L’Australie est une jeune nation sur une terre très ancienne que les Aborigènes furent seuls à parcourir pendant des milliers d’années. Pour exploiter ses richesses, les premiers colons européens durent affronter une nature difficile. La société qu’ils créèrent resta longtemps très anglo-saxonne avant de se tourner résolument vers l’Asie et le Pacifique.

Le socle rocheux de l’Australie actuel commença à se former il y a quatre milliards et demi d’années et, bien que des couches plus récentes l’aient recouvert depuis, dans les lieux comme la région de Pilbara, l’érosion a mis à nu des strates vieilles de trois milliards et demi d’années. Il y a 500 millions d’années, l’Australie appartenait, avec l’Amérique du Sud, l’Afrique, l’Inde et l’Antarctique, à un supercontinent appelé Gondwana. En se divisant, il traversa diverses zones climatiques ; l’intérieur désertique du continent fut pendant un temps une mer peu profonde.

Les premiers migrants

Les premiers hommes à atteindre l’Australie arrivèrent d’Asie par la mer il y a plus de 60 000 ans à une époque où les masses émergées étaient beaucoup plus rapprochées. Ils mirent 25 000 ans à se répandre dans tout le continent et à atteindre la Tasmanie. Ils ne pratiquèrent jamais l’agriculture ni l’élevage et restèrent des chasseurs, des pêcheurs et des cueilleurs. Leurs premiers outils étaient des plus rudimentaires, souvent de simples éclats de roche à peine retouchés.
Cependant, vers 8000 av. J.-C., les Aborigènes avaient inventé le boomerang capable de revenir vers son lanceur et, probablement, les premières pointes denticulées du monde.
Malgré l’apparente simplicité d’un mode de vie resté à l’âge de pierre, les Aborigènes vivaient dans une société complexe basée sur un réseau de clans, pour la plupart nomades, qui comptaient de 50 à 100 membres étroitement apparentés. Il n’existait aucun système formel de gouvernement mais chaque groupe obéissait à des règles et des coutumes strictes sous la direction des hommes les plus respectés, généralement des anciens. La pluralité des cultures aborigènes, 200 langues et environ 800 dialectes, s’appuie sur une tradition homogène qui fait remonter les règles de la société à l’époque de la création du monde, le Dream Time, ou Temps du Rêve. Des fouilles au Lake Mungo ont permis de découvrir les traces de rites funéraires très anciens, y compris ce qui apparaît comme la plus vieille crémation du monde, pratiquée il y 25000ans.

Les théories d'une terre des antipodes

En Europe, on supposait dès l’Antiquité l’existence d’un continent inconnu au sud de l’équateur. Au Ve siècle av. J.-C, 2 000 ans avant la découverte de l’Australie par des Occidentaux, le mathématicien grec Pythagore avança qu’il devait exister des terres australes pour équilibrer celles de l’hémisphère Nord. Vers 150 apr. J.-C, le géographe Ptolémée d’Alexandrie poussa cette spéculation jusqu’à dessiner une carte où figurait un continent entourant l’océan Atlantique et l’océan Indien. La légende alla jusqu’à peupler cette terre des antipodes, située à l’opposé de nos pieds, d’hommes pourvus de pieds à l’envers.
L’Église elle-même n’échappa pas à la polémique. Saint Augustin (354-430) affirma catégoriquement que l’hémisphère Sud ne contenait aucune terre et que tout avis contraire était hérétique. Six siècles plus tard, cependant, en 1086, l’Osma Beatus, une série de cartes illustrant le travail du moine Beatus, représentait sous l’équateur une hypothétique contrée peuplée.
Il fallut attendre le xve siècle et le début des grandes explorations européennes pour que ces théories pussent se vérifier. Financés par le prince Henri le Navigateur (1394-1460), les marins portugais franchirent pour la première fois l’équateur en 1470. En 1488, ils contournèrent le cap de Bonne-Espérance, pointe sud de l’Afrique et, en 1502, ils affirmèrent avoir localisé une terre australe lors d’un voyage d’exploration de l’Amérique du Sud. Le navigateur italien Amerigo Vespucci la décrivit comme un paradis empli d’arbres et d’oiseaux colorés, mais il ne s’agissait pas de l’Australie.
En 1519, une nouvelle expédition portugaise commandée par Ferdinand Magellan fut la première à faire le tour du monde. Aucun dessin des terres explorées n’a survécu, mais des cartes ultérieures montrent la Terre de Feu à la pointe d’une terre au sud des Amériques. Mais celle-ci n’apparaît pas sur les cartes de l’Anglais Francis Drake qui fit lui aussi le tour du monde entre 1577 et 1580. D’autres cartes, dessinées en France, à Dieppe, entre 1544 et 1560, représentaient quant à elles un continent, Java la Grande, au sud-est de l’Indonésie.

La découverte hollandaise

Au xvii siècle, la puissance portugaise en Asie du Sud-est commençait à décliner face à celle des Pays-Bas qui contrôlaient les Indes orientales (Indonésie). En 1606, Willem Jansz, capitaine du Duyfken, longea la péninsule du cap York alors qu’il cherchait la Nouvelle-Guinée qui avait la réputation de regorger d’or. Il trouva cette côte inhospitalière et s’en éloigna rapidement. En 1616, Dirk Hartog, commandant de VEendracbt, dérouté alors qu’il se dirigeait vers les Indes orientales, accosta une ile de l’Australie-Occidentale et y cloua une plaque en étain sur un poteau pour signaler son passage. Entre 1642 et 1644, Abel Tasman découvrit l’île qui portera finalement son nom, mais qu’il baptisa d’abord Terre de Van Diemen en l’honneur du gouverneur général des Indes orientales, ainsi que la Nouvelle-Zélande et les côtes nord de l’Australie. Les Hollandais explorèrent la région pendant encore plus d’un siècle mais, malgré l’intérêt géographique de leurs découvertes, ils n’en retirèrent aucun bénéfice économique et ne cherchèrent pas à connaître l’intérieur des terres.

L'espagnol oublié

En 1606, l’année où Willem Jansz posait le pied sur le sol australien, un amiral espagnol, Luis Vaez de Torres, dirigeait une expédition à la recherche de la « Terra Australis » et franchissait le détroit qui sépare l’Australie de la Nouvelle-Guinée et porte aujourd’hui son nom. Sa découverte resta toutefois ignorée pendant 150 ans, sans doute parce qu’il mourut peu après avoir envoyé son rapport au roi Philippe III d’Espagne. L’importance de ses cartes fut également négligée, probablement à cause de ce décès prématuré.

Le premier anglais

Le premier Anglais qui foula le sol de l’Australie fut le flibustier William Dampier en 1688. Le Britannique ne manifesta pas plus d’enthousiasme pour ce nouveau territoire que ses rivaux hollandais mais relata tout de même son périple en 1697 dans Le Grand Voyage. La Couronne lui confia alors le Roebuck avec lequel il ex¬plora en détail la côte nord-ouest de l’Australie. Son navire coula dans l’Atlantique au cours du retour. William Dampier, rapatrié en 1700, fut condamné pour s’être conduit de façon cruelle envers son équipage.

La colonisation de l'Australie

Au milieu du XIIIe siècle, l’Angleterre était la première puissance maritime du globe. Elle envoya en 1768 le capitaine James Cook explorer les mers du Sud à bord de l’Endeavour. En 1770, Cook prit possession au nom du roi Georges III de la côte est australienne qu’il baptisa Nouvelle-Galles du Sud. La perte de ses colonies américaines et la surpopulation qui régnait dans ses geôles incitèrent la couronne britannique à fonder une colonie pénitentiaire sur cette nouvelle terre. La Première Flotte constituée de deux vaisseaux de guerre et de neuf bateaux de transport atteignit la Sydney Cove en 1788. Elle débarqua 750 prisonniers, 210 soldats et 40 femmes et enfants.

L’exploration de la côte

Une fois la survie de la première colonie assurée, et après que des immigrants libres l’eurent rejointe, le gouvernement et les pionniers se lancèrent dans l’exploration de ce vaste continent inconnu. Le littoral offrait l’accès le plus facile et, entre 1798 et 1799, l’enseigne de vaisseau Matthew Flinders et le chirurgien George Bass dressèrent la carte de la majeure partie de la côte australienne au sud de Sydney. Ils firent aussi le tour de la Tasmanie appelée à l’époque Terre de Van Diemen. En 1801, Flinders à qui l’on Confia le commandement du sloop Investigator, reconnut tout le littoral australien, devenant le premier homme à faire le tour complet du continent.

L’exploration de l’intérieur

L’intérieur du pays s’ouvrit à la colonisation en 1813 quand George Blaxland, William Wentworth et William Lawson réussirent à trouver un passage à travers les Blue Mountains. En 1824, les explorateurs Hamilton Hume et William Hovell rejoignirent par voie de terre le site de l’actuelle Melbourne alors baptisée Port Phillip Bay. Entre 1828 et 1830, Charles Sturt, un ancien secrétaire du gouverneur de l’État, conduisit deux expéditions le long du réseau fluvial australien. La première lui permit de découvrir la Darling River. Au cours de la seconde, il longea la Murray River et atteignit l’océan en Australie-Méridionale. Les épreuves endurées par Sturt fragilisèrent sa santé pour le reste de sa vie.

Nouvelles colonies

Tout au long du XIXe siècle, de nouvelles communautés s’implantèrent d’un bout à l’autre du continent. Colonisée à partir de 1804, la Tasmanie obtint son autonomie en 1825. En 1829, l’Australie-Occidentale connut une première existence légale avec la fondation de Perth. Les colons libres, à l’origine de sa création, acceptèrent bientôt l’envoi de bagnards.
En 1835, un fermier tasmanien, John Batman, signa un contrat avec des Aborigènes locaux qui lui permit d’acquérir 250 000 ha de terre en bordure de Port Phillip Bay où il fonda Melbourne. La colonie fut reconnue en 1837, l’État du Victoria fut établi en 1851, au début de la ruée vers l’or qui allait lui donner sa prospérité. Le Queensland se sépara de la Nouvelle-Galles du Sud en 1859.
Reconnue en 1836, l’Australie-Méridionale était la seule colonie à se passer de forçats car, selon une théorie formulée par des réformateurs anglais, elle finançait les aménagements publics et le transport de travailleurs libres par des ventes de terrain. Elle devint un asile pour des dissidents religieux, tradition qui perdure aujourd’hui.

La traversée du continent

En 1840, un éleveur de moutons arrivé d’Angleterre en 1833, Edward John Eyre, fut le premier Européen à rejoindre l’Australie-Occidentale depuis Adélaïde en passant par la Nullarbor Plain. En 1859, le gouvernement de l’Australie-Méridionale offrit une récompense à celui qui réussirait l’exploit de traverser le continent du sud au nord. Une expédition d’une vingtaine d’hommes et de dromadaires, conduite par un policier, Robert O’Hara Burke, et un géomètre, William Wills, partit de Melbourne en 1860. L’équipe installa un camp de base à Cooper Creek, dans le Queensland, d’où Burke, Wills et deux compagnons partirent en direction du golfe de Carpentarie. Ils s’épuisèrent dans des marécages, perdirent un homme et revinrent avec tellement de retard au campement que le reste de leur troupe l’avait quitté quelques heures auparavant. Burke et Wills moururent de faim et d’épuisement. Finalement, John McDouall Stuart fut le premier à réussir la traversée sud-nord en 1862 mais il revint à Adélaïde diminué par le scorbut et presque aveugle.

La Ruée vers l’or des années 1850

En 1851, la découverte d’or près de Bathurst en Nouvelle-Galles du Sud, à Ballarat et à Bendigo dans le Victoria vida presque toutes les villes du pays, tandis qu’affluaient des immigrants venus d’Europe et de Chine. Certains de ces prospecteurs devinrent extrêmement riches mais d’autres quittèrent les régions aurifères les mains vides. L’Australie, à la fin du siècle, était devenue un pays prospère aux villes ornées d’élégants édifices, dont certains furent construits par les dernières vagues de forçats. Mais malgré l’or découvert vers 1890 en Australie-Occidentale, le pays connut à la fin du siècle une période de récession économique causée par l’écroulement du cours de la laine et une grave sécheresse.

Premiers pas fédéraux

Après les années de dépression de la fin du XIXe siècle, l’Australie aborda le XXe siècle sur une note optimiste : ses six colonies se fédérèrent en une seule nation le 1er janvier 1901. Cette union se fit autour d’une idée forte : l’Australie doit rester « européenne » et étroitement liée à la Grande-Bretagne. L’un des premiers actes de son parlement fut de promulguer l’Immigration Restriction Bill (loi de restriction de l’immigration), fondement d’une politique qui resta longtemps en vigueur : la « politique de l’Australie blanche ».

Tout candidat à l’immigration devait passer une épreuve de dictée dans une langue européenne et ceux que l’on désirait écarter étaient interrogés dans des idiomes peu usités comme le gaélique. Neuf gouvernements dirigés par cinq Premiers ministres différents se succédèrent entre 1901 et 1910 car les trois principales formations politiques, les Protectionnists, les Free Traders et le Labor Party, ne parvinrent pas à conserver une majorité. À partir de 1910, les électeurs purent choisir entre un parti conservateur (Libéral) et un parti travailliste (Labor) à qui ils confièrent alternativement le pouvoir.

Première Guerre Mondiale

L’entrée en guerre du Royaume-Uni en 1914, entraîna à sa suite l’Australie qui voulut défendre la « mère patrie ». Le pays paya très cher sa fidélité. Sur 331781 hommes engagés, tous volontaires (un référendum repoussa un projet de conscription en 1916), 64 % périrent ou furent blessés. Dans tout le pays, des monuments aux morts, du plus simple au plus imposant, tel l’Australian War Mémorial de Canberra, rendent depuis hommage à leur sacrifice. Celui-ci joua un rôle fondateur dans la construction de l’identité australienne et, plus que l’Australia Day, c’est l’Anzac Day qui est considéré comme la véritable fête nationale. L’Anzac Day commémore le débarquement de l’Australian and New Zealand Army Corps sur la presqu’île turque de Gallipoli le 25 avril 1915. La tentative de prendre le contrôle du détroit des Dardanelles échoua mais les soldats australiens, qui se montrèrent héroïques, combattaient pour la première fois sous leurs propres couleurs.

L’entre-deux guerres

L’Australie connut après la guerre une période de grand dynamisme nourri par l’arrivée de quelque 300 000 immigrants. La société Qantas (Queensland and Northern Territory Aerial Service Ltd) fut créée en 1920. Le premier vol intercontinental de la future compagnie aérienne internationale eut lieu en 1943. L’année 1923 marqua le début de la construction du Sydney Harbour Bridge. En 1925, le pays comptait déjà six millions d’habitants.
La Grande Dépression mit un terme à cet élan. Les cours du blé et de la laine, principales ressources à l’exportation, s’effondrèrent et, en 1931, le chômage touchait un tiers de la population. Des gens dormaient dans des tentes dressées dans les jardins publics et des swagmen (vagabonds) prenaient la route pour chercher du travail hors des villes. La reprise commença à se faire sentir dès 1933 mais la population, à la veille d’une nouvelle guerre, n’eut guère le temps d’en profiter.

Guerre Mondiale

Au départ, les Australiens participèrent à la Seconde Guerre mondiale pour défendre à nouveau la liberté et la « mère patrie » britannique mais l’enjeu changea soudain quand les Japonais entrèrent dans le conflit. L’Australie connut le premier acte de guerre sur son propre territoire quand les Japonais bombardèrent en 1942 Darwin, Broome et Townsville. Elle vota la conscription et décida alors de conserver toutes ses forces pour se défendre et arrêter les Japonais qui progressaient vers Port Moresby en Nouvelle-Guinée. Le pays refusa aussi d’envoyer de nouveaux renforts à la Grande-Bretagne. Cette implication de l’Australie dans le Pacifique marqua un profond changement de la politique étrangère du pays.
L’Australie s’allia en effet aux États-Unis pour repousser les Japonais et accueillit sur son territoire environ 250 000 soldats américains pendant le conflit. Cette alliance conduisit en 1951 au premier traité de défense signé par l’ancienne colonie britannique, l’ANZUS, conclu entre l’Australie, la Nouvelle-Zélande et les États-Unis. À la fin de la guerre, près d’un million d’Australiens, sur une population de sept millions d’habitants, avaient combattu, 34 000 étaient morts et 180 000 avaient été blessés.

L’immigration d’après-guerre

La Seconde Guerre mondiale avait fait prendre conscience à l’Australie de sa vulnérabilité, aussi le pays lança-t-il un vaste programme d’immigration sur le thème « peupler ou périr » et accueillit près de deux millions de nouveaux arrivants en vingt ans. Ceux-ci étaient européens mais n’étaient pas tous d’origine britannique. En effet, 800000 personnes arrivèrent de pays comme l’Italie et la Grèce. L’Australie, qui vivait une époque de reconstruction, avait besoin de matières premières. Les immigrants stimulèrent l’économie de leur nation d’accueil et lui donnèrent un esprit plus ouvert. Le statut de « résident permanent » permit à des non-Européens de demander la citoyenneté dès 1956. Cependant, en 1966, quinze ans de résidence étaient encore nécessaires aux non-Européens pour l’obtenir contre cinq aux Européens.

L’ère Menzies

Entre 1949 et 1966, le Premier ministre conservateur Robert Menzies remporta huit élections consécutives. L’augmentation de la population et les exportations de matières premières nourrissaient une croissance élevée. Les Australiens jouissaient d’un haut niveau de vie et aspiraient à la paix pour en profiter. Menzies leur donna la stabilité qu’ils désiraient, mais les entraîna aussi dans trois guerres en Corée (1950), en Malaisie (1955) et au Viêt-Nam (1965) où, pour la première fois, l’Australie ne se battit pas aux côtés de la Grande-Bretagne.

Agitation sociale et changement

A la fin des années soixante, l’opposition à la conscription et à la guerre du Viêt-Nam donna lieu à de grandes manifestations dans les principales villes du pays. Dans le même temps, de plus en plus de voix s’élevèrent pour protester contre le sort des Aborigènes victimes depuis la fin de la guerre d’une politique d’assimilation forcée. En 1967, un référendum leur accorda à une écrasante majorité, soit 90,8 % des voix, la nationalité australienne. Il donna aussi au gouvernement fédéral le pouvoir de légiférer dans les domaines qui les concernaient, mettant fin aux différences entre États. Les travaillistes dirigés par Edward Gough Whitlam remportèrent les élections en 1972 avec un programme de réformes sociales. Ils abolirent la conscription, instaurèrent la gratuité de l’enseignement universitaire, abaissèrent l’âge du droit de vote de 21 ans à 18 ans et accordèrent quelques droits territoriaux aux Aborigènes. En 1974, la politique d’immigration perdit ses clauses discriminatoires. L’augmentation de l’inflation entretint toutefois des rumeurs de mauvaise gestion économique.

 

L’Australie d’aujourd’hui

En 1975, le conservateur Malcolm Fraser remporte les élections. Son gouvernement, comme les suivants, s’intéresse plus à l’économie qu’aux enjeux sociaux. Il en résulte un boom économique dans les années 80 suivi d’une récession dans les années 90. Durant cette période l’Australie se tourne vers l’Asie et en 1986 les liens législatifs avec la Grande-Bretagne sont rompus. En 2000, le pays reçoit les Jeux Olympiques d’été, une occasion d’aborder l’avenir avec un grand optimisme.

 

 

Museum of Sydney