N�(e) � : Berkhamsted, Hertfordshire , le 02/10/1904
Mort(e) � : Vevey, Vaud, Suisse , le 03/04/1991
Henry Graham Greene est un �crivain britannique.
Son p�re est principal de la Berkhamsted School o� il accomplit ses �tudes secondaires de 1915 � 1921. Apr�s quatre ans d'�tudes � Balliol College, il quitte Oxford en 1925, avec un dipl�me en Histoire moderne. Il rencontre Evelyn Waugh, avec qui il restera toujours li�. Il publie son premier livre, recueil de po�sies intitul� "Avril Babillard" avant qu'il ne soit dipl�m�.
En 1926, il se convertit au Catholicisme pour �pouser, l'ann�e suivante, Vivien Dayrell-Browning, qu'il a rencontr� chez le libraire oxfordien Blackwell's et qui lui donnera deux enfants.
Il devient journaliste et travaille � Nottingham Journal, puis, pendant quatre ans, comme r�dacteur adjoint au Times. En 1929 para�t son premier roman, "L'Homme et lui-m�me" (The Man Within), bient�t suivi par "Orient-Express" (Stamboul Train, 1932), "C'est un champ de bataille" (It's a Battlefield, 1934), "M�re Angleterre" (England Made Me, 1935).
En 1935, � la suite de d�boires conjugaux, il entame une vie d'errance. D'une premi�re incursion au Liberia na�t "Voyage sans cartes" (Journey Without Maps, 1936).
Critique de cin�ma pour le Spectator (1935), r�dacteur litt�raire � Nigth and Day (1937), son activit� ne faiblit jamais, ainsi qu'en attestent deux nouveaux romans, "Le Rocher de Brighton" (Brighton Rock, 1938) et "L'Agent secret" (The Confidential Agent, 1939).
Graham Greene fait la guerre comme agent du Foreign Office et est plac� comme agent de renseignement en Sierra Leone.
Ses nombreux d�placements vont nourrir son �uvre : "Le Fond du probl�me" (The Heart of the Matter, 1948), "Un Am�ricain bien tranquille" (The Quiet American, 1955), "Notre agent � La Havane" (Our Man in Havana, 1958), "La Saison des pluies" (A Burnt-Out Case, 1960) qui �voque un s�jour dans une l�proserie du Congo, "Les Com�diens" (The Comedians, 1966) Ha�ti, etc..
Il continue � �crire au m�me rythme et avec la m�me maitrise jusqu'au milieu des ann�es '80.
Romancier, nouvelliste, homme de th��tre, essayiste, engag� sur les plans politique et religieux, Greene a aussi travaill� pour le cin�ma, adaptant ses �uvres � l'�cran, �crivant des sc�narios, dont ce grand classique du film noir "Le Troisi�me Homme" (1949).
Il s'installe � la fin des ann�es soixante en France mais, atteint d'une leuc�mie, part en Suisse pour se soigner. Yvonne Cloetta (1923-2001), sa compagne de 1959 � 1991, a r�dig� leurs m�moires, "Ma vie avec Graham Greene".
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Des tranchées d'Argonne à Monrovia en passant par Dakar, New York et Paris, une fresque romanesque puissante qui court d'une guerre mondiale à l'autre, rythmée par les accents vibrants du jazz. 1918. Percussionniste virtuose à l'école des djembés de Gorée, Jules, interprète du régiment de Noirs américains sur le front de cette France ravagée qu'il ne connaît qu'à travers Maupassant, vit à l'aube de l'armistice un amour éphémère avec l'épouse d'une « gueule cassée ». Ce souvenir indélébile l'accompagnera après la guerre dans son long périple à travers l'Amérique bouillonnante des Années folles, quand il rejoint le jazz-band de ses anciens compagnons de guerre, en tournée dans le Sud raciste, puis triomphe au célèbre Cotton Club de New York. Sa vie croise celle de Joséphine Baker qui l'emmène, avec sa Revue nègre, à Paris où l'amitié qu'il scelle avec l'écrivain-espion Graham Greene les entraîne dans une périlleuse expédition en Afrique. Ils iront jusqu'à Monrovia, capitale du Liberia, sur les traces de Julius Washington, l'arrière-grand-père de Jules, premier grand reporter photographe noir américain. Alors que de nouveau une guerre s'annonce, Jules s'installe à Mamba Point, dans la maison de Julius, l'homme qui a tenté de révéler la véritable histoire de ce pays : celle de ces esclaves affranchis envoyés en Afrique pour bâtir une nation libre. Un rêve devenu cauchemar. https://bit.ly/3wejAfI
- Je me le suis demand�, r�pondit le pr�tre, une fois. La v�rit�, c'est qu'un homme ne se trouve pas plac� brusquement devant deux partis � prendre, un bon et un mauvais. Il se trouve engag� peu � peu.
- Non.
- Je croyais que tous les Britanniques les adoraient.
- Nous croyons que tous les Am�ricains adorent les dollars, mais il doit y avoir des exceptions.
C��tait le nom que certains de nous donnaient au pr�sident en remplacement de Papa Doc. Nous avions anobli ce personnage n�glig�, tra�nant savate, en lui donnant le titre du Baron Samedi qui, dans la mythologie vaudou, hante les cimeti�res en chapeau haut de forme et habit � queue en fumant son gros cigare.
Le Liberia 1935
P.65
Les 100 romans du Monde
Cronos
100 livres
Graham Greene, in english in the text !
Orient Express ?
27 lecteurs ont r�pondu