dû participer à son envie de transmission.

Vous apparaissez à plusieurs moments dans le documentaire, vous l’accompagnez dans les lieux qui comptent pour lui et vous l’interviewez même dans sa piscine ? C’est pour faciliter les confidences ?

Oui, ce n’est pas pour faire ma maligne et me mettre en valeur. Effectivement ça aide l’interlocuteur à se confier plus facilement. On a fait des interviews « posées » avec Tony qui n’ont pas du tout la même saveur que quand elles sont incarnées. Comme j’avais essayé de le convaincre, pendant des mois il y avait une confiance qui s’était installée. Tony Parker est un très bon orateur, il a l’habitude des interviews, mais plutôt sous l’angle sportif. Il est pudique. Donc il pouvait se livrer sur des choses plus intimes, qui lui tiennent davantage à cœur, qu’à un journaliste qu’il n’aurait jamais rencontré. Et puis, pour des téléspectateurs et téléspectatrices qui ne connaissent pas le basket, avoir une nana qui est un repère pour eux, qui leur permet de se dire « elle est comme moi, elle va apprendre autant que moi je vais apprendre », c’est pas mal. Je voulais que ce documentaire soit accessible à tous. Si on n’aime pas forcément le basket ou le sport, on peut le regarder sans problème parce que c’est l’histoire d’une folle envie de gagne et de réussir.

Vous vous retrouvez face à Michael Jordan pour l’interviewer. Et vous donnez l’impression d’être très à l’aise face à ce mythe vivant…

(Elle rit) Ce n’était pas évident. Tony Parker est comme un gosse à ses côtés. Quand on est arrivés devant Michael Jordan, Tony n’a pas voulu rester, alors je suis restée toute seule (Elle éclate de rire). Michael Jordan est une vraie star, avec beaucoup d’empathie, qui te met tout de suite à l’aise. Au bout de cinq minutes, j’avais l’impression de discuter avec quelqu’un que je connaissais déjà très bien Finalement, je ne m’en suis pas trop mal sortie.

Kobe Bryant apparaît aussi dans ce documentaire. Son interview prend une dimension particulière à la suite de son décès en janvier…

On l’a faite mi-décembre. Kobe Bryant faisait partie des amis très proches de Tony, c’est compliqué de faire le docu sans l’avoir. Les mots et les encouragements de Kobe Bryant prennent une tout autre valeur. Tony a beaucoup de mal à voir cette interview pour l’instant. Il n’a pas encore assez de recul pour la voir sans verser une larme.

20 secondes de contexte

L'interview d'Alessandra Sublet a été réalisée par téléphone, le lundi 16 mars 2020.

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