Le prince Joachim Murat a annoncé sa candidature aux élections européennes, inscrit sur la liste « Nous le peuple ». L’objectif du prince de Ponte Corvo : lutter contre le fédéralisme européen pour retrouver une Europe des Nations, « compatible avec une France forte, fière, prospère et protectrice ».
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Le prince Joachim Murat annonce sa candidature aux prochaines élections européennes
Du 6 au 9 juin prochain, près de 360 millions de personnes sont appelées à voter aux quatre coins du continent pour élire les 720 députés qui représenteront les citoyens au Parlement européen. En France, les élections européennes seront organisées le 9 juin. Il y a 81 sièges français à pourvoir.
Le prince Joachim Murat, né en 1973, a annoncé sa candidature aux élections européennes, sur la liste « Nous le peuple ». « Nous sommes à un tournant critique où la Nation française accélère son déclin et risque de plonger dans une guerre aux conséquences dévastatrices et inédites. L’heure n’est donc plus aux dénis ni aux démissions. L’heure est à l’action. Voilà pour moi l’enjeu de ces élections au Parlement européen », annonce sans détour Joachim Murat, diplômé en droit et sciences politiques. Le prince est l’héritier du 8e prince Murat, chef de la Maison Murat. La famille descend du maréchal Joachim Murat, qui fut roi de Naples de 1808 à 1815 et beau-frère de Napoléon 1er.
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Joachim Murat partage les objectifs de « Nous le peuple »
Joachim Murat est membre de l’Appel au Peuple, parti gaullo-bonapartiste républicain, et il a choisi de s’engager dans cette liste avec l’objectif clair d’œuvrer « pour une Europe des Nations, forte, unie et respectueuse de l’identité et de la souveraineté de chaque État membre ». Dans son long plaidoyer partagé à l’occasion de l’annonce de sa candidature, le prince Joachim se montre très critique face au langage hermétique des dirigeants, à l’instrumentalisation de la guerre, au gouffre de la dette et au fédéralisme européen, souhaitant retrouver l’idéal porté par les fondateurs de l’Europe. À l’époque, l’Europe des Nations était « un espace privilégié d’alliances, de solidarités et de partenariats entre nations européennes souveraines et démocratiques ».
Joachim Murat, ancien officier parachutiste décoré de la croix du combattant et fort d’expériences de travail au sein de deux cabinets ministériels, marche dans les pas d’un autre ancêtre. Son arrière-grand-père, le 6e prince Murat, également prénom Joachim, comme tous les aînés de chaque génération, fut député du Lot de 1919 à 1924. Que reproche le prince à ces « États-Unis d’Europe » ? : « Une Commission européenne despotique, un euro déséquilibrant, une CEDH instrumentalisée, un espace Schengen hors de contrôle, un Parlement désarmé, l’empilement des traités et la frénésie de directives sont les conséquences directes de cette évolution. »
« Cette accélération vers une Europe fédérale est incompatible avec la survie de notre Nation et avec l’esprit républicain et démocratique. Elle signe l’arrêt de mort de la social-démocratie à la française qui a mis plus d’un millénaire à se construire. Je ne peux pas m’y résoudre », assure Joachim Murat, qui a 25 ans d’expérience internationale dans l’exportation de technologies françaises de défense, de sécurité et de souveraineté. « L’air du temps, porté depuis quelques décennies par nos belles âmes un peu hors-sols, est à la dilution de notre France dans une Europe aux mains de technocrates sans aucune légitimité démocratique qui décident autoritairement de notre avenir ».
« L’imminence d’un conflit sur notre sol est devenue l’argument malhonnête de cette Europe, l’Europe des partisans du fédéralisme », déplore le candidat. « Cette menace est réelle, cette situation est extrêmement sérieuse. La guerre d’Ukraine est une tragédie. Le courage et le martyre de la population ukrainienne sont une leçon pour nous tous. Tout, absolument tout doit être mis en œuvre pour un cessez le feu rapide et une paix durable. »
« Voilà pourquoi j’ai pris la décision de m’engager dans la campagne des élections européennes, pour proposer une alternative à cette inquiétante dérive fédéraliste ». Pour ce faire, le prince appelle à voter pour la liste « Nous le peuple », qu’il a rejoint, aux côtés de Georges Kuzmanovic, président de République souveraine.
