Aya Nakamura : origines, parcours, enfants… ce qu’il faut savoir sur la chanteuse
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Aya Nakamura : origines, parcours, enfants… ce qu’il faut savoir sur la chanteuse

Aya Nakamura au défilé Lancôme, à Paris, en 2023
Aya Nakamura au défilé Lancôme, à Paris, en 2023 © Marechal Aurore/ABACA
Klhoé Dominguez

Depuis le succès de « Djadja », en 2018, Aya Nakamura a enchaîné les tubes. Tubes qui s’exportent partout dans le monde, faisant d’elle l’une des artistes francophones les plus écoutées à l’étranger. Retour sur le parcours de la chanteuse qui a débuté sur les réseaux sociaux.

« Il y a quelques jours, en Espagne, j’ai entendu mon son dans la rue. Ça m’a vraiment surprise », disait Aya Nakamura au « Monde », en 2017. C’était avant le succès phénoménal de « Djadja », et les tubes qui ont suivi. Aujourd’hui, on peut entendre les chansons d’Aya Nakamura partout. Aussi bien dans un supermarché en France que dans une boîte branchée aux États-Unis ou dans un karaoké aux Pays-Bas. Elle est même dans la playlist de Rihanna.

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La recette de son succès : des musiques rythmées et des refrains entêtants dans un style inimitable. « Ce n’est pas du rap, ni du RnB, ni de la variété française… », a déclaré Aya Nakamura à « Vanity Fair », en 2021. Et d’ironiser : « Quand on ne sait pas quoi dire, on dit “pop urbaine”. Ma musique, je la qualifierais de “solaire”. » Et son rayonnement est désormais international. Pas étonnant que son nom circule pour la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris. N’en déplaise aux racistes et autres détracteurs d’Aya Nakamura.

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Aya Nakamura au défilé Schiaparelli, à Paris, en 2024
Aya Nakamura au défilé Schiaparelli, à Paris, en 2024 © Marechal Aurore/ABACA

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Quelles sont les origines d’Aya Nakamura ?

Née à Bamako, Aya Nakamura a passé ses premières années au Mali, avant que sa famille ne vienne s’installer en France. Si elle est arrivée très jeune, elle n’a fait de demande de naturalisation que tardivement, et a obtenu la nationalité française en 2018 seulement. C’est à Aulnay-sous-Bois, en Seine-Saint-Denis, qu’elle a grandi, entre son père, barman à l’aéroport de Roissy Charles de Gaulle, et sa mère, descendante d’une lignée de griots, caste de chanteurs, poètes et conteurs, chantant dans des mariages et des funérailles - en plus de chanter dans la maison -, et ses quatre petits frères et sœurs.

Si la musique a ainsi toujours fait partie de la vie d’Aya Nakamura, elle n’a pas tout de suite voulu en faire une carrière. Elle a commencé par des études dans la mode, à La Courneuve. « Je voulais être modéliste, mais cela a cessé de me plaire, alors j’ai chanté », a-t-elle expliqué au « Monde », en 2017. Dès le début de sa carrière, Aya Nakamura a rendu hommage à ses racines maliennes : en faisant la première partie du chanteur d’origine nigériane Davido au stade Modibo-Kaïta, à Bamako ; en dédiant une chanson à l’artiste malienne Oumou Sangaré ; en partageant la scène avec Cheikh Tidiane Seck ou Mokobé, entre autres.

D’où vient le pseudo d’Aya Nakamura ?

Nakamura n’est pas son vrai nom. La chanteuse s’appelle en réalité Aya Dianoko. Mais, dès ses débuts sur les réseaux sociaux, elle s’est choisi un pseudo, créé à partir de son prénom et du nom Nakamura, une référence à Hiro Nakamura, personnage de la série télévisée « Heroes » (2006-2010), qui a le pouvoir de voyager dans l’espace et dans le temps. Certainement son personnage préféré. À moins que ce soit son pouvoir de téléportation qui la fascine.

Aya Nakamura aux NRJ Music Awards, à Cannes, en 2018
Aya Nakamura aux NRJ Music Awards, à Cannes, en 2018 © Pierre Villard/NMA2018/SIPA

Comment Aya Nakamura a-t-elle débuté dans la chanson ?

À 13 ans, Aya Nakamura a écrit et composé sa première chanson. Chanson qu’elle n’a jamais fait écouter à personne. Des années plus tard, en 2014, c’est grâce à une amie qu’elle a finalement osé faire entendre sa voix et ses créations. Elle était en train de faire le ménage dans la cuisine, quand elle a annoncé à sa copine : « Bon, j’ai écrit une chanson », s’est-elle souvenue auprès de « Vanity Fair ». Elle a accepté de chanter « Karma », a cappella, assise sur le frigo, devant le téléphone de son amie. Une vidéo qu’elle a partagée sur les réseaux sociaux sans s’attendre à un tel succès : des milliers de vues et de pouces bleus.

En 2015, Aya Nakamura a enregistré le titre « J’ai mal », en duo avec Seysey, puis elle a enchaîné avec la chanson « Brisé », qui ont fait des millions de vues sur Youtube. Des succès qui lui ont permis de se faire remarquer par Warner Music, chez qui elle a signé un contrat en 2016. Aya Nakamura, alors âgée de 20 ans, était enceinte de son premier enfant. Une grossesse qu’elle a cachée à la maison de disques : « Sinon ils ne m’auraient jamais signée », a-t-elle glissé à « Vanity Fair ». Son premier album « Journal intime », sorti en 2017, est sacré disque d’or en France. La carrière d’Aya Nakamura est lancée. Mais c’est véritablement en 2018 qu’elle a connu la consécration.

À sa sortie, « Djadja », premier single de son deuxième album, est presque immédiatement devenu le tube de l’été, en France, mais aussi aux Pays-Bas, où il s’est classé en tête des ventes – une première pour une chanson féminine francophone depuis « Je ne regrette rien », d’Édith Piaf, en 1961. Aya Nakamura a continué de faire danser les foules avec son deuxième single, « Copine », en août 2018. Et l’engouement n’est pas retombé : son deuxième album, sobrement intitulé « Nakamura », sorti à l’automne, a confirmé son statut de machine à tubes, notamment grâce aux titres « Pookie » et « La dot ».

Boostée par les vidéos de Neymar, Rihanna ou encore Madonna s’ambiançant sur ses chansons, Aya Nakamura est devenue une star internationale. En 2020, Aya Nakamura était l’artiste féminine francophone la plus écoutée sur Spotify, avec plus de 20 millions d’auditeurs mensuels sur la plateforme de streaming, n’en déplaise à ses (nombreux) détracteurs, très critiques sur les paroles de ses chansons, entre autres. Ce qui n’a pas empêché ses albums suivants, « Aya » (2020) et « DNK » (2023), d’être respectivement double disque de platine et disque de platine.

Est-ce qu’elle écrit les textes de ses chansons ?

Si elle ne compose pas ses musiques, faisant appel à des beatmakers, Aya Nakamura est bien l’auteure de ses textes : « Je n’écris que sur mon téléphone. J’écris souvent à la maison comme je peux écrire au studio. Je reçois les instrus par mail et parfois j’ai des inspirations », a-t-elle expliqué sur le plateau de « Quotidien », en février 2023. Et de répondre aux critiques sur ses textes : « Je n’ai pas de thème, c’est pour ça qu’il y en a qui pensent que j’écris n’importe quoi. Parfois, je vois des critiques du style : “C’est pas français, on comprend rien”, “Mais qui parle comme ça”, “C’est pas des chansons françaises” etc. Alors qu’il y a un tas de personnes qui parlent comme moi et il y a des jeunes qui parlent comme moi. »

Aya Nakamura au festival des Vieilles Charrues, à Carhaix, en 2023
Aya Nakamura au festival des Vieilles Charrues, à Carhaix, en 2023 © Reynaud Julien/APS-Medias/ABACA

Combien d’enfants a-t-elle ?

Aya Nakamura est la mère de deux enfants de pères différents. Il y a d’abord Aïcha, née en 2016 – dont on ne connaît pas l’identité du père -, et Ava, née en 2022, de sa relation avec le producteur de clips Vladimir Boudnikoff. Deux prénoms commençant par un A, comme Aya, et ce n’est pas une coïncidence. Pour sa deuxième fille, elle a choisi le prénom Ava, qui est une fusion de « Aya avec le V de son père », Vladimir, a-t-elle expliqué à ses 3,8 millions d’abonnés sur Instagram.

Quelques mois après la naissance de leur fille, Aya Nakamura et Vladimir Boudnikoff se sont séparés après deux ans de relation. S’accusant mutuellement de violences conjugales, ils se sont retrouvés au tribunal en 2023. La chanteuse et le producteur ont été condamnés par le tribunal de Bobigny à verser 10 000 euros d’amende (pour elle) et 5 000 euros (pour lui) pour « violence réciproques sur conjoint ».

Depuis, rien n’a filtré sur la vie privée d’Aya Nakamura. Célibataire ou en couple ? Sur le plateau de « Quotidien », elle évoquait la difficulté de conjuguer amour et célébrité. « C’est un peu plus compliqué, il faut faire un peu plus attention, il faut plus filtrer. Et en plus quand on est une femme qui a une notoriété, avec l’argent, je pense que ça peut vite faire sentir un homme inférieur. » D’autant plus qu’elle est une femme indépendante : « Je peux faire peur, c’est vrai, j’assume, c’est compliqué de trouver un homme qui se dit : “Ah ouais mais au final, elle, est-ce que je vais pouvoir l’assumer vraiment ?” C’est dur. »

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