Justice. Trente mois ferme au Lorientais violent de 33 ans
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Justice. Trente mois ferme au Lorientais violent de 33 ans

Un Lorientais a été condamné ce vendredi à deux ans et demi de prison ferme par le tribunal de Lorient (Morbihan). Il s’était montré violent avec sa concubine et avait insulté avec des policiers.

Le Lorientais a écopé de sa 25e condamnation ce vendredi devant le tribunal de Lorient.
Le Lorientais a écopé de sa 25e condamnation ce vendredi devant le tribunal de Lorient. | OUEST-FRANCE
  • Le Lorientais a écopé de sa 25e condamnation ce vendredi devant le tribunal de Lorient.
    Le Lorientais a écopé de sa 25e condamnation ce vendredi devant le tribunal de Lorient. | OUEST-FRANCE

Un premier coup en décembre 2023, un coup de pied à l’épaule, alors que la jeune Lorientaise nettoie la table. Puis des insultes et ce qu’elle ressent comme une envie « de contrôle ». Un mois plus tard, il la projette à travers la pièce de leur appartement de Lorient (Morbihan). Fin avril, alors que son bracelet électronique lui a été retiré, il rentre alcoolisé, la frappe trois fois de sa main gauche alors que la droite, cassée, est immobilisée par un plâtre.

Neuf jours d’incapacité totale de travail (ITT) lui sont signifiés et elle a de plus en plus peur de son compagnon. Ce 15 mai 2024, alcoolisé, il vient la chercher à son travail avec son scooter. Nouvelle dispute, nouvel échange de coups, elle appelle la police. À son arrivée, le Lorientais de 33 ans, jugé ce vendredi 17 mai 2024 par le tribunal de Lorient (Morbihan), s’enfuit sur son deux-roues. Interpellé, il s’en prend aux policiers, les insulte, crache sur l’un d’eux.

Une touffe de cheveux arrachée

S’il a reconnu ces insultes et violences, ce n’était, pour lui, que des réactions aux violences et outrages commis à son encontre. Comme étaient aussi réciproques les violences sur sa compagne, devenues des « bousculades ». Et d’ajouter : « Elle a bien pu ramasser une touffe de cheveux sur sa brosse pour faire croire que je les lui avais arrachés… »

La présidente lui a opposé le certificat médical relevant « une alopécie », une perte de cheveux  sur zone de 2 cm sur 4 », a précisé la présidente.

Le prévenu comptait jusqu’alors vingt-quatre mentions à son casier judiciaire,  dont vingt-deux pour des violences verbales ou physiques  . Désormais vingt-cinq après que le tribunal a condamné Alexandre Riguidel à quatre ans de prison dont la moitié assortie d’un sursis et révoqué six mois d’un sursis précédemment prononcé. C’est donc pour une durée de deux ans et demi que le Lorientais a été incarcéré immédiatement.

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