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Pygmalion et Galatée


Pygmalion et Galatée


Dans la mythologie grecque, l'histoire de Pygmalion et Galatée (en grec ancien Πυγμαλίων καὶ Γαλατεία / Pugmalíôn kaì Galateía) renvoie à une légende racontant l'histoire du sculpteur Pygmalion qui tombe amoureux de sa création, Galatée, une statue rendue vivante grâce à Aphrodite, la déesse de l'amour, qui comprend le vœu de Pygmalion. La légende est principalement racontée par Ovide dans ses Métamorphoses.

Le mythe

Pygmalion est un sculpteur de Chypre descendant d'Athéna et d'Héphaïstos. Révolté contre le mariage à cause de la conduite répréhensible des Propétides (femmes de Chypre), il se voue au célibat. Il tombe cependant amoureux d'une statue d'ivoire, ouvrage de son ciseau. Obtenant d'Aphrodite qu'elle donne vie à la statue, il l'épouse en présence de la déesse et, selon certaines versions, a d'elle deux enfants : Paphos et Matharmé.

Ayant nié la divinité d'Aphrodite, les Propétides sont punies par la déesse qui allume dans leur cœur le feu de l'impudicité. Ayant fini par perdre toute honte, elles sont insensiblement changées en roche dure.

Les noms de Πυγμαλίων καὶ Γαλατεία (Pugmalíôn kaì Galateía) évoquent respectivement le poing / coude / bras (πύγμα) du sculpteur travaillant au maillet et ciseau, et le lait (γάλα), couleur blanche de la statue, mais aussi des Propétides transformées en ivoire.

Origine

Il semble que Philostéphanos de Cyrène (vers 222-) soit l’une des sources d’Ovide. Les spécialistes s’appuient pour cela sur un extrait du Protreptique (IV, 57, 3) de Clément d’Alexandrie et sur un texte d'Arnobe tiré de son Adversus nationes libri. Sans rejeter une probable influence de Philostéphanos de Cyrène, Julien d'Huy situe quant à lui la première émergence du récit dans l'actuelle Libye. L'histoire y serait apparue il y a plus de 3 000 ans en Afrique du Nord, et aurait été empruntée par les Grecs entre le VIIe et le Ier siècle. Ce mythe, relié à celui des Propétides, est emblématique de l'idéologie patriarcale qui condamne l’indépendance de mœurs des femmes, à l’époque déjà associée à la prostitution ou à la sorcellerie, par contraste avec la fidélité de la statue, création de l’homme qui l’a modelée, seule digne d’amour et récompensée en prenant vie.

Évocations artistiques

La légende de Pygmalion, racontée par Ovide dans les Métamorphoses, a notamment inspiré les écrivains et les artistes.

Littérature

  • Extrait du Confessio Amantis, de John Gower, XIVe siècle.
  • Le Statuaire et la Statue de Jupiter, fable de Jean de La Fontaine, 1678.
  • Pigmalion, ou la Statue Animée, roman philosophique d'André-François Boureau-Deslandes, 1741. L’écrivain reprend le mythe dans une visée matérialiste et épicurienne.
  • Pygmalion, scène de Jean-Jacques Rousseau, 1770.
  • La Vénus d'Ille, nouvelle fantastique de Prosper Mérimée, 1837.
  • Le Chef-d'œuvre inconnu, Sarrasine, nouvelles d'Honoré de Balzac, 1831.
  • Les Fleurs du mal, la beauté, Charles Baudelaire, 1857.
  • Pinocchio, de Carlo Collodi, 1883.
  • L'Œuvre, d'Émile Zola, 1886.
  • Charles Cros, « Pygmalion et Galatée », poème dans Le collier de griffes, 1908.
  • Pygmalion, pièce de l'irlandais George Bernard Shaw, 1914.
  • El Señor de Pigmalión, pièce de l'espagnol Jacinto Grau (es), 1921.
  • La Mare aux filles, récit en vers de Georges Montagnier, 1941.
  • Le Deuxième Sexe par Simone de Beauvoir traite l'histoire de Pygmalion dans son analyse des mythes et archétypes, 1949.
  • Galatée, de James M. Cain, Presses de la Cité, 1954.
  • La Cité de l'indicible peur, de Jean Ray, 1965. Évocation de Galatée lorsqu'un personnage est tué par une statue qui aurait pris vie.
  • L'Homme bicentenaire, nouvelle d'Isaac Asimov, 1976.
  • L'effet Pygmalion, roman de Christophe Lambert, 2018.
  • Galatea, nouvelle de Madeline Miller, 2021.

Peinture

  • Pygmalion voyant sa statue animée, tableau de François Lemoyne, 1729, musée des Beaux-Arts de Tours.
  • Pygmalion et Galatée, tableau de Louis Jean François Lagrenée, 1781, Detroit Institute of Arts ;
  • Pygmalion et l'image, 1870, tableau d'Edward Burne-Jones, Birmingham Museum & Art Gallery.
  • Pygmalion amoureux de sa statue, dit aussi Pygmalion et Galatée, tableau d'Anne-Louis Girodet, 1819, Paris, musée du Louvre.
  • Pygmalion et Galatée, tableau de Jean-Léon Gérôme, 1890, New York, Metropolitan Museum of Art.
  • Pygmalion (1939), tableau de Paul Delvaux, Bruxelles, Musées royaux des beaux-arts de Belgique.

Sculpture

  • Galatée, de Robert Le Lorrain, 1701, Washington, National Gallery of Art, inv. 1952.5.105).
  • Pygmalion au pied de sa statue qui s'anime, d'Étienne Maurice Falconet, 1761, Paris, Musée du Louvre ;
  • Pygmalion et Galathée, d'Étienne Maurice Falconet, 1762-1763, Paris, Musée du Louvre ;
  • Pygmalion et Galatée, d'Étienne Maurice Falconet, 1763, Saint-Pétersbourg, musée de l'Ermitage.
  • La Poupée, de Hans Bellmer, 1933-1936, Paris, Centre Pompidou.

Musique

  • 1748 : Pygmalion, acte de ballet de Jean-Philippe Rameau.
  • 1779 : Pygmalion, mélodrame de Jiří Antonín Benda.
  • 1852 : Galathée, opéra-comique en deux actes de Victor Massé.
  • 1865 : Die schöne Galathée, opérette de Franz von Suppé.
  • 1883 : Pygmalion, ou La Statue de Chypre, ballet de Nikita Troubetskoï sur une chorégraphie de Marius Petipa.
  • 1995 : Pygmalion, album du groupe post-rock shoegaze Slowdive.
  • 2009 : Pygmalion, chanson japonaise de U-taP avec les chanteurs virtuels Kagamine Len et Megurine Luka.
  • 2014 : Bic Médium, musique du groupe Feu! Chatterton, où Pygmalion est évoqué.
  • 2014 : Tourner dans le vide, chanson d'Indila et Skalpovich.
  • 2015 : The Girl, musique de Hellberg où le sculpteur et sa statue sont évoqués.
  • 2016 : Galatée, chanson de Nekfeu dans l'album Cyborg.

Théâtre

  • 1610 ou 1611 : Le Conte d'hiver, pièce de théâtre de William Shakespeare.
  • 1914 : pièce de théâtre de George Bernard Shaw.
  • 1956 : My Fair Lady, comédie musicale d'Alan Jay Lerner d'après George Bernard Shaw.

Cinéma

  • 1923 : Monsieur de Pygmalion, adaptation de la pièce de Jacinto Grau (es) par Antonin Artaud.
  • 1938 : Pygmalion, film d'Anthony Asquith et Leslie Oward d'après la pièce de George Bernard Shaw sur un scénario de ce dernier.
  • 1964 : My Fair Lady, film musical de George Cukor, scénario de Alan Jay Lerner, d'après sa comédie musicale.
  • 1987 : Mannequin, comédie romantique de Michael Gottlieb.
  • 1995 : Maudite Aphrodite, comédie de Woody Allen.
  • 2012 : F5, court métrage russe de Timofeï Jalnine.
  • 2012 : Elle s'appelle Ruby, film de Jonathan Dayton et Valerie Faris.
  • 2017 : Phantom Thread, film de Paul Thomas Anderson.

Télévision

  • 1989 : La petite Olympe et les dieux, épisode 8 : La belle amie de Pygmalion.
  • 2011 : Esprit criminel, saison 7 épisode 9, titre en français : L'effet Pygmalion.
  • 2017 : Le Professeur Pyg, personnage de la série Gotham, porte ce nom dans les saisons 1 et 4.

Bande dessinée

  • 1990 : Pygmalio, manga de Shinji Wada.
  • 2015 : Pygmalion, manga de Watanabe Chihiro.
  • 2022 : Pygmalion et la Vierge d'ivoire, scénario Serge Le Tendre, dessin et couleurs Frédéric Peynet, Éditions Dargaud.

Notes et références

Voir aussi

Articles connexes

  • Le pygmalionisme ou agalmatophilie, l'attirance pour les statues.
  • L'effet Pygmalion concerne la pédagogie.

Liens externes

  • Ressources relatives aux beaux-arts :
    • British Museum
    • Sandrart.net
  • Ressource relative à la bande dessinée :
    • Comic Vine
  • Portail de Chypre
  • Portail de la mythologie grecque
  • Portail de la sculpture

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Pygmalion et Galatée (Gérôme)


Pygmalion et Galatée (Gérôme)


Pygmalion et Galatée est un tableau du peintre français Jean-Léon Gérôme réalisé en 1890. Représentant Pygmalion et Galatée échangeant un baiser, il est conservé au Metropolitan Museum of Art de New York.

Description

Ce tableau dépeint un passage des métamorphoses d'Ovide. Lorsque la statue de Galatée se métamorphose en femme en exécution du souhait de Pygmalion d'avoir une femme aussi belle que la sculpture qu'il a créée et Cupidon est prêt à lancer sa flèche sur les deux jeunes amants.

Gérôme montre une progression de la couleur sur sa sculpture en effet les pieds sont blancs alors que le haut du corps se colore : cheveux bruns et teint du visage.

Galerie

Notes et références

Liens externes

  • Ressources relatives aux beaux-arts :
    • bpk-Bildagentur
    • Google Arts & Culture
    • Metropolitan Museum of Art
    • Utpictura18
  • Portail de la peinture
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Il Pigmalione


Il Pigmalione


Il Pigmalione (Pygmalion) est un opéra (scena lirica) en un acte, composé en 1816, par Gaetano Donizetti, qui n'avait alors que dix-neuf ans, sur un livret d'Antonio Sografi d'après un épisode des Métamorphoses d'Ovide. Il ne dure qu'une demi-heure, est centré sur l'action réservée au ténor et n'a semble-t-il jamais été joué avant le . C'est le seul opéra de Donizetti avec un sujet mythologique.

Histoire

Il Pigmalione fut composé en 1816 alors que le jeune Donizetti étudiait la composition musicale à Bologne auprès du Père Stanislao Mattei, peut-être à l'occasion de la visite que lui rendit, en septembre, son ancien professeur Simon Mayr. La partition autographe précise : « commencé le 15 septembre et terminé le à presque deux heures du matin ».

Le livret est tiré de celui d'Antonio Sografi, lui-même traduit de la scène lyrique de Jean-Jacques Rousseau, qui avait été mis en musique dans les années 1790 par Giovanni Battista Cimadoro (Pimmaglione, Venise, 1790) et par Bonifazio Asioli (1796), dont les œuvres se trouvaient, ainsi que la partition de Rousseau, dans la bibliothèque du Liceo de Bologne.

L'ouvrage ne fut apparemment jamais représenté du vivant du compositeur. La création mondiale eut lieu le au Teatro Donizetti de Bergame sous la direction du chef d'orchestre Armando Gatti.

Distribution

Argument

Durée : environ 30 min

Pygmalion, roi de Crète, a renoncé à l'amour et est devenu sculpteur pour créer l'idéal de la beauté féminine. Il devient si amoureux de sa statue qu'il ne peut plus y travailler de peur de l'abimer. Tourmenté, il prie Vénus dont l'intervention donne vie à Galatée. Celle-ci peut ainsi rendre à Pygmalion son amour.

Analyse

Il Pigmalione est un modeste travail d'écolier, d'une brève durée d'exécution, et comportant seulement deux rôles ; encore la soprano n'intervient-elle que tout à la fin de l'opéra, ce qui a pour conséquence que « l'intrigue manque de tension dramatique ».

Les deux rôles, écrits dans des tessitures limitées, sont discrètement ornementés. L'orchestre comprend des cordes, une flûte, un hautbois, deux clarinettes, deux cors et deux bassons. Fait unique dans l'œuvre de Donizetti, la partition n'est pas divisée en numéros, ce qui donne à penser qu'il s'agissait d'un travail d'étudiant non destiné à être représenté.

Notes et références

Voir aussi

Sources

  • (en) William Ashbrook, Donizetti and his operas, Cambridge University Press, 1982 - (ISBN 0-521-27663-2)
  • (fr) Piotr Kaminski, Mille et un opéras, Paris, Fayard, Les Indispensables de la musique, 2003, 1829 p. (ISBN 978-2-213-60017-8)

Liens externes

  • Ressource relative à la musique :
    • Operone
  • (it) Livret intégral en italien 1 2
  • Portail de la musique classique
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  • Portail du XIXe siècle
  • Portail de l’Italie

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Œuvres de peintres français au musée de l'Ermitage


Œuvres de peintres français au musée de l'Ermitage


La page consacrée aux peintures du Musée de l'Ermitage à Saint-Pétersbourg étant très importante il a semblé indispensable d'en détacher une partie car il devenait laborieux d'y ajouter des renseignements. Ce choix s'est porté sur les œuvres de peintres français car il était difficile de choisir et d'isoler les œuvres des peintres d'un pays étranger au détriment des artistes d'autres nations. Une très grande partie des œuvres répertoriées ci-dessous ont été documentées dans le merveilleux site «Crotos» qui fournit des milliers de reproductions légendées.

Ce qui suit présente une liste d'œuvres de peintres français au musée de l'Ermitage, en Russie. Cette ancienne résidence impériale transformée en musée conserve trois cents toiles de la période classique française, dont beaucoup proviennent de la collection Crozat. Le musée est particulièrement renommé pour sa grande collection de peintres modernes français – jusqu’à la rupture historique de 1917 – qui permet d’embrasser l’évolution de l’art pictural de cette époque, à travers plus de mille toiles impressionnistes et expressionnistes dont 274 œuvres, pas seulement des peintures, proviennent des collections de Sergueï Chtchoukine et d'Ivan Morozov, qui les achetaient à Paris.

Liste triée par année de naissance

XVe siècle

  • Jehan Bellegambe (1470-1534) : Le Miracle de la lactation (5526/7)
  • Geoffroy Dumonstier (vers 1500-1573) : Autoportrait, dessin au fusain et à la sanguine
  • Corneille de Lyon, franco-hollandais (1500/1510-1575) : Portrait de femme (ГЭ-5697)

XVIe siècle

Années 1500

  • Corneille de Lyon, français et hollandais (1505-1575) : Portrait d'une jeune femme (ГЭ-5697)

Années 1520

  • François Clouet (avant 1520-1572) : Portrait de Charles IX dessin - Portrait de Madame d'Andelo pierre blanche, pierre noire, sanguine - Portrait d'Henri II attribué (OP-125123) - Portrait du duc d'Alençon

Années 1540

  • Pierre Dumonstier I (1545?-1601) : Portrait d'Étienne Dumonstier pastel, pierre noire, sanguine - Portraits d'Étienne et de Pierre Dumonstier - Portrait d'un jeune homme (ГЭ-4313) salle 273 - Portrait d'une jeune femme (ГЭ-4313)

Années 1550

  • Cosme Dumonstier (vers 1550-1605) : Portrait d'un jeune homme dessin
  • Benjamin Foulon (1551-1612) : Portrait de Pierre de Ronsard craie noire et sanguine (OP-2875)

Années 1570

  • Daniel Dumonstier (1574-1646) : Anne d'Autriche habillée en veuve - Portrait d'un jeune homme avec une mouche sur la joue pastel, pierre noire, sanguine - Portrait d'une jeune homme blond
  • Jacques Bellange (vers 1575-1616) : La Déploration sur le Christ mort (ГЭ-10032)
  • Georges Lallemant (1575-1636) : L'Adoration des mages (ГЭ-8602)

Années 1580

  • Nicolas Régnier français par la naissance, (vers 1588-1667) : Saint Jean le Baptiste - Saint Sébastien (ГЭ-5564)

Années 1590

  • Nicolas Tournier (1590-1639) : Joueur de luth (ГЭ-5568)
  • Simon Vouet (1590-1649) : Amour et Psyché, copie, (ГЭ-8634) - Études : tête casquée vue de profil et jambe en partie cachée par un vêtement - Personnage masculin, dessin - auteur possible de Portrait allégorique d'Anne d'Autriche en Minerve (ГЭ-7523) - Portrait de Giulio Strozza, craie rouge, noire et pastel - Vierge à l'enfant, copie, (ГЭ-1271) - Vierge à l'enfant (ГЭ-1216) -
    • Atelier : La Crucifixion (ГЭ-2658) salle 275 - Vénus et Adonis (ГЭ-1239)
  • Valentin de Boulogne (1591-1632) : Expulsion des marchands du temple (ГЭ-1214)
  • Jacques Callot (1592-1635) : Le Soldat au bouclier
  • Louis Le Nain (1593-1648) : La Famille de la laitière (ГЭ-1152) - La Visite à la grand-mère (ГЭ--1172)
  • Atelier : Les Frères Le Nain dessin
  • François Perrier (vers 1594-1649) : Hercule au milieu des Divinités olympiennes attribué (ГЭ-1286)
  • Nicolas Poussin (1594-1665) : Cupidon et Génies ou Jeux d'enfants et putti (ГЭ-1187) - Déploration du Christ ou Déposition de croix ou Descente de croix (ГЭ-1200) - Enfants et Chiens (ГЭ-1196) - Esther devant Assuérus (ГЭ-1755) salle 279 - Le Frappement du rocher ou Moïse faisant jaillir l'eau du rocher (ГЭ-1177) - Nymphe chevauchant un bouc ou Vénus, Faune et putti (ГЭ-1178) - Paysage avec Polyphème (ГЭ-1186) - Paysage avec trois voyageurs, copie (ГЭ-1382) - Paysage italien (ГЭ-1225) - Le Repos pendant la fuite en Égypte (6741) - La Sainte Famille avec sainte Élisabeth et saint Jean le Baptiste enfant ou Sainte Famille dite aux cinq figures (ГЭ-1213) - Soir au port (ГЭ-1224) - Tancrède et Herminie (ГЭ-1189) - La Victoire de Josué sur les Amalécites (ГЭ-1195) - Zénobie d'Arménie retrouvée sur les rives du fleuve Arax ou Zénobie sauvée par les bergers (ГЭ-7650)
  • Jacques Stella (1596-1657) : La Vierge et l'enfant Jésus avec saint Jean le Baptiste et des anges (ГЭ-1199)
  • Jean Lemaire (1598-1659) : Place de ville antique (ГЭ-1181)
  • Claude Mellan (1598-1688) : Portrait d'Henriette-Marie de Buade-Frontenac pastel (OP-7373) - Portrait de Louis XIV enfant pierre noire - Portrait de Louise-Marie de Gonzague craie sur papier - Portrait de Pierre Gassendi dessin

1600

  • Jacques Blanchard (1600-1638) : Allégorie de la charité (ГЭ-2566) - Sainte Cécile (ГЭ-6546) - Sainte Véronique (ГЭ-2557) salle 277
  • Claude Gellée (1600-1682) : Vue de la côte avec Apollon et la sibylle de Cumes (ГЭ-1228) - Matin dans un port (ГЭ-1243) - Le Matin dans un port de mer (ГЭ-1782) salle 280 - Paysage avec des bergers ou Paysage italien (1225) - Paysage avec des personnes qui dansent - Paysage avec Lutte de Jacob avec l'ange ou La Nuit (ГЭ-1237) - Paysage avec Jacob, Rachel et Leah près d'un puits ou Le Matin (1234) - Paysage avec le Christ sur le chemin d'Emmaüs (ГЭ-1229) - Paysage avec Tobie et l'Ange ou Le Soir (ГЭ-1236) - Repos pendant la fuite en Égypte ou Le Midi (ГЭ-1235) - L'Arrivée d'Ulysse à la cour du roi Lycomède (ГЭ-1784) salle 281

XVIIe siècle

Années 1600

  • Michel Corneille l'Ancien (1601/1602-1664) : La Sainte Famille bénie par Dieu le Père (ГЭ-1516)
  • Michele Desubleo (1601-1676) : Yael (ГЭ-112)
  • Philippe de Champaigne (1602-1674) : Moïse et les tables de la loi (ГЭ-625) - Portrait d'Armand Jean du Plessis de Richelieu, copie? (ГЭ-4100)
  • Henri Mauperché (vers 1602-1686) : Paysage (ГЭ-2214) salle 281
  • Pierre Patel (1604-1676) : Paysage avec le Christ et le centurion (ГЭ-1198)
  • Laurent de La Hyre (1606-1656) : Mercure confiant Bacchus aux nymphes de Nysa (ГЭ-1173) - Saint Germain d'Auxerre consacrant sainte Geneviève de Paris à Dieu - La Séparation d'Abraham et de Loth
  • Mathieu Le Nain (1607-1677) : Les Paysans au cabaret (328) - Portrait d'un homme jeune? (ГЭ-1290)

Années 1610

  • Nicolas Chaperon (1612-1656) : Bacchanale d'enfants (ГЭ-1165) - (ГЭ-1166)
  • Pierre Mignard (1612-1695) : La Magnanimité d'Alexandre le Grand ou Les Reines de Perse aux pieds d'Alexandre le Grand (ГЭ-1233) salle 123 - Le Mariage mystique de sainte Catherine d'Alexandrie (ГЭ-5709) - La Mort de Cléopâtre VII (ГЭ-1227) - Portrait de Jean-Baptiste Colbert (ГЭ-561)
  • Jean Daret (1614-1668) : Autoportrait (ГЭ-5704)
  • Thomas Blanchet (vers 1614-1689) : Paysage avec un sarcophage (ГЭ-1689) salle 281
  • Gaspard Dughet (1615-1675) : Paysage à l'éclair ou Tempête (ГЭ-2372) - Paysage avec cascade, berger et troupeau de moutons (ГЭ-1206) - Paysage avec une route ou Paysage avec les ruines des Thermes de Caracalla (ГЭ-1192) - Paysage avec un pêcheur (ГЭ-1248)
  • Charles Dauphin (entre 1615 et 1620-1677) : auteur probable de Vénus et Adonis (ГЭ-1188)
  • Charles Dauphin (1615/1620-1677) : Vénus et Adonis (ГЭ-1188)
  • Eustache Le Sueur (1616-1655) : Darius Ier faisant ouvrir le tombeau de Nitocris (1242) - Paysage avec Moïse sauvé des eaux du Nil (ГЭ-1251) - Présentation de la Vierge au temple (ГЭ-1777) salle 275
  • Sébastien Bourdon (1616-1671) : Auguste devant la tombe d'Alexandre le Grand (ГЭ-2111) salle 278 - Jacob enfouit les dieux étrangers sous le chêne près de Sichem (7481) - Jacob enterrant les teraphim de Laban (ГЭ-3682) salle 278 - Le Massacre des Innocents (ГЭ-1223) - La Mort de Didon (ГЭ-1247) - Vénus et Énée (ГЭ-2112) salle 278
  • Charles Le Brun (1619-1690) : Dédale et Icare (ГЭ-40) - L'École d'Athènes, copie (ГЭ-1781) - Portrait du sénateur Iakov Dolgoroukov (ЭРЖ-2216)
    • Entourage : L'Anneau de Salomon ou Exorcisme de démons (ГЭ-2375)

Années 1620

  • Jacques Courtois (1621-1676) : Affrontement de cavaliers, auteur présumé (ГЭ-3695) - Bataille (ГЭ-2376) - Bataille sous les murs d'une ville (ГЭ-1783) - Le Champ de bataille (ГЭ-1182) - Défense d'une batterie (ГЭ-1785) - Escarmouche de cavalerie (ГЭ-1752) salle 281 - (ГЭ-4390) salle 281 - Escarmouche entre cavaliers et fantassins (ГЭ-3696) - Scène de bataille (ГЭ-2734)
  • Nicolas Loir (1624-1679) : La Sainte Famille entourée d'une guirlande de fleurs avec Jean-Baptiste Monnoyer (ГЭ-1774)

Années 1630

  • Adam François van der Meulen (1632-1690)
    • Atelier : Louis XIV au siège de Maastricht (ГЭ-1727)
  • Claudine Bouzonnet-Stella (1636-1697) : L'Apparition du Christ à saint Martin (Miles Christianus) (ГЭ-2659) salle 277
  • Jean-Baptiste Monnoyer (1636-1699) : Nature morte avec fleurs et fruits (ГЭ-7439) - La Sainte Famille entourée d'une guirlande de fleurs avec Nicolas Loir (ГЭ-1774)
  • Charles de La Fosse (1636-1716) : Agar dans le désert (ГЭ-1750) - Le Christ apparaissant à Marie de Magdala (ГЭ-1215) - Le Christ entouré d'anges dans le désert ou La Tentation du Christ (ГЭ-4427) salle 284
  • Maître des Cortèges (milieu du XVIIe siècle) : Paysans dans une taverne en 1640 (ГЭ-328) salle 276
  • Maître aux béguins (Actif au milieu du XVIIe siècle) : Action de grâce ou d'Antoine Le Nain (ГЭ-1157)

Années 1640

  • Francisque Millet (1642-1679) : Paysage avec le Christ et ses disciples (ГЭ-633) - Paysage avec une femme cueillant des fleurs (ГЭ-1404) - Paysage de montagnes (ГЭ-1203)
  • Pierre Montallier (1643-1697?) : Les Bonnes Œuvres (ГЭ-1386) salle 276
  • Jean Jouvenet (1644-1717) : Déposition de croix (5717) - Portrait d'un inconnu (ГЭ-5747)
  • Étienne Allegrain (1645-1736) : Paysage avec Moïse sauvé des eaux (ГЭ-1133)
  • Joseph Parrocel (1646-1704) : Attaque d'une batterie ou Le Siège de Namur (ГЭ-1245) - Bataille de Leuze-en-Hainaut près de Tournai, auteur présumé (ГЭ-1672) - Bataille près d'un moulin à vent (ГЭ-1673)
  • Pierre-Antoine Patel (1648-1707) : Paysage avec une cascade (ГЭ-1763) - Paysage classique (ГЭ-1202)
  • Bon Boullogne (1649-1717) : Le Retour de Jephté (ГЭ-1244)

Années 1650

  • Jean-Baptiste Santerre (1651-1717) : Jeune femme au châle (ГЭ-1146) - Portrait de deux actrices (ГЭ-1284)
  • Nicolas de Largillierre (1656-1746) : Commémoration du festin offert par les magistrats de la ville de Paris à Louis XIV (1269)
  • Joseph Vivien (1657-1734) : Portrait de l'architecte Jules Hardouin-Mansart (ГЭ-5711)

Années 1660

  • Alexandre-François Desportes (1661-1743) : Chien avec nature morte de gibier (ГЭ-2219) - Nature morte avec gibier et légumes (ГЭ-2216) salle 287 - Nature morte avec un lièvre et des fruits (ГЭ-2218)
  • Pierre Gobert (1662-1744) : Portrait de Louise Adélaïde d'Orléans (ГЭ-5733)
  • Robert Tournières (1667-1752) : Portrait d'une inconnue en Hebe (ГЭ-1263)
  • Nicolas Vleughels (1668-1737) : La Punition de Cupidon (ГЭ-2520) salle 285 - La Sainte Famille (ГЭ-1889) - La Visitation ou Rencontre de Marie et d'Élizabeth (ГЭ-1888)

Années 1670

  • Louis Galloche (1670-1761) : Diane et Actéon (ГЭ-1163)
  • Jacques Courtin (1672-1752) : Jeune femme face à un miroir (ГЭ-1171)
  • Jean Raoux (1677-1734) : Vierge vestale (ГЭ-1212)
  • Jean-Baptiste Nattier (1678-1726) : Joseph et l'épouse de Potiphar (ГЭ-1268)
  • Alexis Grimou (1678-1733) : Jeune femme en costume de scène (ГЭ-1125)
  • Jean-Baptiste Alexandre Le Blond (1679-1719) : Projet pour un pavillon avec sa fontaine de Neptune dessin d'architecte - Projet pour le Palais de Strelna dessin d'architecte
  • Jean-François de Troy (1679-1752) : Apollon et Daphné (ГЭ-3739) salle 284 - L'Enlèvement de Proserpine (7526) - Loth et ses filles (ГЭ-1232) - Portrait de Jeanne de Troy, épouse de l'artiste (ГЭ-1209) - Scène dans un parc (ГЭ-1274) - Suzanne et les vieillards (ГЭ-1240)

Années 1680

  • Antoine Pesne (1683-1757) : Diseuse de bonne aventure (ГЭ-2768) - Nativité (ГЭ-2251) - Portrait de Christian-Auguste d'Anhalt-Zerbst (ГЭ-5280) - Portrait de Frédéric II (ГЭ-1423) salle 255 - Portrait de Jeanne-Élisabeth de Holstein-Gottorp princesse d'Anhalt-Zerbst (ГЭ-5281) - Portrait de Johann Melchior Dinglinger (ГЭ-1427) - Portrait de Maria Susanna Dinglinger (ГЭ-1426) - La Sainte Famille (ГЭ-4053)
  • Antoine Watteau (1684-1721) : Les Acteurs de la Comédie-Française (ГЭ-1131) - La Boudeuse ou La Fille Capricieuse (ГЭ-4120) salle 284 - Les Épreuves de la guerre (ГЭ-1159) - Étude pour une tête de femme craie blanche, pierre noire, sanguine (40024) - Les Idylles de la guerre (ГЭ-1162) - Paysage à la cascade (7766) - La Proposition embarrassante (ГЭ-1150) - Le Repos pendant la fuite en Égypte ou La Sainte Famille (ГЭ-1288) - Le Savoyard ou La Marmotte (ГЭ-1148)- Vieille femme avec une quenouille pierre noire et sanguine (6298)
  • Philippe Pillement (1684-1730) : Plafond grotesque auteur présumé (ДМДП-12)
  • Jean-Baptiste van Loo (1684-1745) : Portrait de Sir Robert Walpole (ГЭ-1130) - Le Triomphe de Galatée (ГЭ-1219)
  • Louis Caravaque (1684-1754) : La Bataille de Poltava (ЭРЖ-1913) - Portrait de la princesse héritière Élisabeth Petrovna fille de Pierre Ier le Grand (ЭРЖ-3268) - Portrait de Pierre Ier le Grand sur son lit de mort (ЭРЖ-2226)
  • Nicolas IV de Larmessin (1684-1755) : Bataille de Lesnaya d'après une peinture originale de Pierre-Denis Martin (ГЭ-4181)
  • Jean-Marc Nattier (1685-1766) : Pierre Ier le Grand (ЭРЖ-1858) - Portrait d'Anne de Russie, auteur présumé (ЭРЖ-1860) - Portrait de Catherine Ire (ЭРЖ-1857) - Portrait de femme en gris (ГЭ-5729) - Portrait de Louis XV (ГЭ-1123) - Portrait de Pierre-Victor de Besenval de Brünstatt (ГЭ-7488) - Portrait du prince Alexandre Borissovitch Kourakine (ГЭ-563)
  • Jean-Baptiste Oudry (1686-1755) : Chien à l'arrêt ou Chien pointant une perdrix (ГЭ-2528) salle 287 - Nature morte au quartier de viande (5626) - Nature morte aux fruits (ГЭ-1121)
  • Jacques de Lajoüe (1686-1761) : Hiver encre de Chine, aquarelle sur dessin au crayon - Pavillon de marbre dans un paysage (5625)
  • François Lemoyne (1688-1737) : Baigneuse et sa suivante ou Femme au bain (ГЭ-1222) - Jupiter et Io (ГЭ-1221) - Messagers de Godefroy de Bouillon dans les jardins d'Armide (ГЭ-1135)

Années 1690

  • Noël Nicolas Coypel (1690-1734) : Le Bain de Diane (ГЭ-2757) - Naissance de Vénus (ГЭ-1176)
  • Nicolas Lancret (1690-1743) : Concert dans le parc (ГЭ-1621) salle 285 - (ГЭ-5624) - Le Contrat de mariage (1132) - La Cuisine (ГЭ-1267) - La Danseuse Marie Camargo (ГЭ-1145) - L'Été (ГЭ-1258) - Le Printemps (ГЭ-1259) - Réunion dans un parc (4797) - La Servante Libertine (ГЭ-1265) - Une scène de la tragédie de Thomas Corneille, Le Comte d'Essex (ГЭ-1144)
  • Jean-Baptiste Pater (1695-1736) : Les Baigneuses (7670) - Halte de soldats (1142) - Marche de soldats (1143) - Le Récital de flûte (2044)
  • Juste-Aurèle Meissonnier (1695-1750) : Projet pour un canapé destiné au comte Bilenski encre de Chine et aquarelle
  • Louis Tocqué (1696-1772) : La Comtesse Iekaterina Golovkina (ru) (ГЭ-7636) - Portrait d'Élisabeth Ire avec son cordon de l'Ordre de Sainte-Catherine (ГЭ-1280) - Portrait de Louis, Grand Dauphin de France (ГЭ-1124) - Portrait d'Ivan Chouvalov (ГЭ-5636) - Portrait du ténor Pierre de Jélyotte dans le rôle d'Apollon (ГЭ-5638)
  • Pierre Subleyras (1699-1749) : L'Évêque Basile de Césarée célébrant la messe devant l'empereur Valens ou La Messe de saint Basile (ГЭ-1169) - Le Bât (ГЭ-4703)
  • Jean Siméon Chardin (1699-1779) : Le Bénédicité (ГЭ-1193) - La Blanchisseuse (ГЭ-1185) - Nature morte avec les attributs des arts (ГЭ-5627)
  • Étienne Jeaurat (1699-1789) : Convalescence (ГЭ-1147) - Laban venant chercher ses filles (ГЭ-1620)

1700

  • Charles-Joseph Natoire (1700-1777) : L'Amour aiguisant ses flèches (ГЭ-7653) - Bacchus et Ariane (ГЭ-1220)
  • Charles François Lacroix de Marseille (vers 1700-1779 ou 1782) : Golfe (ГЭ-1677)

XVIIIe siècle

Années 1700

  • François Boucher (1703-1770) : Cupidons. Allégorie de la peinture - Paysage avec un étang (ГЭ-1137) - Paysage près de Beauvais (ГЭ-5734) salle 285 - Pygmalion et Galatée (3683) - Le Repos pendant la fuite en Égypte (ГЭ-1139) - Scène pastorale (ГЭ-1275) - Tête de jeune fille (ГЭ-5635) salle 285 - La Toilette de Vénus (ГЭ-7655) - La Traversée du gué (ГЭ-6329) salle 285 - La Traversée du pont (ГЭ-6328). Dessins : Dessus de porte. Histoire (OP-42924) - Étude de deux personnages masculins et d'un chien, craie noire et blanche (37924) - Étude d'un nu féminin (OP-382) - Feuille de croquis, fusain, pierre blanche et sanguine (31620) - Fille sentant une rose (OP-11416) - Jeune Femme assoupie sanguine et pastel sur papier brun - Les Pèlerins d'Emmaüs, craie noire, blanche et rouge (14283)
    • Entourage : Le Triomphe de Vénus 1749 (ГЭ-7656)
  • Charles André van Loo (1705-1765) : L'Apothéose de Saint Grégoire - Autoportrait (ГЭ-1211) - Jupiter et Antiope - Concert espagnol ou Conversation en espagnol ou La Lecture espagnole (ГЭ-2173) salle 285 - Lecture (ГЭ-2174) salle 285 - Persée et Andromède (ГЭ-1230) - Portrait de l'amiral Louis Guillouet d'Orvilliers (ГЭ-5867) - Le Repos de Diane (ГЭ-1140) - Sultane buvant du café (ГЭ-7489)
  • Louis-Michel van Loo (1707-1771) : Concert espagnol ou Sextuor (ГЭ-1610) salle 285

Années 1710

  • Claude Joseph Vernet (1714-1789) : Cascade à Tivoli (ГЭ-3746) - Cascatelles de Tivoli (3740) - Entrée du port de Palerme au clair de lune (ГЭ-1764) - La Gondole italienne (1204) - Matin à Castellammare del Golfo (ГЭ-3745) - Mort de Virginie (ГЭ-1759) - Naufrage (ГЭ-4372) - Orage (ГЭ-1772) - Orage sur une côte rocheuse (ГЭ-1754) - Le Port d'Ancône (ГЭ-1756) salle 287 - Port italien (ГЭ-1273) - Rivage rocheux (ГЭ-7584) - Scène au clair de lune dans les environs de Citta Nuova en Illyrie (ГЭ-1197) - Tempête (ГЭ-1164) - Vue des environs de Sorrente (ГЭ-1192) - Vue du parc de la Villa Ludovisi à Rome (ГЭ-3684) salle 287
  • Jean-Baptiste-Marie Pierre (1714-1789) : Vieil Homme dans une cuisine (7240)
  • Jean-Baptiste Perronneau (1715-1783) : L'Enfant au livre (ГЭ-1270)
  • Jean-Baptiste Lallemand (1716-1803) : Forum romain (ГЭ-1757)
  • Joseph-Marie Vien (1716-1809) : Mars et Vénus (2249)
  • Jean-François Samsois, franco-suisse (1720-1797) : Portrait d'un inconnu vêtu d'un caftan gris clair, pastel sur parchemin (OR-43410)

Années 1720

  • Charles-Louis Clérisseau (1721-1820) : Décoration intérieure pour le musée de Catherine la Grande encre de chine, lavis brun et gris (ОР-2606) - Décor sculptural de la colonne de Troie craie noire et craie blanche - Fantaisie architecturale gouache, lavis brun, encre noire - Maison de campagne construite sur des ruines antiques avec deux sarcophages encre, aquarelle, badigeon - Ornementation de style grotesque, deux œuvres différentes - Plan de la maison antique de Catherine la Grande encre de chine, lavis brun et gris, aquarelle - Un plan d'ensemble pour la route de Saint-Pétersbourg à Moscou encre de Chine, aquarelle rose (40406) - Vue de Noale dans les territoires de Venise aquarelle - Vue du Colisée à Rome aquarelle, encre de chine, lavis brun et gris (ОР-2323)
  • Gabriel de Saint-Aubin (1724-1780) : Groupe de personnes qui se promènent encre noire, lavis gris et noir, aquarelle, gouache
  • Jean-Baptiste Greuze (1725-1805) : Autoportrait (ГЭ-5644) - Le Comte Pavel Alexandrovitch Stroganov enfant (ГЭ-4063), salle 288 - La Comtesse Ekaterina Petrovna Chouvalova (ГЭ-5726) - Le Curé et la Jeune Veuve (ГЭ-7521) - L'Enfant gâté (5725) - Étude de tête de femme sanguine - Fillette à la poupée (ГЭ-3689) salle 288 - Jeune Fille dans une tunique lilas (ГЭ-5642) - Jeune Homme au chapeau (ГЭ-1256) - Le Paralytique ou Piété filiale (ГЭ-1168) - Tête de jeune fille (1299) - Tête de jeune fille au bonnet (ГЭ-1254)
  • Louis Jean François Lagrenée (1725-1805) : Charité romaine (ГЭ-3698)
  • Gabriel-François Doyen (1726-1806) : La Mort de Virginie lavis noir et brun avec blanc sur dessin à la pierre noire
  • Pierre-Jacques Volaire (1728-1799) : Abordage d'un vaisseau au cours d'une bataille navale (ГЭ-5801)
  • Jean-Baptiste Vallin de La Mothe (1728-1800) : Projet pour l'Académie des Beaux-Arts de Saint-Pétersbourg avec Alexandre Kokorinov, Simon Sorensen et Iakov Ananievitch Ananine (ru)
  • Jean Pillement (1728-1808) : Paysage de montagnes (ГЭ-4176)

Années 1730

  • Jean-Louis de Velly (ru) (1730-1804) : Autoportrait (ГЭ-1138) - Portrait de Jacob von Staehlin (ЭРЖ-2470)
  • Jean-Honoré Fragonard (1732-1806) : Le Baiser à la dérobée (ГЭ-1300) - Les Enfants du fermier ou Les Enfants profitent de l'absence de leurs parents (1179) - L'Enjeu perdu ou Le Baiser gagné (ГЭ-5646)
  • Hubert Robert (1733-1808) : - Auprès de l'ermite (ГЭ-8580) - Bassin entouré d'une colonnade (La villa Giulia) (9609) - Chaumière dans la forêt (ГЭ-5784) - Le Colisée (ГЭ-5111) - Cyprès (ГЭ-8410) - Le Dénicheur (7731) - Écurie dans les ruines de la Villa Giulia (ГЭ-7662) - L'Escalier aux colonnes (ГЭ-1126) - Femme peintre parmi les ruines antiques (aquarelle) - La Fuite de Galatée (ГЭ-7732) - Incendie à Rome (ГЭ-5422) - Intérieur paysan (ГЭ-6755) - Lavandières dans les ruines (ГЭ-5806) - Le Mur de verdure (ГЭ-2744) salle 289 - Pavillon avec une cascade (ГЭ-7594) - Paysage architectural avec un canal (ГЭ-1294) - Paysage avec des ruines (ГЭ-5723) - Paysage avec escalier et obélisque (ГЭ-5857) - Paysage avec les ruines d'un temple circulaire, une statue de Vénus et un monument à Marc Aurèle (ГЭ-4785) - Paysage avec terrasse et cascade (ГЭ-5720) salle 289 - Paysage avec une arche et le dôme de Saint-Pierre de Rome (ГЭ-7733) - Paysage avec une arche naturelle (ГЭ-8411) - Paysage avec une cascade (ГЭ-5721) - Paysage avec une colonne monumentale (ГЭ-8409) - Paysage avec un moulin (ГЭ-5300) - Paysage avec un obélisque (ГЭ-5722) salle 289 - Paysage avec un pont de pierre (ГЭ-1766) - Paysage décoratif avec un obélisque (ГЭ-7734) - Paysage de montagne avec un aqueduc (ГЭ-8412) - Paysage rocheux (ГЭ-7736) - Les Peintres (ГЭ-6407) - Porche de palais avec portique et caryatides (ГЭ-5651) - Pyramide de Cestius (ГЭ-5648) - Ruines antiques utilisées comme bains publics (ГЭ-1262)- Ruines d'un ancien arc de triomphe (ГЭ-8272) - Ruines d'une terrasse dans le parc de Marly (ГЭ-5647) - Ruines d'un temple dorique (ГЭ-1293) - Ruines habitées (ГЭ-4057) salle 289 - La Statue oubliée (ГЭ-4056) salle 289 - Temple ancien : la Maison Carrée à Nîmes (ГЭ-7483) salle 289 - Le Tombe de Cecilia Metella (ГЭ-5650) - Villa Madama près de Rome (ГЭ-5649) - Villa Madama près de Rome (ГЭ-7593) - Visite d'une vieille église (ГЭ-4651)
  • Jean-Baptiste Le Prince (1734-1781) : Le Chiromancien (ГЭ-5645) - Le Jeu de boules (4654) - Scène de la vie quotidienne en Russie (ГЭ-8408)
  • Jean-Pierre Houël (1735-1813) : Ruines d'un réservoir à Taormina. Vue intérieure gouache - Vue d'une partie des murs de Catane et de la rivière souterraine gouache, aquarelle

Années 1740

  • Pierre-Étienne Falconet (1741-1791) : Portrait de Catherine II (ГЭ-4480)
  • Jean-Laurent Mosnier (1743-1808) : Portrait de la princesse Elizaveta Borissovna Chakhovskaïa (ЭРЖ-1134) (Certains sites indiquent que ce tableau se trouve au Musée russe) - Tête de garçon (ГЭ-3700) salle 289
  • Jean-Louis Voille (1744-1829) : Portrait de femme en bleu (5653) - Portrait de la grande-duchesse Hélène Pavlovna de Russie enfant (ГЭ-1282) - Portrait de la princesse Tatiana Vassilievna von Engelhart - Portrait de Tatiana Ioussoupova (ГЭ-5656) - Portrait d'Olga Jerebtsova (ru) (ГЭ-5654) - Portrait du grand-duc Alexandre Pavlovitch vers ses 15 ans (ГЭ-1281) - Portrait d'une fille avec un chapeau (ГЭ-5724)
  • Pierre-Alexandre Wille (1746-1821) : Portrait d'un garçonnet craie rouge
  • Jacques-Louis David (1748-1825) : Sapho, Phaon et l'Amour (ГЭ-5668)

Années 1750

  • Alexandre Moitte (1750-1828) : Le Rémouleur et sa famille
  • Martin Drolling (1752-1817) : Peinture sur une assiette en porcelaine. Matin dans une maison paysanne (ГЭ-1311)
  • Jean-Louis de Marne (1752-1829) : Marché dans un port de mer (ГЭ-1297)
  • Robert Lefèvre (1755-1830) : Portrait d'Élisabeth Alexandrovna Stroganoff (ГЭ-7681) - Portrait du général Piotr Tchitcherine (ru) (ГЭ-5750)
  • Nicolas Antoine Taunay (1755-1830) : Henri IV et sa suite à la chasse - Paysage campagnard (ГЭ-1304) - Paysage montagnard (ГЭ-1305) - Le Triomphe de la guillotine
  • Élisabeth Vigée Le Brun (1755-1842) : Allégorie du génie d'Alexandre Ier (ГЭ-1149) - Autoportrait (ГЭ-7586) - Portrait d'Alexandra et de Hélène Pavlovna de Russie filles de l'empereur Paul Ier (ГЭ-7747) - Portrait d'Anne Pitt en Hébé (ГЭ-4749) - Portrait de femme (ГЭ-7793) - Portrait de la comtesse Anna Sergueïevna Stroganov et de son fils Sergueï (ГЭ-7585) - Portrait de la grande-duchesse Élisabeth Alexeïevna de Russie (ГЭ-1283) - Portrait de l'impératrice Élisabeth Alexeïevna de Russie (ГЭ-7615) - Portrait du comte Grigori Tchernychiov (ru) tenant un masque (ГЭ-7459) - Portrait du comte Pavel Alexandrovitch Stroganov (ЭРЖ-2360) - Portrait du jeune baron Grigori Alexandrovitch Stroganov (ГЭ-5658) - Portrait du prince Alexandre Kourakine (ГЭ-5664)
  • Jean François Xavier Hattenberger français et/ou russe (1758-vers 1820) : Adonis et Vénus, dessin
  • Pierre-Paul Prud'hon (1758-1823) : L'Ascension de la Vierge (ГЭ-3538) - L'Innocence entre l'amour et la richesse (ГЭ-5673) - Portrait de la princesse Catherine Talleyrand dessin - Portrait du comte Alexandre Ostermann-Tolstoï (ГЭ-5084)
  • Carle Vernet (1758-1836) : Une chasse de Napoléon Ier en Forêt de Compiègne (ГЭ-5671)

Années 1760

  • Guillaume Guillon Lethière (1760-1832) : La Mort de Caton d'Utique (ГЭ-1302)
  • Marguerite Gérard (1761-1837) : Artiste peignant le portrait d'une musicienne (ГЭ-1129)
  • Louis-Léopold Boilly (1761-1845) : À l'entrée (6643) - Le Jeu de billard (ГЭ-5666) - Politiciens dans le Jardin des Tuileries (ГЭ-3524) - Portrait de Géraud Christophe Michel Duroc duc de Frioul (ГЭ-7468) - Portrait du général Jean-Baptiste Kléber (ГЭ-4647)
  • Armand-Charles Caraffe (1762-1822) : Quintus Caecilius Metellus Macedonicus lève le siège (ГЭ-2758)
  • Anne-Louis Girodet (1767-1824) : Autoportrait (ГЭ-5660) - Portrait de Joachim Murat (ГЭ-4739) - Tête de jeune femme au turban (ГЭ-8235)
  • Henri-François Riesener (1767-1828) : Portrait de Petr Petrovitch Latchinov (ГЭ-5753) - Portrait de Sofia Apraksina (ГЭ-6282) - Portrait de Vladimir Iakovlevitch Lanskoï (ГЭ-5752)
  • Nicolas de Courteille (vers 1768-1830) : Intérieur d'une usine à Sestroretsk (ЭРЖ-2806) - Portrait d'Aleksandra Petrovna Maïlevski avec sa fille (ЭРЖ-2664) - Portrait d'Aleksandr Mikhaïlovitch Maïlevski (ЭРЖ-2665) - Portrait de la comtesse Maria Alekseïevna Tolstoï (ЭРЖ-1146) - Portrait de N. Aubert, enseignant français à Moscou (ЭРЖ-2640) - Portrait d'un civil (ЭРЖ-1747) - Portrait d'une femme de la famille Schmidt (ЭРЖ-2722) - Portrait d'un homme de la famille Schmidt (ЭРЖ-2721)
  • Jacques François Joseph Swebach-Desfontaines (1769-1823) : Un aspect de la vie quotidienne russe (ЭРЖ-2674)

Années 1770

  • François Gérard (1770-1837) : Portrait d'Alexandre Ier vers ses 37 ans - Portrait de Joséphine de Beauharnais dans son salon au Château de Malmaison (ГЭ-5674) - Portrait du comte Viktor Kotchoubeï (ГЭ-4645)
  • Antoine-Jean Gros (1771-1835) : Bonaparte au pont d'Arcole (ГЭ-5669)
  • André-Joseph Mécou (1771-1837) : Portrait de l'impératrice Élisabeth Alexeïevna de Russie gravure d'après Jean Henri Benner (ЭРГ-13660)
  • Jean-Marie Delaperche (1771-1843) : L'Empereur Alexandre Ier accorde à la France une forme équitable de gouvernement et de constitution dessin (43550)
  • Pierre-Athanase Chauvin (1774-1832) : Paysage italien (ГЭ-3712) - (ГЭ-3713)
  • Pierre-Narcisse Guérin (1774-1833) : Morphée et Iris (ГЭ-5675) - Sappho sur le rocher à Leucade (ГЭ-7242)
  • Constance Mayer (1775-1821) : L'Innocence entre l'amour et la richesse en collaboration avec Pierre-Paul Prud'hon (ГЭ-5673)
  • François Marius Granet (1775-1849) : Moines dans une grotte (ГЭ-4577) - Réunion du chapitre du monastère (ГЭ-2702) - Intérieur du chœur de l'église du monastère des capucins sur la Piazza Barberini à Rome (ГЭ-1322)
  • Jean Henri Benner (1776-1836) : Iekaterina Andreïevna Karamzina miniature - Portrait d'Alexandre Ier (empereur de Russie) aquarelle (OPm-166) - Portrait de Konstantine Iakovlevitch Boulgakov - Portrait de la grande-duchesse Alexandra Feodorovna de Russie aquarelle (OPm-171) - Portrait d'Élisabeth Ire (impératrice de Russie) aquarelle et blanc (OPm-161) - Portrait de l'impératrice Élisabeth Alexeïevna de Russie (ЭPP-8318) - Portrait de l'impératrice Élisabeth Alexeïevna de Russie en deuil - Portrait de Paul Ier (empereur de Russie) (OPm-164)
  • Fleury François Richard (1777-1852) : Valentine de Milan pleurant la mort de son époux (ГЭ-10608)
  • Jean-Auguste-Dominique Ingres (1780-1867) : Le Comte Nikolaï Dmitrievitch Gouriev (ГЭ-5678) - Portrait d'une jeune femme dessin - Portrait du général de division Nikolaï Fiodorovitch Khitrovo (ru) aquarelle sur papier

Années 1780

  • Hippolyte Lecomte (1781-1857) : Rencontre de Napoléon Ier avec les ambassadeurs de l'empereur d'Autriche près de Leoben en Styrie le (ГЭ-7476)
  • Auguste-Joseph Desarnod (1788-1840) : Attaque de la cavalerie de Fiodor Petrovitch Ouvarov à Borodino (ЭРЖ-2217) - Escarmouche entre chevau-léger russes et français en 1812 (ЭРЖ-2218)
  • Charles de Steuben (1788-1856) : Portrait d'Anna Egorovna Benardaki (ГЭ-6943) - Portrait de Dmitri Benardaki (ru) (ГЭ-6944) - Portrait de la Comtesse Dash (ГЭ-7556) - Portrait de la comtesse Ioulia Stroganov (ru) (ЭРЖ-3282) - Portrait du baron Alexandre de Stieglitz (ЭРЖ-2645) - Portrait d'une jeune femme (ЭРЖ-1256) - Portrait du sous-lieutenant Alexandre P. von Benckendorff (1819-1851) (ЭРЖ-217)
  • Horace Vernet (1789-1863) : L'Ange de la mort (ГЭ-3827) - Autoportrait (ГЭ-5679) - Portrait du général Pablo Morillo - Un invalide remet une pétition à Napoléon Ier lors d'une parade dans la cour des Tuileries
  • Auguste Couder (1789-1873) : La Mort de Masaccio (ГЭ-7238)

Années 1790

  • Claude-Marie Dubufe (1790-1864) : Portrait d'un homme (8982)
  • Adèle Riché (1791-1878) : Portrait de Natalija Obrenović reine de Serbie (ГЭ-10070)
  • Nicolas-Toussaint Charlet (1792-1845) : Un soldat et de jeunes hommes (ГЭ-7239)
  • Sophie Chéradame (1793-1829) : Portrait de la grande-duchesse Elena Pavlovna née princesse Charlotte de Wurtemberg épouse du grand-duc Michel Pavlovitch de Russie (ЭРЖ-1168) - Portrait de la princesse Anna (ou Avdotia) Nikolaïevna Golitsyna (ЭРЖ-1188)
  • Ary Scheffer d'origine hollandaise (1795-1858) : La Mort de Gaston de Foix-Nemours à la Bataille de Ravenne le (ГЭ-3991)
  • Jean-Baptiste Camille Corot (1796-1875) : À l'orée d'un bois ou Paysanne et sa vache (ГЭ-7166) - Arbres dans un marais (ГЭ-5684) - Mare dans un bois (ГЭ-7279) - Matin (ГЭ-3889) - Paysage avec un garçon portant une chemise blanche (ЗКсз-114) - Paysage avec un lac (ГЭ-5685) - Rochers à Amalfi (ЭКсз-232) - Soir (ГЭ-3890)
  • Eugénie Tripier Le Franc (1797-1872) : Portrait de mademoiselle Rivière (ГЭ-8275)
  • Paul Delaroche (1797-1856) : La Jeune Martyre chrétienne (ГЭ-5358) - Pause sur les rives du Tibre (ГЭ-3855) - Portrait de mademoiselle Henriette Sontag interprétant le rôle de donna Anna dans l'opéra Don Giovanni (ГЭ-7462)
  • Joseph-Désiré Court (1797-1865) : Portrait d'une femme (ЭРЖ-1253) - Portrait du prince Pierre Gueorguievitch d'Oldenbourg en uniforme de la Garde impériale du Régiment Préobrajensky (ГЭ5178)
  • Pierre Marie Joseph Vernet (1797-1873) : L'Incendie du Palais d'Hiver, le (ЭРР-9319)
  • Adolphe Ladurner (1798-1856) : Gardes de la cavalerie française (ЭРЖ-2563) - Parade du Régiment de la Garde Pavlovski (ЭРЖ-2580) - Portrait d'un adjudant général en uniforme du Régiment Izmaïlovski de la Garde impériale (ЭРЖ-2481) - Portrait d'un civil (ЭРЖ-903) - Revue des gardes français en présence de Charles X (ГЭ-6140) - Une Partie de la salle blanche (armorial) au Palais d'Hiver (ЭРЖ-2436)
  • Eugène Delacroix (1798-1863) : Fleurs auteur présumé (ЭКсэ-924) - Chasse au lion au Maroc (ГЭ-3853) salle 308 - Marocain sellant son cheval (ГЭ-3852) salle 308

1800

  • Octave Tassaert (1800-1874) : La Mort de Le Corrège (ГЭ-3960) - Un coin de l'atelier de l'artiste (ГЭ-3962)

XIXe siècle

Années 1800

  • Camille Roqueplan (1803-1855) : Jeune Fille aux fleurs (ГЭ-3945)
  • Alexandre-Gabriel Decamps (1803-1860) : Autoportrait (ГЭ-3848) - Devant une mosquée au Caire (ГЭ-5164) - Femme vêtue d'une robe orientale (ГЭ-3851) - Nature morte (ГЭ-3850)
  • Eugène Isabey (1803-1886) : Petite Fille avec un chat (ГЭ-4172)
  • Auguste Raffet (1804-1860) : Deux Hussards français patrouillant en hiver (ГЭ-9797)
  • Narcisse Díaz de la Peña (1807-1876) : Enfant dans un jardin (ГЭ-3858) - Famille turque (ГЭ-3856) - Gitans écoutant les prédictions d'un jeune diseur de bonne aventure (ГЭ-3860) - Les Lamentations de la fille de Jephté (ГЭ-3859) - Paysage (8945) - Vénus et Cupidon (ГЭ-3861)
  • Simon Saint-Jean (1808-1860) : Fleurs (ГЭ-3953)
  • Honoré Daumier (1808-1879) : La Blanchisseuse ou Le Fardeau (ГЭ-10623) salle 404 - Entracte à la Comédie Française, aquarelle, encre de Chine, fusain, et gouache - Le Malade imaginaire aquarelle, encre de Chine et fusain
  • Amaury-Duval (1808-1885) : Portrait de famille (ЭРЖ-1492)

Années 1810

  • Alfred de Dreux (1810-1860) : Amazone (ГЭ-5082) - Balade à cheval (ГЭ-3864) - Carlin dans un fauteuil (ГЭ-3865)
  • Constant Troyon (1810-1865) : Au bord de la rivière avant l'orage (ГЭ-3964) - En route vers le marché (ГЭ-3966)
  • Jules Dupré (1811-1889) : Paysage avec des vaches (ГЭ-3869) - (ГЭ-7461) - Paysage avec village (ГЭ-8155) - Paysage d'automne (ГЭ-3868) - Paysage forestier (ГЭ-5687)
  • Prosper Marilhat (1811-1847) : Rue Ezbékieh au Caire (ГЭ-5366)
  • Théodore Rousseau (1812-1867) : Place du marché en Normandie (ГЭ-3950) salle 249 - Paysage au laboureur (ГЭ-7269) - Paysage avec un pont (ГЭ-5689) - Vue des environs de Granville (ГЭ-3951)
  • Charles Jacque (1813-1894) : Moutons au pâturage (ГЭ-4009)
  • Jean-François Millet (1814-1875) : Les Porteuses de fagots (ГЭ-3924) salle 249
  • Jean-Baptiste Antoine Émile Béranger (1814-1883) : L'Atelier du graveur (ГЭ-3805) - Conseils maternels (ГЭ-10258) - Femme curieuse (ГЭ-6954)
  • Thomas Couture (1815-1879) : La Petite Baigneuse (ГЭ-3898)
  • Charles-Théodore Frère (1814-1888) : Funérailles dans les environs de Constantine (Algérie) (ГЭ-4418)
  • Ernest Meissonier (1815-1891) : Charlemagne, Roi des Francs (ГЭ-3919) - Cuirassier français, étude pour la peinture «Friedland» - Fumeur (ГЭ-3918) - Jeune homme avec un livre (ГЭ-7565) - Mousquetaire (ГЭ-5797)
  • Henri Baron (1816-1885) : Scène galante ou Présentation d'un bouquet (ГЭ-3800)
  • Charles-François Daubigny (1817-1878) : Berges du Loing (ГЭ-3529) - Étang (ГЭ-3863)
  • David de Noter d'origine belge (1818-1892) : Nature morte avec gibier, fleurs et fruits (ГЭ-3930)
  • Louis Stanislas Faivre-Duffer (1818-1897) : Portrait d'une vieille femme (ЭРЖ-1327)
  • Gustave Courbet (1819-1877) : Femme couchée (ЭКсэ-1394) - Fleurs dans un vase : camélias, tulipes, iris et autres (ЭКРсэ-505) - Paysage avec un cheval mort (ГЭ-3897)
  • Jean Baptiste Marie Fouque (1819-1880) : Portrait de la princesse Zénaïde Youssoupoff, jeune (ЭРЖ-1353) - Portrait de la princesse Tatiana Nikolaïevna Youssoupoff (1866-1888) (ЭРЖ-1456) - Portrait du comte Louis Charles Honoré Chauveau (ЭРЖ-1012)
  • Édouard Louis Dubufe (1819-1883) : Lovelace enlevant Clarisse Harlowe (ГЭ-7756)

Années 1820

  • Eugène Fromentin (1820-1876) : Traversée du Nil (ГЭ-3980) salle 308 - Voleurs du désert (6104)
  • Félix Ziem (1821-1911) : Vue de Venise (ГЭ-3875)
  • Alexandre Cabanel (1823-1889) : Portrait de la comtesse de Keller née Maria Riznich (ГЭ-7600) - Portrait de la comtesse Elizaveta Andreïevna Vorontsova-Dachkova (ru) (7600) - Le prince Constantin Gortchakov (ГЭ-5093)
  • Gustave Brion (1824-1877) : Chanteurs de Noël (ГЭ-3818) - Fiançailles en Bretagne (ГЭ-3819)
  • Gustave Boulanger (1824-1888) : Répétition théâtrale dans une maison de la Rome antique (ГЭ-3820)
  • Pierre Puvis de Chavannes (1824-1898) : Allégorie de la vie (8935) - Folle au bord de la mer ou Femme sur la plage (ГЭ-6564) - Pompiers de village (9672)
  • Jean-Léon Gérôme (1824-1904) : L'Albanais (8925) - Napoléon Ier pendant sa campagne en Égypte (ГЭ-5798) - La Piscine du harem (ГЭ-6221) salle 308 - Suites d'un bal masqué (ГЭ-3872) salle 308 - Vente d'esclaves à Rome (ГЭ-6294) salle 308
  • William Bouguereau (1825-1905) : Les Adieux de Tobie à son père (ГЭ-4426)
  • Ferdinand Heilbuth d'origine allemande (1826-1889) : Promenade en bateau sur la Seine (9008)
  • Paul Baudry (1828-1886) : Portrait de Platon Tchikhatchov (ГЭ-4817)
  • Auguste Toulmouche (1829-1890) : Jeune Fille lisant un livre (ГЭ-4404)
  • Paul-Désiré Trouillebert (1829-1900) : Rive de la Loire près de Chouzé (ГЭ-5886)
  • Jean-Jacques Henner (1829-1905) : Étude de femme en rouge (9032) - Portrait de jeune fille (8941)

Années 1830

  • Camille Pissarro (1830-1903) : Le Boulevard Montmartre par un après-midi ensoleillé (ГЭ-9002) salle 318 - Foire à Dieppe, matinée ensoleillée (ЗКР 525) - Les Jardins des Tuileries par beau temps nuageux (ЭКР-509) ou (ЭКРсэ-509) - Nature morte avec une cafetière (3KPcэ-527) - Parc municipal à Pontoise (ЭKPсэ-517) salle 406 - Place du Théâtre Français, printemps (ГЭ-6509) salle 406 - Le Quai Malaquais et l'Institut de France par un après-midi ensoleillé (ЗКР-531) ou (ЗКРсэ-531)
  • Hippolyte Robillard (1831?- après 1875) : Portrait d'un garçon
  • Édouard Manet (1832-1883) : Isabelle Lemonnier, le chapeau à la main (ЭКРсэ-230)
  • Léon Bonnat (1833-1922) : Cheikhs arabes dans les montagnes (ГЭ-9108) - Femme italienne (ГЭ-9016) - Le Prince Viatcheslav Tenichev (ru) (ГЭ-5172)
  • Edgar Degas (1834-1917) : Après le bain (OP 43787) - Danseur (ЭКРсэ-556) - Danseuse ajustant ses chaussons (OP 42160) - Les Danseuses (OP 41255) - Femme se peignant (OP 42154) - Femme s'essuyant après le bain (OP 42156) - Intérieur avec deux personnages (ЗКсэ-1400) - Place de la Concorde (ГЭ-10622) - La Toilette, pastel (OP 4788)
  • Alphonse de Neuville (1835-1885) : Dragons ou Régalons le commandant (8903) - Rue d'une vieille ville (ГЭ-10107)
  • Stanislas Lépine (1835-1892) : Paysage avec un pont
  • Émile Regnault de Maulmain (1836-1897) : Paysage africain (9164)
  • Henri Fantin-Latour (1836-1904) : Azalées (ЭРЖ-566) - Bouquet de fleurs (3KPcэ-557) - Bouquet de roses et de capucines dans un vase en céramique (9675) - Chrysanthèmes - Citron, pommes et tulipes (3KPcэ-550) - Fleurs, coupe avec fruits et carafe (3KPcэ-520) - Fleurs dans un vase en faïence - Naïade (8906) - Pétunias - Pivoines dans un vase (3KPcэ-553)
  • Jules Lefebvre (1836-1912) : Marie de Magdala dans la grotte (ГЭ-4841)
  • Carolus-Duran (1837-1917) : Portrait d'Anna Obolenskaïa (ГЭ-6752) - Portrait de E. P. Kharitonenko (ГЭ-9010) - Portrait de Nadejda Polovtsova (ru) (ГЭ-5175) - Portrait du baron Alexandre de Stieglitz (1814-1884) (ЭРЖ-471)
  • Étienne-Prosper Berne-Bellecour (1838-1910) : Un soldat (ГЭ-9015)
  • Jean-Paul Laurens (1838-1921) : Maximilien Ier (empereur du Mexique) avant son exécution (ГЭ-9671) - Interrogatoire de Bernard Délicieux (9012)
  • Alfred Sisley (1839-1899) : Bord du Loing à Saint-Mammès (ru) (ГЭ-9167) salle 406 - La Campagne à Veneux-les-Sablons ou Journée venteuse à Veneux (ru) (ГЭ-6508) salle 406 - Les Péniches à Billancourt (ЭКРсэ-515) - Village au bord de la Seine ou Villeneuve-la-Garenne (ГЭ-9005) salle 319 ou 406
  • Paul Cézanne (1839-1906) salle 318 : Autoportrait ou Portrait de Cézanne d'après Auguste Renoir (ЗКРсэ-513) - Autoportrait à la casquette (ГЭ-6512) - Les Baigneurs (ЭКР-536) ou (ЗКРсэ-536) - Le Bassin du Jas de Bouffan (ЗКРсэ-530) - Bords de Marne ou L'Île Machefer à Saint-Maur-des-Fossés ou Villa sur la rive d'une rivière (ГЭ-6513) salle 410 - Bouquet de fleurs dans un vase bleu (ГЭ-8954) - Le Fumeur de pipe (ГЭ-6561) - Grand Pin et Terres rouges près d'Aix-en-Provence (ГЭ-8963) - Jeune Fille au piano ou Ouverture de Tannhäuser (opéra) (ГЭ-9166) - Maisons au bord d'une route (ЭКРсэ-502) - La Montagne Sainte-Victoire au-dessus de la route de Le Tholonet (ГЭ-8991) - La Montagne Sainte-Victoire vue des Infernets (ЗКсэ-1395) - Nature morte au rideau (ГЭ-6514) - Nature morte aux fruits avec bol, carafe et bidon pour le lait (ГЭ-9026) - Nature morte aux pommes (ЭКР-558) ou (ЗКРсэ-558) - Nature morte avec pêches, poires et raisins (ЗКсэ-1580) - Paysage bleu (ГЭ-8993) - Portrait de dame en bleu, Madame Cézanne (ГЭ-8990) - Portrait de l'artiste à la casquette (ГЭ-6512)

Années 1840

  • Odilon Redon (1840-1916) : Femme allongée sous un arbre (43782) - Femme avec fleurs sauvages pastel et fusain (OP-46438)
  • Ferdinand Roybet (1840-1920) : Page avec des chiens (9659)
  • Claude Monet (1840-1926) : Champ de coquelicots (ГЭ-9004) - Coin de jardin à Montgeron (ГЭ-9152) - Dame en blanc au jardin ou Jeanne Marguerite Lecadre au jardin. Sainte-Adresse (ГЭ-6505) - Effet de brouillard ou Le Pont de Waterloo à Londres (ГЭ-6545) - Étang à Montgeron (ГЭ-6562) - Falaises près de Dieppe (ГЭ-8992) - Femme assise dans un jardin (ГЭ-10615) - Le Grand Quai au Havre (ГЭ-10614) - Jardin (ГЭ-10616) - Jardin à Bordighera, impression de matin (ГЭ-10617) - Meule à Giverny (ГЭ-6563) - Prés à Giverny (ГЭ-7721) - La Seine à Asnières (ГЭ-10613) - La Seine à Rouen (Monet) (ГЭ-10612) salle 403
  • Vincent Jean Baptiste Chevilliard (1841-1904) : La Cuisine
  • Auguste Renoir (1841-1919) : Bouquet de roses (3KPcэ-563) - Dans le jardin (ГЭ-10621) - L'Enfant au fouet (ГЭ-9006) - La Femme à l'éventail (ГЭ-6507) salle 409 - Femme dans un escalier (ГЭ-10625) - Femme se coiffant (3KPcэ-507) - Homme dans un escalier (ГЭ-10624) - Jeune Femme avec un chapeau à fleurs (3KPcэ-560) - Jeunes Filles au piano (3KPcэ-227) - Marée basse à Yport (3KPcэ516) - Partie de campagne à Berneval (3KPcэ-535) - Paysage à Beaulieu (3KPcэ-518) - Paysage. Le Cannet (ГЭ-8926) - Portrait de femme en noir (ГЭ-6506) salle 407 - Portrait de Jeanne Samary en pied (ГЭ-9003) - Pommes et Fleurs (ЗKPcэ-1528) - Roses dans un vase (3KPcэ-512) - Roses et Jasmins dans un vase de Delft (3KPcэ-524) - Tête de femme (ГЭ-7714) salle 407
  • Armand Guillaumin (1841-1927) : Paysage avec une usine avec au verso La Seine (8904)
  • Douanier Rousseau (1844-1910) : Combat entre un tigre et un buffle ou Dans la forêt tropicale (ГЭ-6536) - Jardin du Luxembourg : monument à Frédéric Chopin (ГЭ-7716) - Vue des fortifications à gauche de la porte de Vanves (ГЭ-6535)
  • Benjamin-Constant (1845-1902) : Portrait de Marina Derviz (ГЭ-5171)
  • Georges Becker (1845-1909) : Cérémonie de réception de Nicolas II à Paris (ЭРЖII-545) - Couronnement de l'empereur Alexandre III et l'impératrice Maria Feodorovna (ЭРЖ-1637) - Portrait du général Mikhaïl Tchertkov (ru) (ЭРЖ-245)
  • Pierre Louis Léger Vauthier (1845-1916) : Enfants à table (ГЭ-4187) salle 342
  • Paul Gauguin (1848-1903) : Au pied de la montagne ou Fatata te moua (ҐЭ-8977) salle 411 - Bouquet de sorbier (ЗКРсэ-510) salle 411 - La Conversation ou Les Potins ou Parau Parau (ГЭ-8980) - Le Coucher de soleil ou Tapera mahana (ЗKPcэ-533) salle 411 - Deux Sœurs ou Piti teina (ЗКРсэ-529) salle 412 - Douces Rêveries ou Eau délicieuse ou Joie de se reposer ou Nave, nave moe (ГЭ-6510) salle 411 - Famille de Tahiti ou La Pirogue ou Te vaa (ГЭ-9122) salle 439 - Femme au fruit ou Où vas-tu? (Eu haere ia oe) (ГЭ-9120) salle 411 - Femmes au bord de la mer ou Maternité I (ГЭ-8979) - Femme tahitienne avec des fleurs dans la main ou Le Mois de Marie ou Te avae pas Maria (ГЭ-6515) salle 439 - Homme cueillant des fruits ou La Récolte (ГЭ-9118) - L'Idole ou Rave te hiti aamu (ГЭ-9121) salle 439 - Naissance du Christ à la tahitienne ou Bé bé (ГЭ-6568) salle 439 - Nature morte à la fenêtre (ЗКРсэ-641) salle 411 - Nature morte avec des tournesols sur un fauteuil (ГЭ-6516) - Pastorales tahitiennes (ГЭ-9119) salle 411 - Paysage aux deux chèvres ou Tarari maruru (ГЭ-7707) salle 439 - Scène de la vie tahitienne (ГЭ-6517) salle 412 - Trois Tahitiennes sur fond jaune (ГЭ-7708) salle 439
  • Édouard Detaille (1848-1912) : Bivouac (ou bivac) du bataillon des tirailleurs de la famille impériale ou Chanteur du 4e bataillon de fusiliers à Tsarskoïe Selo (ГЭ-4213) salle 316 - L'Empereur Nicolas II, l'impératrice Alexandra Feodorovna et le président de la république Félix Faure lors de la revue militaire à Châlons le
  • Eugène Carrière (1849-1906) : Femme accoudée à une table (ГЭ-6565) - Femme avec un enfant sur les genoux (9139) - Mère et Enfant (9140)
  • Albert Lebourg (1849-1928) : Vue de Pont-du-Château (ГЭ-9280)

Années 1850

  • Fernand Lematte (1850-1929) : Portrait de Ye. F. Chikhachyova (ЭРЖ-1368)
  • Pascal Dagnan-Bouveret (1852-1929) : Aquarelliste au Louvre - Portrait de la comtesse Gogonfelsen (ГЭ-9474)
  • Jean-Louis Forain (1852-1931) : Music-hall (8996)
  • Jean Geoffroy (1853-1924) : Tête d'une vieille femme, étude (ГЭ-4249)
  • Gaston de La Touche (1854-1913) : Le Transfert des reliques (9653)
  • Henri-Edmond Cross (1856-1910) : Basilique Sainte-Marie-des-Anges d'Assise
  • Henry Moret (1856-1913) : Port Manech (ГЭ-9054)
  • François Flameng (1856-1923) : Baignade de dames de la cour au XVIIIe siècle (ГЭ-6213) - Napoléon Ier chassant en forêt de Fontainebleau - Napoléon Ier et le roi de Rome à Saint-Cloud - Portrait de Daria de Beauharnais (ГЭ-7516) - Portrait de la princesse Zénaïde Youssoupoff (ЭРЖ-1371) - Portrait de la princesse Zénaïde Youssoupoff avec ses deux fils à Arkhangelskoïe (ЭРЖ-1370) - Portrait de l'impératrice Maria Fiodorovna (ЭРЖ.II-685) - Portrait de Vera Andreïevna Kharitonenko (ГЭ-8916) - Réception à Compiègne en 1810 (ГЭ-6273) - Réception à la Malmaison en 1802 (ГЭ-6272)
  • Georges Seurat (1859-1891) : Vue du fort Samson (ЭКсэ-1577)

Années 1860

  • Alexis Axilette (1860-1931) : Portrait de la jeune princesse Maria P. Abamelek-Lazarev née Demidova (1876-1955) (ЭРЖ-1372)
  • Lucien Simon (1861-1945) : Bretons (ГЭ-7448)
  • Maurice Lobre (1862-1951) : Salon du dauphin à Versailles (ГЭ-6534) - Vestibule à Versailles (9061)
  • Paul Signac (1863-1935) : Le Pin de Saint-Tropez (ЭКРсэ-542) - Le Port de Marseille (ГЭ-6524)
  • Charles Cottet (1863-1925) : Charbonnier - Venise vue de la mer (8900), (9059)
  • Henri de Toulouse-Lautrec (1864-1901) : Femme au chapeau noir (ГЭ-5108) - Femme à l'ombrelle dite Berthe la Sourde dans le jardin de M. Forest (ГР 155-97)
  • Charles Guilloux (1866-1946) : Clair de lune dans la Forêt de Montmorency (8902)
  • Ker-Xavier Roussel (1867-1944) : Scène mythologique (9065) - Triomphe de Bacchus du panneau décoratif Fête champêtre (9165)
  • Pierre Bonnard (1867-1947) : Coin de rue à Paris (ГЭ-9025) - Début de printemps ou Ces petits faunes (9106) - Derrière la clôture (7709) - Matin à Paris (ГЭ-9107) - Méditerranée (triptyque) (9663) - (9664) - (9665) - Paysage du Dauphiné (ГЭ-7757) - La Seine près de Vernon (ГЭ-8700) - Soir à Paris (ГЭ-9105) - Train et Péniches ou Paysage avec train de marchandises (ГЭ-6537)
  • Firmin Maglin (1867-1946) : Le Printemps à Bouchet - Ville avec une cathédrale (7715)
  • René Seyssaud (1867-1952) : La Route (8966)
  • Édouard Vuillard (1868-1940) : Enfants dans une chambre (OP42153) - Intérieur (6538) - Jeune Femme dans une pièce (ЭКРсз-539) - Madame Vuillard dans le salon (ЭКРсз-567) - Madame Vuillard devant sa cheminée (3KPсэ-540)
  • Jules-Gustave Besson (1868-1942) : Mineurs (9060)
  • Fernand Piet (1869-1942) : Marché à Brest (ГЭ-8989)
  • Louis Valtat (1869-1952) : Le Bateau (9109) - Les Falaises violettes (8961) - Le Golfe Anthéor (8887) - Jeunes Filles jouant avec un lionceau ou Jeux d'enfants (6574) - Paysage du midi (7718) - Soleil dans les sous-bois (7717) - Une réunion de jeunes femmes (7722)
  • Henri Matisse (1869-1954) salle 344 : trente-sept peintures dont Ballerine (ЭКРсэ-514) - Bouquet ou Vase à deux anses (6522) - Bouquet d'arums sous la véranda (7700) - Café marocain (ГЭ-9661) - Chambre rouge ou La Desserte rouge ou Harmonie en rouge (ГЭ-9660) - La Conversation (ГЭ-6521) - La Dame à l'œillet ou La Dame en vert (6519) - La Danse II (ГЭ-9673) - La Famille du peintre (ГЭ-8940) - Femme assise (9039) - Femme sur une terrasse (9040) - Fruits et Cafetière (8892) - Jardin du Luxembourg (9041) - La Jeune Fille aux tulipes ou Portrait de Jeanne Vaderin (9056) - Le Jeune marocain, Amido (7699) - Les Joueurs de boules (ГЭ-9154) - Marocaine en vert (9042) - La Musique (ГЭ-9674) - Nature morte à la soupière ou Vaisselle sur une table (6518) - Nature morte avec la danse (9042) - Nature morte avec nappe bleue (ГЭ-6569) - Nature morte espagnole ou Séville I (9043) - Nature morte espagnole ou Séville II (6570) - Nature morte. Statuette rose et Pot d'étain sur commode rouge (6520) - Nature morte ou Vaisselle et fruits (7697) - Nature morte ou Coupe avec fruits et bouteille (7696) - Nu en noir et or, étude (9057) - La Nymphe et le Satyre (9058) - Portrait de la femme de l'artiste (ГЭ-9156) - Le Rifain en vert, debout (9155) - Les Toits de Collioure ou Vue de Collioure (ГЭ-8997) - Une casserole bleue et un citron (7698) - Vaisselle et Fruits sur tapis rouge et noir (8998) - Vase de tournesols (7706) - Vase d'iris (8965) - Zorah debout (10044)

Années 1870

  • Maurice Denis (1870-1943) : Bacchus et Ariane (ГЭ-6578) - Le Bois sacré ou Personnages dans un paysage printanier (9567) - Cupidon transporte Psyché au ciel panneau 7 (9694), panneaux complémentaires (9695) - (9696) - (10095) - (10096) - Marthe et Marie (9124) - Mère et Enfant (8893) - La Rencontre ou La Visitation (ГЭ-7710) - Source sacrée à Guidel (7711) - La Visitation ou Visite de Marie à Elisabeth (6575)
  • Georges Dufrénoy (1870-1943) : Hôtel de Soubise (6571)
  • Tony Minartz (1870-1944) : En quittant le Moulin-Rouge (8967) - Spectatrices dans une loge au théâtre (8953)
  • Charles Lacoste (1870-1959) : Maisonnette dans un jardin (ГЭ-8922) - Paysage du sud (ГЭ-8942)
  • Georges Rouault (1871-1958) : Femelle ou Filles (OP 43783) - Printemps (42157)
  • Henri Manguin (1874-1949) : Dame assise face à l'anse de Cavalière (8956)
  • Pierre Laprade (1875-1931) : Dame en noir (8985)
  • Géo Dupuis (1875-1932) : Le Havre : quai Notre-Dame (ГЭ-8958)
  • Charles-François-Prosper Guérin (1875-1939) : L'Attente (9055) - La Dame à la rose (ГЭ-7713) - Femme nue ou Le Modèle (9115) - Jeune Femme (ГЭ-8345) - Jeune Fille au livre ou Les Livres (9053) - Musicien (7712) - Portrait d'une jeune femme (ГЭ-8945) - Scène galante (968) - Terrasse (9067) - Une promenade dans le parc (6559)
  • Albert Marquet (1875-1947) : La Baie de Naples (ГЭ-9150) - Cathédrale Notre-Dame de Paris un jour de pluie (ГЭ-6526) - Les Modistes (ГЭ-9030) - Musicien (7712) - Paysage avec un pont (ЭКРсэ-543) - Place de la Trinité à Paris (ГЭ-4905) - Le Port de Hambourg (ГЭ-8907) - Le Port de Menton (ГЭ-4906) - Le Quai du Louvre en été (ЭКсэ-1392) - Le Quai du Louvre et le Pont Neuf à Paris - Le Quai du Louvre et le Pont Neuf en été (ГЭ-6525) - Une allée dans le Jardin du Luxembourg (ЭКРсэ-541) - Vue de la Seine et de la Statue équestre d'Henri IV (ГЭ-9151) - Vue de Saint-Jean-de-Luz (ГЭ-7726)
  • Charles Hoffbauer (1875-1957) : Dans un restaurant (ГЭ-7319) salle 420
  • Edmond Lempereur (1876-1909) : L'Attente ou Le Moulin de la Galette (6560) - Bal Tabarin (8911) - Coin de bal (8921)
  • Pierre Girieud (1876-1948) : Les Pivoines (8974)
  • Maurice de Vlaminck (1876-1958) salle 347 : Bourg (6539) - Bourg au bord de la Seine (9111) - Bougival ou Bourg avec une église (9113) - Vue de la Seine (9112)
  • Jean Puy (1876-1960) : L'Été (7703) - Paysage vers Saint-Alban (8971) - Portrait de la femme de l'artiste au recto, Nu dans un intérieur au verso (7450)
  • Kees van Dongen (1877-1968) : Antonia la Coquinera (8994) - Danseuse ou Danseuse rouge (9129) - Femme au chapeau noir (6572) - Lucy et son danseur (9087) - Printemps (9130)
  • Louis Charlot (1878-1951) : Village du Morvan sous la neige (9174)
  • Othon Friesz (1879-1949) : Adam et Ève ou La Tentation ('8960) - La Cathédrale Notre-Dame de Rouen vue par dessus les toits (ГЭ-9173) - Colline (6543) - Fleurs ou Tulipes et Marguerites (7727) - Nature morte avec une statue de Bouddha (6544) - Travaux d'automne (8890)
  • Léopold Survage d'origine russe (1879-1968) : Paysage (9024)

Années 1880

  • André Derain (1880-1954) salle 430 pour tous les tableaux dont le numéro d'inventaire est précédé des lettres ГЭ : Allée dans un parc avec un personnage (ЭРЖ-544) - Le Bois (ГЭ-9085) - Carrière à Saint Denis ou Paysage avec bateau amarré à la rive (ГЭ-7719) - Le Chevalier X ou Portrait d'un inconnu lisant un journal (ГЭ-9128) - Femme en noir (ГЭ-6577) - Maisons au bord de l'eau ou Montreuil-sur-Mer (ГЭ-7720) - Martigues ou Port en Provence (ГЭ-9101) - Nature morte au crâne (ГЭ-9084) - Nature morte avec corbeille à pain et vin rouge (ГЭ-6542) - Nature morte avec cruche et serviette blanche (ГЭ-8894) - Portrait d'une femme en noir, étude (ГЭ-9125) - Port-Vendres (ГЭ-6540) - Rochers à Vers (Lot) (ГЭ-6541) - La Route dans les montagnes (ГЭ-9126) - Route vers Castel Gandolfo (ЭКРсэ-519) - Table et chaises (ГЭ-9127)
  • Henri Le Fauconnier (1881-1946) : Lac (9170) - Petite Écolière (8889) - Signal (9172) - Le Village dans les montagnes (9171)
  • Fernand Léger (1881-1955) : Composition (9146)
  • Charles Picart Le Doux (1881-1959) : Paysage à Saint-Denis (8955)
  • Auguste Chabaud (1882-1955) : Place d'un bourg provençal (9086)
  • Auguste Herbin (1882-1960) : Le Moulin sur la Marne à Créteil (9022)
  • Marie Laurencin (1883-1956) : Artémis (ГЭ-9000) - Bacchante (ГЭ-9069)
  • André Lhote (1885-1962) : Paysage avec des maisons (Ж-3462) - Paysage vert (8914)
  • Amédée Ozenfant (1886-1966) : Nature morte. Vaisselle (9070)
  • Léon Hubert (1887-1915) : Côte de Bretagne (8899)
  • André Favory (1889-1937) : Figure féminine (9123)

Années 1890

  • Fernand Maglen (1890-1910) : Petit Village (ГЭ-6558)
  • Yves Alix (1890-1969) : Le Reféré ou Scène dans la cour (8995)
  • Chaïm Soutine (1893-1943) : Autoportrait (ГЭ-10599)

Bibliographie

  • Hubert Robert et Saint-Pétersbourg, Réunion des Musées Nationaux. Ville de Valence, le musée de Valence. (ISBN 2 7118 3796 3) pour le relevé de titres d'œuvres conservées au Musée de l'Ermitage
  • La peinture au musée de l'Ermitage de Colin Eisler. Éditeur Nathan. (ISBN 2-09-284758-9)
  • Boris I Asvarisch, Peintures belges de l'Ermitage, Art Média, Marsilio, Venise, 1999

Références

Liens externes

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Text submitted to CC-BY-SA license. Source: Œuvres de peintres français au musée de l'Ermitage by Wikipedia (Historical)



Metropolitan Museum of Art


Metropolitan Museum of Art


Le Metropolitan Museum of Art de New York (aussi connu sous le nom abrégé de The Met) est le plus grand musée d'art des États-Unis et l'un des plus grands musées d'art au monde. Il a été en 2019 le quatrième musée le plus visité au monde avec plus de 6 millions de visiteurs. Ouvert au public depuis le , il est situé dans l'arrondissement de Manhattan, du côté de Central Park sur la Cinquième Avenue et à la hauteur de la 82e rue.

Le musée comprend également un autre bâtiment, The Cloisters (les cloîtres), à l'extrémité nord de l'île, dans Fort Tryon Park (quartier de Washington Heights). Cette annexe présente des œuvres d'art médiéval et des reconstitutions de cloîtres européens.

Les collections du Met comptent plus de deux millions d'œuvres d'art provenant du monde entier et représentant une gamme d'objets très divers. Les premières pièces furent apportées par les fondateurs puis des dons et des legs de grands collectionneurs ainsi que les diverses politiques d'acquisition menées par les directeurs successifs.

Les visiteurs peuvent ainsi admirer des trésors de l'Antiquité, tels que ceux exposés dans ses galeries grecques et chypriotes, en passant par des toiles et des sculptures de tous les grands maîtres européens, jusqu'à une large collection d'art américain. Les collections sont aussi composées d'œuvres égyptiennes, africaines, asiatiques, océaniennes, moyen-orientales, byzantines et islamiques.

Une collection encyclopédique d'instruments de musique du monde entier peut aussi être admirée ainsi qu'une série d'intérieurs, comme une chambre romaine du Ier siècle ou une pièce dessinée par l'architecte américain Frank Lloyd Wright. Il faut également mentionner sa collection d'armes et d'armures antiques d'Europe, mais aussi du Japon, des États-Unis et du Moyen-Orient.

Histoire

L'idée de la création du musée remonte à 1870, date à laquelle plusieurs personnalités américaines, issues du milieu artistique, mais également du milieu des affaires décident de créer un musée pour apporter l'art aux citoyens américains. Les premières collections sont présentées au cours de cette même année, avec trois collections privées en provenance d'Europe, pour un total de 174 peintures, avec notamment des œuvres de Nicolas Poussin, Giambattista Tiepolo ou encore Francesco Guardi.

Le Metropolitan Museum of Art ouvre ses portes le , dans l'académie de danse de Dodsworth, un bâtiment situé au 681 de la Cinquième Avenue à New York. John Taylor Johnston, dirigeant d'une compagnie ferroviaire dont la collection personnelle représente le noyau du nouveau musée, est son premier président et l'éditeur George Palmer Putnam le rejoint en tant qu'administrateur. Sous leur direction, les biens du Met, qui consistaient initialement en un sarcophage romain en pierre et en la collection de 174 toiles principalement européennes, s'accroissent jusqu'à remplir tout l'espace disponible. En 1873, à la suite de l'achat par le Met de la collection d'antiquités chypriotes de Luigi Cesnola, le musée quitte la Cinquième Avenue pour s'installer dans la Douglas Mansion sur la 14e rue Ouest.

Cependant, grâce à une négociation avec la municipalité de New York, ces locaux ne sont que temporaires. Le Met fait en effet l'acquisition d'un terrain à l'est de Central Park, où il construit un mausolée néogothique en briques rouges, dessiné par les architectes américains Calvert Vaux et Jacob Wrey Mould. Le Met est depuis resté à cet endroit et la structure originale fait toujours partie du bâtiment actuel. Nombre d'extensions seront construites au fil du temps, comme la façade Beaux-Arts, dessinée par Richard Morris Hunt. Cette façade, commencée en 1912 et complétée en 1926, est construite en calcaire gris de l'Indiana. L'aile sud est entreprise en 1911, l'aile nord en 1913 : elles sont l'œuvre du cabinet d'architectes McKim, Mead and White. En 1963, à l'instigation d'André Malraux, le musée expose La Joconde qui reçoit la visite de dizaines de milliers de personnes.

En 1971, un nouveau plan architectural du musée est approuvé et confié au bureau d'architectes Kevin Roche, John Dinkeloo & Associates, sa réalisation s'étendra sur une période de vingt années. Son but est de rendre les collections du musée plus accessibles au public, plus pratiques pour les chercheurs et globalement plus intéressantes et didactiques pour l'ensemble des visiteurs.

Parmi les ajouts de ce nouveau plan, on peut citer :

  • la Robert Lehman Wing (« aile Robert Lehman »), achevée en 1975, qui abrite la collection des grands Maîtres de la peinture européenne, des impressionnistes et post-impressionnistes ;
  • l'installation dans la Sackler Wing du temple de Dendour en 1978 ;
  • l'American Wing, ouverte en 1980 qui comprend vingt-quatre salles et offre une vue complète de l'histoire de l'art et de la vie quotidienne américaine ;
  • la Michael C. Rockefeller Wing qui présente, dès 1982, les collections africaine, océanienne et celles des Amériques ;
  • la Lila Acheson Wallace Wing qui abrite les collections d'Art moderne ouvre en 1987 ;
  • la Henry R. Kravis Wing destinée à la sculpture européenne et aux arts décoratifs de la Renaissance au début du XXe siècle en 1991.

Ces nouvelles constructions achevées, le Met peaufine et réorganise les collections à l'intérieur des nouveaux espaces. En juin 1998, la galerie des arts coréens est ouverte au public, complétant ainsi la suite des galeries consacrées aux arts asiatiques. En 1999, s'achève la rénovation des galeries des antiquités proche-orientales et celle des antiquités grecques et romaines débute. La Robert and Renée Belfer Court, présentant l'art de la Grèce antique ouvre en juin 1996 ; les New Greek Galleries sont inaugurées en avril 1999 et les galeries chypriotes en 2000.

En 2006, le Met fait presque quatre cents mètres de long et occupe une superficie de plus de 180 000 m2, plus de vingt fois la taille de ses premiers locaux de 1880.

Fonctionnement

L'ensemble du musée s'étend sur environ 180 000 m2 et les collections se répartissent sur 280 salles et quatre niveaux. En 2016, le Met employait plus de 2 200 salariés et plus de 1 400 bénévoles (l'Organisation des bénévoles du Met existe depuis 1967).

Bien que le musée ne perçoive aucune aide fédérale, la ville de New York prend toutefois à sa charge les dépenses de fonctionnement de l'établissement (comme le chauffage, l'éclairage et la sécurité). La plupart des recettes du musée (hors entrées des visiteurs) proviennent du secteur privé (85 % en 1994), dont une partie est versée par des fondations. Les investissements en bourse, appelés « endowment », atteignent 1,7 milliard de dollars et rapportent chaque année plusieurs millions de dollars d'intérêts dépensés par le musée. Le budget de fonctionnement du Met est de 160 millions de dollars. Les membres de clubs de bienfaiteurs disposent de privilèges en échange de leur cotisation : en 1994, il y avait près de 100 000 adhérents. Des réceptions sont organisées par le musée, en particulier dans une salle à manger qui donne sur Central Park. La vente de produits dérivés (répliques d'œuvres, bijoux, cartes postales, tee-shirts) dans la boutique du musée ou par correspondance, est une autre source de revenus. En outre, le musée organise plus de trente expositions temporaires chaque année.

Une partie du budget sert à faire de nouvelles acquisitions. Enfin, le musée prête chaque année près de 5 000 œuvres à d'autres musées.

Depuis les années 2020, l'établissement a diversifié ses activités au point que certains dénoncent la marchandisation du lieu : cinq librairies se trouvent dans l'enceinte du Met. Le musée propose également des voyages organisés thématiques et loue ses salles pour des réceptions.

En février 2017, le musée annonce la diffusion de 375 000 œuvres numérisées appartenant au domaine public sous licence Creative Commons Zero (CC0) avec possibilité de téléchargement des versions en haute définition pour tous les types d'usage, y compris commerciaux.

Tarifs d'entrée

En 2006, son déficit atteignant alors les trois millions de dollars, le Met a été contraint d'augmenter sa « recommandation de finance d'admission » qui passe de quinze à vingt dollars, en faisant ainsi l'un des musées les plus chers du monde. Il ne s'agit cependant que d'une recommandation et tout visiteur peut entrer au Met en payant le prix de son choix, voire gratuitement.

À partir de mars 2018, le Met instaure un billet d'entrée obligatoire à 25 $ pour tous les visiteurs non-résidents de l'État de New York, du New Jersey et du Connecticut l'ancien système restant valable pour les résidents.

Politique d'acquisitions

Dans les années 1970, sous la direction de Thomas Hoving, le Met révise sa politique d'acquisitions en l'axant sur l'achat d'œuvres de renommée mondiale, grâce à la vente de pièces moins prestigieuses de ses collections. Bien que par le passé, le Met ait déjà vendu des objets en double ou mineurs de ses collections pour financer l'acquisition de nouvelles pièces, la nouvelle politique se voulait plus agressive et plus large qu'auparavant. Elle permit la vente d'œuvres dont la valeur aurait par le passé exclu leur mise sur le marché. Cette nouvelle politique suscita de nombreuses critiques (en particulier de la part du New York Times). Cependant elle porta ses fruits ; nombre d'objets acquis grâce au fond généré par ces ventes sont aujourd'hui considérés comme des pièces maîtresses des collections du Met, comme le Juan de Pareja de Vélasquez et le cratère d'Euphronios représentant la mort de Sarpédon. La politique mise en place par le Met fut à cette époque suivie par d'autres musées. Le Met a poursuivi cette politique jusqu'à nos jours, vendant des pièces aussi prestigieuses que la photographie de 1904, The Pond-Moonlight (dont le musée possède une autre copie), d'Edward Steichen pour 2,9 millions de dollars.

Collections permanentes

Les collections permanentes du Met sont exposées et gérées par dix-neuf départements indépendants, chacun d'entre eux comprenant une équipe de conservateurs spécialisés, de restaurateurs et de chercheurs.

Arts décoratifs américains

Le département des Arts décoratifs américains comprend plus de 12 000 œuvres, couvrant une période allant de la fin du XVIIe au début du XXe siècle. Bien que le Met ait reçu, en 1909, sa première collection d'Arts décoratifs américains grâce à une donation de Margaret Olivia Slocum Sage, femme du financier Russell Sage, le département ne fut créé qu'en 1934. L'un des joyaux du département est sa collection de vitraux qui est sans doute la plus importante du monde, comprenant plusieurs pièces de Louis Comfort Tiffany. Le département est aussi célèbre pour ses vingt-cinq salles présentant chacune une pièce meublée, complète, par époque ou par créateur. On trouve aussi une collection notable d'argenterie exposant de nombreuses pièces de Paul Revere ou de Tiffany & Co.

Quelques œuvres

  • Vitraux de Tiffany
  • Frank Lloyd Wright Room

Peinture et sculpture américaines

Depuis sa fondation, le Metropolitan Museum of Art a mis un point d'honneur à collectionner des œuvres américaines. La première pièce entrée au Met fut une sculpture allégorique de Hiram Powers intitulée California, acquise en 1870, qui est toujours visible aujourd'hui dans les galeries du musée.

Au cours des décennies suivantes, la collection de peintures et de sculptures américaines s'agrandit jusqu'à comprendre 1 000 toiles, 600 sculptures et 2 600 dessins, couvrant toutes les époques, de l'ère coloniale jusqu'au début du XXe siècle. Nombre des peintures les plus célèbres des États-Unis font partie de sa collection, comme le portrait de George Washington par Gilbert Stuart, le monumental Washington Crossing the Delaware d'Emanuel Leutze, ou les chefs-d'œuvre de Winslow Homer, George Caleb Bingham, John Singer Sargent, James McNeill Whistler et Thomas Eakins.

De nos jours, la collection d'art américain repose sur deux conservatoires, celui des arts décoratifs américains, créé en 1934, et celui des peintures et sculptures américaines qui vit le jour quatorze ans plus tard. Tous deux sont abrités dans l'American Wing (aile américaine), qui ouvrit en 1924. L'aile fut agrandie de manière substantielle en 1980 pour y incorporer les galeries permanentes de peintures et de sculptures américaines, les Joan Whitney Payson Galleries, puis en 1988 par la construction du Henry R. Luce Center pour l'étude de l'art américain. Les collections se déploient en tout sur 2 800 m2.

Quelques œuvres

  • Washington Crossing the Delaware (Emanuel Leutze)
  • Beauté révélée (Sarah Goodridge)
  • S'habiller pour le carnaval, Un panier de palourdes et Le Gulf Stream (Winslow Homer)
  • The Heart of the Andes et Le Parthénon (Frederic Edwin Church)
  • The Oxbow et Le Gobelet de Titan (Thomas Cole)
  • Les Joueurs d'échecs, Arcadia, La Femme de l'artiste et son setter et Max Schmitt à l'aviron (Thomas Eakins)
  • Les Sœurs Wyndham, Madame X et Mr and Mrs I. N. Phelps Stokes (John Singer Sargent)
  • Les Montagnes Rocheuses, Lander's Peak (Albert Bierstadt)
  • George Washington (Gilbert Stuart)
  • Un peu de conversation (Lilly Martin Spencer)
  • Marchands de fourrure descendant le Missouri (George Caleb Bingham)
  • La Tasse de thé, Autoportrait et Mère et Enfant (Mary Cassatt).

Antiquités du Proche-Orient

C'est vers la fin du XIXe siècle que le Met entreprend l'acquisition d'objets d'art antique du Proche-Orient. De quelques tablettes d'écriture cunéiforme et quelques sceaux, la collection du musée s'est étendue et comprend désormais des objets datant du début du Néolithique jusqu'à la conquête arabe de l'empire des Sassanides en 651. La collection d'art du Proche-Orient du musée s'est étendue à plus de 7 000 pièces. On y trouve des œuvres sumériennes, hittites, sassanides, assyriennes, babyloniennes et élamites (parmi d'autres), ainsi qu'une collection unique d'objets de l'âge du bronze.

En octobre 1999, les galeries d'antiquités du Proche-Orient ont été rouvertes après dix-huit mois de travaux de rénovation et de remodelage de l'exposition grâce au soutien du fond Hagop Kevorkian. Les galeries sont organisées chronologiquement et géographiquement, les objets y sont placés dans un contexte qui éclaire leur signification dans l'Antiquité ainsi que leur connexions avec l'art des cultures voisines. Le point central de la nouvelle construction est la galerie d'art assyrien, Raymond et Beverly Sackler, qui recrée une salle d'audience du palais du nord-ouest du roi assyrien Assurnasirpal II à Kalkhu (situé de nos jours en Irak). Le monumental lamassu, ou gardien de pierre du palais est sans doute le point d'orgue de la collection.

Quelques œuvres

  • Rhyton orné d'un chat sauvage (Royaume parthe)
  • Lamassu en pierre (Assyrie)
  • Panneau de lion en marche (Babylone)
  • Vaisselle en or achéménide (Perse)

Armes et armures

Le département des armes et armures est l'une des collections les plus populaires du musée. La « parade » des armures à cheval exposée au premier étage de la galerie est l'une des images les plus connues du Met. Le département se concentre sur les modèles d'apparat, joyaux d'habileté technique et d'ouvrages finement ciselés, du Haut Moyen Âge européen et de pièces japonaises du Ve au XIXe siècle. Cependant, ce ne sont pas les seules cultures représentées, la collection offre aussi des pièces d'autres époques et régions, comme celle de la période thinite en Égypte, de la Grèce antique, de l'Empire romain, de la période antique au Proche-Orient, de l'Afrique, de l'Océanie et des Amériques. Parmi cette collection de 15 000 objets, on compte des pièces ayant appartenu à des rois et des princes comme Henri II et Ferdinand Ier du Saint-Empire.

Le Met a reçu ses premiers exemplaires d'armes et armures en 1881. Grâce à un lot important provenant du Japon et une collection majeure européenne, toutes deux achetées en 1904, la collection du musée a bientôt acquis un renom international. Ce qui mena à l'établissement d'un département séparé en 1912.

Les galeries exposent également des armes américaines allant de l'ère coloniale jusqu'à la fin du XIXe siècle, des armes de diverses cultures islamiques, comprenant une très belle série d'armures des XVe et XVIe siècles d'Iran et d'Anatolie, ainsi que des armes serties de pierres précieuses des cours des empire ottoman et moghol.

Le 9 décembre 2020, le milliardaire Ronald Lauder a promis de faire don de sa collection d’armes et armures (91 pièces exceptionnelles) et d’apporter un soutien financier important à l’institution. En conséquence, le musée a décidé de renommer ses salles d’exposition qui prendront donc le nom de « Ronald S. Lauder Galleries of Arms and Armors ». Le Met a salué la « générosité exceptionnelle » du philanthrope qui fait ici la plus importante donation enregistrée depuis 1942 par le musée pour ses collections d’armes et d’armures.

Quelques œuvres

  • Armure d'apparat du roi Henri II de France
  • Armure d'apparat de Ferdinand Ier du Saint-Empire romain germanique

Arts d'Afrique, Océanie et Amériques

Bien que le Met ait acquis un lot d'antiquités péruviennes en 1882, il n'entreprend une collecte systématique d'œuvres africaines, océaniennes et américaines qu'en 1969, lorsque l'homme d'affaires et philanthrope Nelson Rockefeller lui fait don de 3 000 pièces de sa collection.

Aujourd'hui, le musée est riche de plus de 11 000 œuvres d'Afrique subsaharienne, des îles du Pacifique et des Amériques qu'il expose sur près de 4 000 m2 dans l'aile Rockefeller, située à son extrémité sud. Les collections s'échelonnent sur une période de 40 000 ans, dont des peintures aborigènes, un groupe de poteaux funéraires sculptés de cinq mètres de haut, réalisés par les Asmats de Nouvelle-Guinée, mais aussi des objets rares de la cour du Bénin. La gamme d'objets présentés dans ce département est l'un des plus vastes du musée et comprend des objets réalisés à partir de différents matériaux, du métal le plus précieux jusqu'à des épines de porc-épic.

La collection africaine couvre la vaste étendue géographique de l'Afrique sub-saharienne. Les œuvres comprennent de très beaux ivoires afro-portugaises du XVe siècle, mais aussi des statuettes Fangs qui influencèrent des artistes du XXe siècle comme Jacob Epstein et André Derain. Alors que le bois est le principal moyen d'expression de ces artistes, on peut également admirer des objets en pierre, en terre cuite, en or, en argent et en ivoire ainsi que des textiles et des assemblages de perles. L'art africain contemporain est représenté par des œuvres de Fathi Hassan.

La collection des antiques Amériques est principalement mexicaine et péruvienne, couvrant une période de 3 500 ans, depuis 2000 avant notre ère jusqu'à l'arrivée des européens à la fin du XVe siècle. Parmi ces objets précolombiens, on trouve aussi bien des céramiques olmèques du Ier millénaire avant notre ère que des boucles d'oreilles en mosaïques de couleurs, des peuples moches du Pérou (plus récentes d'un millier d'années) ou qu'une statue antillaise en bois du XVe siècle. Le Jan Mitchell Treasury d'art précolombien en or, qui fut ouvert dans la galerie sud-américaine en 1993, abrite l'une des expositions les plus complètes au monde en matière d'objets américains en or. Les autres matériaux présents dans la collection comprennent la pierre, le jade, les textiles et des œuvres en plumes d'oiseaux.

Quelques œuvres

  • Couronne des Andes
  • Labret serpent à langue articulée (art aztèque)
  • Jan Mitchell Treasury (or précolombien)
  • Masque-pendentif du Bénin (art africain)

Arts asiatiques

Le département Asie du Met est doté d'une très riche collection qui remonte à la fondation même du musée : nombre des philanthropes qui le dotèrent possédaient des œuvres asiatiques. De nos jours, c'est toute une aile qui leur est consacrée, elle comprend plus de 60 000 pièces et couvre 4 000 ans d'histoire. Chaque civilisation asiatique y est représentée et les œuvres exposées concernent chaque domaine artistique, de la peinture à l'imprimerie, en passant par la sculpture ou le travail des métaux. Le département est célèbre pour sa collection de calligraphies et de peintures chinoises, ainsi que pour ses œuvres népalaises et tibétaines. Ce ne sont pas seulement des objets d'art ou rituels qui y sont exposés, mais aussi des objets du quotidien. On y trouve également un jardin de la dynastie Ming, sur le modèle de celui du Maître des filets de Suzhou.

Le département fut établi en 1915 sous le nom de département d'Art d'Extrême-Orient, puis son nom fut changé en 1986 en département d'Arts asiatiques. La réelle impulsion, pour créer une importante collection d'arts asiatiques, vint de Douglas Dillon qui fut nommé président du conseil d'administration du musée en 1970. Depuis cette année-là, qui coïncidait avec le centenaire du musée, le département s'est engagé sur la voie de l'expansion de son personnel, de sa collection et de sa surface d'exposition en suivant un plan très ambitieux. Ce processus culmina en 1998 avec l'achèvement d'une aile entière dévolue aux arts asiatiques, occupant quelque 5 800 m2.

Les galeries Charlotte C. Weber, rénovées en 1997 et consacrées aux antiquités chinoises, ouvrirent leurs portes en 1988 afin d'exposer les collections de bronzes et jades anciens, de céramiques et de travaux sur métaux de la période néolithique jusqu'à la dynastie Tang.

Pin drop silence: Eleven-headed Avalokitesvara, (2013) une œuvre de Tenzing Rigdol, est la première d'un artiste tibétain contemporain acquise par le Met.

Quelques œuvres

  • La Grande Vague de Kanagawa (Hokusai)
  • Astor Court (reconstitution d'une cour-jardin chinoise)
  • Bouddha Maitreya (statue chinoise en bronze)

L'institut du vêtement

Le Museum of Costume Art (musée des arts du vêtement) était une entité indépendante fondée en 1937. Dirigé par la fondatrice de la Neighborhood Playhouse School of the Theatre, Irene Lewisohn, le musée avait bénéficié de dons d'Irene et de sa sœur Alice Lewisohn Crowley, ainsi que des décorateurs de théâtre Aline Bernstein et Lee Simonson, entre autres. En 1946, grâce au soutien financier de l'industrie de la mode, le Museum of Costume Art rejoint le Met et devient en 1959 son département de l'institut du vêtement. La célèbre rédactrice du monde de la mode, Diana Vreeland (1903-1989), fut consultante de 1972 jusqu'à sa mort en 1989. Elle réalisa une suite d'expositions spectaculaires dont Le Monde de Balenciaga (1973), Hollywood Design (1974), La Gloire du Costume Russe (1976) ou encore Vanity Fair (1977) qui galvanisèrent le public et firent du département un standard international. En 2008, l’American Costume Collection du Brooklyn Museum a fusionné avec le Costume Institute, un programme de réduction des coûts après des années de collaboration étroite entre les deux organisations. Depuis, la collection comprend plus de 80 000 habits et accessoires. À cause de la nature fragile de ces objets, l'institut ne présente pas d'exposition permanente de sa collection. Par contre, chaque année il organise deux présentations de ses trésors dans les galeries du Met, chacune se concentrant sur un thème ou un créateur en particulier. Par le passé, l'institut a présenté de grands couturiers comme Chanel et Gianni Versace qui ont attiré la foule. L'institut organise chaque année un grand gala de bienfaisance, le Met Gala, parrainé par la rédactrice en chef du magazine Vogue, Anna Wintour, qui est un véritable événement pour le monde de la mode. En 2007, le prix des 700 tickets d'entrée débutait à 6 500 dollars. Le 14 janvier 2014, le musée renomma l'institut du vêtement Anna Wintour Costume Center, en honneur à Anna Wintour.

Quelques œuvres

  • Robe Cyclone (Jeanne Lanvin)

Dessins et gravures

Le département des dessins et gravures se concentre sur les œuvres nord-américaines et de l'Europe de l'Ouest produites depuis le XVe siècle (d'autres département possèdent des œuvres appartenant à d'autres périodes et régions géographiques). Actuellement, on y compte plus de 11 000 dessins, 1,5 million de gravures et 12 000 livres illustrés. La collection s'est considérablement enrichie depuis le premier legs de 670 dessins fait par Cornelius Vanderbilt (1794–1877) en 1880. Les grands maîtres de la peinture européenne, qui produisirent plus de croquis et de dessins que de véritables peintures, y sont fort bien représentés. Le département offre des œuvres majeures de Michel-Ange, Léonard de Vinci et Rembrandt, ainsi que des gravures et eaux-fortes de Van Dyck, Dürer et Degas parmi d'autres.

Le département des gravures fut établi en 1916 et, sous la direction de son premier conservateur, William M. Ivins Jr., se développa rapidement pour devenir une référence encyclopédique internationale dans le domaine des images imprimées. Ivins attira de nombreuses donations et legs au musée : des gravures de Giambattista Pittoni (Susanna and the Elders), Dürer de Junius Spencer Morgan, des xylographies et des croquis tardifs de Rembrandt de Felix M. Warburg et sa famille, ainsi que des gravures de Rembrandt, van Dyck, Degas et Cassatt de la collection H. O. Havemeyer. La collection continua de s'agrandir sous la direction des conservateurs suivants : A. Hyatt Mayor, John McKendry, et Colta Ives. Il s'étend maintenant également à l'époque contemporaine, avec des œuvres de Jasper Johns, Robert Rauschenberg et d'autres.

Quelques œuvres

  • Melencolia I (Dürer)
  • La Pitié (William Blake)

Antiquités égyptiennes

Bien que la dotation originelle du département des antiquités égyptiennes provienne de collections privées, les objets découverts lors des fouilles entreprises par les chercheurs du musée, entre 1906 et 1941, constituent plus de la moitié de la collection actuelle. Plus de 36 000 pièces d'art égyptien allant du Paléolithique à l'époque romaine composent la collection égyptienne du Met. La plupart d'entre elles sont visibles dans l'immense aile du musée qui abrite quarante galeries égyptiennes.

Les expéditions égyptiennes comportent quatorze périodes de fouilles à Licht. Le site comprend la pyramide d'Amenemhat Ier, qui inaugure une dynastie qui restera l'une des plus prestigieuses de l'histoire égyptienne, et celle de son fils, la pyramide de Sésostris Ier. Les premières fouilles furent dirigées par le fameux égyptologue américain Albert Morton Lythgoe, premier conservateur du département d'antiquités égyptiennes, assisté d'Ambrose Lansing et Arthur C. Mace. On retrouvait également à Licht un jeune égyptologue, Herbert Eustis Winlock, qui commençait tout juste sa carrière. C'est alors qu'il travaillait avec Mace dans la tombe de Senebtisi que Winlock développa la méthodologie de fouilles archéologiques qui fera sa renommée d'égyptologue.

Parmi les pièces de grande valeur de la collection égyptienne, on compte une série de vingt-quatre miniatures en bois, découvertes dans la tombe de Méketrê, chancelier de Montouhotep II (XIe dynastie), à Deir el-Bahari en 1920. Elles dépeignent avec des détails stupéfiants la vie égyptienne au début de la période du Moyen Empire : bateaux, jardins et scènes de la vie de tous les jours.

Cependant, la pièce majeure et la plus populaire du département est sans nul doute le temple de Dendour. Ce temple fut démantelé par le gouvernement égyptien pour le sauver de la montée des eaux, lors de la construction du barrage d'Assouan, puis offert aux États-Unis en 1965. Il est réassemblé au Met, dans l'aile Sackler en 1978. Il se trouve dans cette salle immense entourée d'un bassin et éclairée par une gigantesque baie vitrée donnant sur Central Park.

En novembre 2010, le musée a accepté de rendre dix-neuf pièces subtilisées par Howard Carter dans le tombeau de Toutânkhamon en 1923, peu après qu'il l'eut découvert. Ce retour au pays (qui faisait suite à la restitution par le Musée du Louvre de peintures murales volées dans la tombe du prince Tetiky à Dra Abou el-Naga) fut historique.

Quelques œuvres

  • Temple de Dendour
  • Sphinx d'Hatchepsout
  • William l'hippopotame en faïence
  • Chaise de Reniseneb
  • Pectoral de la princesse Sithathoriounet
  • Portrait du jeune Eutyches (portrait du Fayoum)
  • Tombe de Perneb

Peinture européenne

Le Metropolitan possède l'une des plus belles collections de peinture européenne au monde. Bien que la collection ne compte que 2 500 pièces, elle comprend des œuvres immédiatement reconnaissables. C'est dans ce département que s'est toujours fait le gros des acquisitions du musée, se concentrant principalement sur les grands maîtres de la peinture européenne du XIXe siècle en particulier français, italiens et hollandais. Nombre de grands artistes y sont présentés de manière exhaustive et le Met possède par exemple 37 toiles de Monet, 21 huiles de Paul Cézanne, 20 œuvres de Rembrandt ou encore cinq peintures de Johannes Vermeer(sur les 35 existantes), et treize d'Antoine van Dyck. Les collections du Greco et de Goya sont les plus belles en dehors de l’Espagne.

Les autres éléments essentiels de la collection comprennent La Moisson de Brueghel l'Ancien, L'Ouverture du cinquième sceau du Greco, La Diseuse de bonne aventure de Georges de La Tour, La Mort de Socrate de Jacques-Louis David et l'Autoportrait avec le chapeau de paille de Vincent van Gogh.

En 1870, lors de la fondation du Met, une campagne de récolte de fonds fut lancée dans le but d'acquérir des œuvres. L'année suivante, les administrateurs votèrent un crédit de 116 180,27 $ pour l'acquisition de 174 peintures, pour la plupart hollandaises et flamandes du XVIIe siècle. Un département de peinture fut créé en 1886 pour prendre en charge ces peintures et d'autres, les gravures et les dessins du musée, sans se préoccuper de leur époque ni de leur origine. Au fur et à mesure de la croissance de la collection, d'autres départements se formèrent qui prirent en charge différents éléments de la collection. En 1950, la collection ne comptant plus que des œuvres européennes, le département fut renommé en conséquence. Ses conservateurs continuèrent également d'acquérir des dessins comme Suzanne et les Vieillards de Giambattist Pittoni, jusqu'à ce qu'un département y soit consacré en 1960.

Ces dernières décennies, le Met a mis sur pied une politique de désinvestissement de ses œuvres « mineures » afin de pouvoir acquérir des « pièces majeures ». Bien que cette politique soit sujette à controverse, elle a permis l'acquisition de chefs-d'œuvre, à commencer par le Juan de Pareja de Vélasquez en 1971 ou encore, plus récemment, La Vierge à l'Enfant de Duccio qui coûta 45 millions de dollars au musée. La peinture ne faisant que 24 × 16 centimètres est cependant nommée la « Mona Lisa » du Met.

Sculptures et arts décoratifs européens

Bien que la peinture européenne possède son propre département, les autres arts décoratifs de ce continent sont également bien représentés au Met. Il s'agit de l'un des plus grands départements du musée avec plus de 50 000 pièces du XVe au XXe siècle. Si la collection se concentre principalement sur la sculpture de la Renaissance, elle comprend également des meubles, des bijoux, des verreries, des céramiques, des tapisseries, des textiles, de l'horlogerie et des instruments mathématiques.

Les visiteurs peuvent également admirer des pièces meublées de différentes époques, reconstituées dans les galeries du Met. La collection comprend par exemple le patio du XVIe siècle du château espagnol de Vélez-Blanco ; une pièce d'un château suisse du XVIIe siècle, ou encore la devanture d'une boutique parisienne du XVIIIe siècle. Les sculptures majeures du département comprennent une Bacchanale de Bernini, le Pâris de Canova, l'Héraklès archer de Bourdelle, un plâtre des Bourgeois de Calais de Rodin, et quelques pièces uniques de Houdon, parmi lesquelles le Buste de Voltaire et le fameux portrait de sa fille Sabine.

Le département, créé en 1907 sous la présidence de John Pierpont Morgan, était alors un dépôt d'œuvres sans distinction d'époque ou d'origine. Trente-cinq années d'acquisitions en avait déjà fait une collection importante. Alors que le rythme des acquisitions augmentait au cours des décennies, il y eut plusieurs partitions et consolidations autour de ces objets au sein du département. La définition des buts du département fut établie en 1935 et c'est en 1978 qu'il reçut son appellation actuelle.

Quelques œuvres

  • Studiolo de Gubbio
  • Patio du château de Vélez Blanco avec la tapisserie Le Triomphe de la Renommée
  • Adam (sculpture de Lombardo)
  • Bacchanale (sculpture du Bernin)
  • Buste de Voltaire (sculpture de Houdon)
  • Persée tenant la tête de Méduse et Pâris (sculptures de Canova)
  • Héraklès archer (sculpture de Bourdelle)
  • Adam (sculpture de Rodin)
  • Commode Boulle
  • Œuf du Caucase, Œuf Napoléonien et Œuf des palais danois (Œufs de Fabergé)

Antiquités grecques, étrusques et romaines

La collection est composée de plus de 35 000 œuvres remontant au Néolithique jusqu'à la conversion au christianisme de l'empereur romain Constantin en 312. La collection gréco-romaine remonte à la fondation du musée. Sa première acquisition fut un sarcophage romain provenant de Tarse, don de 1870, qui est toujours exposé.

Bien que la collection se concentre naturellement sur la Grèce antique et l'Empire romain, ces régions historiques représentent un large éventail de cultures et de styles artistiques. Les objets présentés vont de la petite pierre semi-précieuse gravée à la statue et reflète l'ensemble des matériaux sur lesquels travaillaient les artistes d'alors : marbre, calcaire, terre cuite, bronze, or, argent et verre, mais aussi l'ivoire, les os, le fer, le plomb, l'ambre et bien sûr le bois.

On compte des œuvres antérieures à la fondation des empires grec et romain, par exemple des sculptures des Cyclades ou le seul et unique char étrusque datant du second quart du VIe siècle avant notre ère et découvert dans une tombe à Monteleone. Le visiteur peut aussi admirer de grandes peintures murales classiques ou des bas-reliefs de différentes périodes, ainsi qu'une chambre reconstituée d'une noble villa de Boscoreale, mise à jour après son ensevelissement lors de l'éruption du Vésuve en 79.

Parmi les premiers directeurs du musée, on compta plusieurs archéologues classiques, comme Luigi Palma di Cesnola et Edward Robinson. Après 1905, le musée se lança dans une politique accrue d'acquisition dans ce domaine, grâce au Fond Rogers, créé en 1901 par un legs de Jacob S. Rogers, un industriel des chemins de fer. De plus, le droit du partage étant toujours en vigueur, il permettait au musée de partager, avec les musées locaux, les découvertes faites sur les fouilles qu'il organisait autour de la mer Méditerranée, comme à Sardes. Malgré ces nombreuses acquisitions dans ce domaine et l'importante collection qui était déjà en sa possession, le musée ne créa le département qu'en 1909 et il ne fut baptisé de son nom actuel qu'en 1925.

En 2007, le département s'est agrandi de quelque 6 000 m2 afin de permettre l'exposition permanente de la presque totalité de la collection.

Quelques œuvres

Art grec
  • Kouros de New York (art archaïque)
  • Collection Cesnola : Sarcophage d'Amathus et Stèle funéraire aux sphinx (art chypriote)
  • Dionysos Hope (art classique)
Art étrusque
  • Char de Monteleone
  • Ensemble de bijoux de Vulci
  • Vieille femme au marché
Art romain
  • Fresques de la villa de Boscoreale
  • Sarcophage de Dionysos et des saisons

Art de l'Islam

Le Metropolitan Museum possède l'une des plus grandes collections au monde d'œuvres d'art du monde islamique. La collection d'art islamique n'est pas strictement confinée à l'art religieux, bien que de nombreux objets exposés furent créés à l'origine pour le culte ou comme éléments décoratifs de mosquées. On y trouve des objets séculiers, comprenant céramiques et textiles du monde arabo-musulman, allant de l'Espagne à l'Asie centrale, en passant par l'Afrique du Nord.

Les miniatures d'Iran et de l'Empire moghol constituent les éléments essentiels de la collection. La calligraphie, aussi bien religieuse que profane, y est bien représentée, depuis les décrets officiels de Soliman le Magnifique jusqu'à de nombreux corans reflétant différentes périodes et styles de calligraphie. On peut aussi admirer des intérieurs reconstitués, comme la Chambre Nur Al-Din provenant d'une maison de Damas du XVIIIe siècle.

Bien que quelques cachets et bijoux de pays musulmans aient été acquis dès 1874, ainsi que quelques textiles turcs en 1879, le Met ne reçut son premier lot important d'objets islamiques qu'en 1891, grâce à un legs d'Edward C. Moore. Depuis lors, la collection s'est agrandie par des dons, des legs, des achats et par les fouilles organisées par le musée à Nishapur en Iran, entre 1935 et 1939, puis en 1947. Jusqu'en 1932, lorsque le département d'art du Proche-Orient fut constitué, tous ces objets étaient exposés par le département des arts décoratifs. Vers 1963, la quantité d'objets s'était accrue au point qu'il fut nécessaire de créer une division entre les pièces proche-orientales et islamiques de la collection. En 1975, les galeries d'art de l'Islam furent déplacées et totalement rénovées. Puis, à la suite d'une seconde rénovation, précédée d'une période de fermeture de plusieurs années, les 15 galeries de la collection ont été rouvertes le .

Depuis la réorganisation des galeries islamiques en 2001, ce sont près de 12 000 pièces qui sont présentées sur environ 4 000 m2. La collection est visible sur le site internet du musée.

Quelques œuvres

  • Salle Damas (Damascus Room ou Chambre Nur Al-Din)
  • Mihrab en mosaïque (en provenance d'Ispahan)

Collection Robert Lehman

Après le décès du banquier Robert Lehman en 1969, sa fondation fit don de 3 000 œuvres au musée, abritées aujourd'hui dans l'aile Robert Lehman. Le Met affirme que la collection est « l'une des plus extraordinaires collections privées jamais assemblée aux États-Unis ».

Pour mettre en valeur la nature personnelle de la collection Lehman, le Met l'expose dans des galeries évoquant l'intérieur richement décoré de l'hôtel particulier de Lehman. La création d'un « musée dans le musée » a reçu critiques et approbations à l'époque, même si l'acquisition de la collection par le Metropolitan a été unanimement saluée.

Contrairement aux autres départements, la collection Lehman ne se concentre pas sur un style ou une période déterminés. Elle reflète plutôt les goûts et intérêts personnels de son défunt propriétaire. Le collectionneur s'était largement concentré sur la peinture de la Renaissance italienne et en particulier l'école siennoise. Parmi les peintures, on compte des chefs-d'œuvre de Botticelli et Domenico Veneziano, ainsi que de nombreuses toiles de peintres espagnols comme Le Greco ou Goya. La collection de dessins des grands maîtres, comprenant des œuvres de Rembrandt ou de Dürer, est particulièrement importante par sa quantité et sa qualité. Le musée a documenté cette immense collection par un ouvrage en plusieurs volumes, publié sous le titre de Robert H. Lehman Collection: catalogues of the drawings (OCLC 80785870).

Art médiéval

La collection d'art médiéval consiste en une très large gamme d'objets d'art occidentaux allant du IVe au XVIe siècle, ainsi que d'art byzantin et d'antiquités pré-médiévales européennes ne faisant pas partie des collections gréco-romaines. Comme la collection islamique, la collection médiévale est composée d'objets laïques et religieux. Au total, le département compte plus de 11 000 œuvres.

À cause de son ampleur, elle est la seule collection du musée à être exposée dans deux endroits : le bâtiment principal sur la Cinquième Avenue et The Cloisters. Les deux emplacements sont gérés par le même département.

Bâtiment principal

Située au premier étage, la galerie médiévale contient environ 6 000 objets. Bien que de nombreuses pièces européennes y soient exposées, la plus grande partie d'entre elles se trouvent au musée des Cloîtres (The Cloisters), au nord de Manhattan. Cela permet au Met d'exposer, côte à côte, des pièces d'art européennes et byzantines. La galerie principale abrite de nombreuses tapisseries et statues religieuses et funéraires, alors que les galeries secondaires présentent des œuvres plus petites en métaux précieux et en ivoire, y compris des reliquaires et des objets séculiers. La galerie principale avec son haut plafond voûté a aussi un autre usage : il est le site du traditionnel arbre de Noël du Met.

Quelques œuvres

  • Calice d'Antioche (VIe siècle, art byzantin)
  • Trésor d'Attarouthi (VIe siècle, art byzantin)

The Cloisters

The Cloisters était un projet de John D. Rockefeller, qui fut l'un des principaux donateurs du Met. Situé dans Fort Tryon Park et terminé en 1938, le bâtiment est uniquement consacré à l'art médiéval. La collection faisait partie à l'origine d'un autre musée et avait été rassemblée par George Grey Barnard, puis acquise en totalité par Rockefeller en 1925 pour en faire cadeau au Met. Rockefeller acheta une propriété de 28 ha au nord du musée de Barnard, convertissant la propriété en parc public et y construisant un nouveau musée. Puis il fit don de nombre de pièces de sa propre collection au musée pour compléter la dotation.

The Cloisters sont ainsi nommés en référence à cinq cloîtres médiévaux français en ruine dont les structures sauvées ont été incorporées au nouveau bâtiment, qui est une œuvre d'art en lui-même. Le résultat évoque les bâtiments qui le constituent sans imiter l'un d'eux en particulier. Les vitraux, les colonnes sculptées et même les tapisseries proviennent des édifices originaux. Le parc entourant les cloîtres comprend plusieurs jardins plantés selon les ouvrages d'horticulture de l'époque médiévale.

Alors que les œuvres médiévales présentées dans le bâtiment principal du Met sont de provenances diverses, les 5 000 exposées ici sont strictement limitées à l'Europe médiévale. On y trouve des œuvres d'une grande importance historique et d'une extraordinaire beauté comme Les Belles Heures du duc de Berry, illustrées par les frères de Limbourg au XVe siècle, la croix d'autel roman du XIIe siècle, en ivoire de morse, connue sous le nom de Cloisters Cross provenant d'Angleterre, la Croix de San Salvador de Fuentes, croix de procession du milieu du XIe siècle en bois revêtue d'argent et de joyaux provenant des Asturies, ou encore la série de sept tapisseries nommées La Chasse à la licorne et représentant les sept étapes de chasse de la légendaire licorne, de la fin du XVe, début du XVIe siècle provenant du sud des Pays-Bas.

Quelques œuvres

  • Tapisseries La Chasse à la licorne
  • Psautier de Bonne de Luxembourg
  • Les Belles Heures du duc de Berry
  • Livre d'Heures de Jeanne d'Evreux

Art moderne

Bien que le Museum of Modern Art soit considéré comme le temple new-yorkais de l'art moderne, le Met dispose d'un substantiel département en ce domaine. Avec près de 13 000 œuvres, principalement d'artistes européens et américains, la collection occupe près de 6 000 m2 et présente de nombreuses icônes de l'art moderne. Les pierres angulaires de la collection comprennent le portrait de Gertrude Stein par Picasso (1906), le Drapeau blanc de Jasper Johns (1955), Rythme d'automne (numéro 30) de Jackson Pollock de 1950, et le Triptyque Beginning de Max Beckmann (1949). Certains artistes sont représentés de manière extensive, pour un musée ne se consacrant pas uniquement à l'art moderne. On citera par exemple les quarante peintures de Paul Klee, retraçant l'ensemble de sa carrière. À cause de la longue histoire du Met, les peintures contemporaines acquises au cours de ces dernières années ont souvent migré dans d'autres collections du musée, en particulier dans les départements de peinture américaine et européenne.

En avril 2013, il a été annoncé que le musée recevrait un don de peinture cubiste historique : la collection Leonard Lauder, avec soixante-dix-huit œuvres dont trente-trois Picasso, dix-sept Braque, quatorze Gris et quatorze Léger, le tout évalué à un milliard de dollars. Cet ensemble a été exposé en 2014.

Quelques artistes et œuvres

  • Bacon : deux peintures (Tête I ; 3 études pour un autoportrait)
  • Balthus : huit peintures (Thérèse ; Nu devant une cheminée ; Thérèse rêvant ; La Montagne)
  • Braque : quinze peintures (La Table de billard ; Violon : « Mozart Kubelick » ; Nature morte aux banderilles)
  • Dali : cinq peintures (Les Accommodements du désir ; Corpus hypercubus)
  • De Chirico : trois peintures (Ariane ; Autoportrait ; L'Ange juif)
  • Delvaux : trois peintures (Les Grandes Sirènes ; Petite gare la nuit)
  • Dix : une peinture (L'homme d'affaires Max Roesberg)
  • Ernst : deux peintures (Les Barbares ; Gala Eluard)
  • Freud : deux peintures (Homme nu de dos ; Tête d'homme)
  • Gris : six peintures (Poires et raisins sur une table ; Arlequin à la guitare ; Violon et cartes à jouer sur une table ; Nature morte à la guitare ; Juan Legua)
  • Hockney : deux peintures (Large Interior, Los Angeles; Mont Fuji et fleurs)
  • Hopper : cinq peintures (The Lighthouse at Two Lights ; Station de la Garde côtière, Two Lights, Maine ; Tables for Ladies ; Bureau dans une petite ville ; Saltillo Mansion)
  • Kandinsky : une peinture (Improvisation 27)
  • Klee : vingt peintures
  • Klimt : deux peintures (Mäda Primavesi ; Frederika Maria Beer)
  • Léger : onze peintures (Le Cycliste ; Femme au chat ; Éléments mécaniques ; Le Village)
  • Lichtenstein : deux peintures (Stepping Out)
  • Magritte : deux peintures (The Eternally Obvious ; La Nuit de Pise)
  • Matisse : vingt-trois peintures (Le Jeune Marin II ; Oliviers à Collioure ; Capucines à La Danse I ; Espagnole : Harmonie en bleu ; La Séance de trois heures ; Odalisque assise ; Odalisque, harmonie rouge)
  • Miro : dix peintures (Constellations ; Intérieur hollandais III ; Femmes, oiseaux, et étoile ; Pomme de terre ; Peinture-poème « Photo : ceci est la couleur de mes rêves »)
  • Modigliani : huit peintures (Jeanne Hébuterne ; Juan Gris ; Nu couché ; Fille en blouse ; Vendeuse de fleurs ; Le Chandail rayé)
  • Mondrian : une peinture (Composition)
  • Munch : une peinture (Modèle de la chaise en osier)
  • O'Keeffe : 222 œuvres (A Storm, Black Iris III, Cow’s Skulls, Red White and Blue...)
  • Picasso : trente-six peintures (L'Acteur ; Au Lapin Agile ; Gertrude Stein ; Arlequin assis ; La Coiffure ; Le Rêveur ; Tête de femme)
  • Resnick : une peinture (Wedding)
  • Tanguy : six peintures (Le Mirage du temps ; Les otages ; Ma vie, noir et blanc)
  • Andy Warhol : Mao ; Marylin ; Nine Jackies ; Camouflage Self-Portrait.

Instruments de musique

Avec près de 5 000 instruments de musique provenant du monde entier, la collection du Met figure parmi les plus grands musées instrumentaux. Elle est pratiquement unique parmi les grands musées généralistes. La collection débute en 1889 par la donation de plusieurs centaines d'instruments par Lucy W. Drexel, mais ce sont surtout les donations de Mary Elizabeth Adams, femme de John Crosby Brown, qui donnèrent une impulsion significative au département : à sa mort en 1918, la collection comptait 3 600 instruments dont elle avait fait don. Les instruments ont été (et continuent d'être) incorporés à la collection, non seulement sur la base de critères esthétiques, mais aussi de par leurs aspects techniques et sociaux dans les cultures dont ils sont originaires. La collection est encyclopédique de par son étendue : chaque continent y est en effet représenté, à presque chaque époque de son histoire musicale. Les joyaux du département comprennent plusieurs violons de Stradivarius, une collection d'instruments asiatiques faits dans des métaux précieux et le plus vieux piano-forte au monde encore visible (un modèle de 1720 de Bartolomeo Cristofori). Nombre d'instruments de la collection peuvent toujours être joués et le département l'encourage en organisant des concerts et des démonstrations par des musiciens invités.

Quelques œuvres

  • Macchina di Polifemo e Galatea (clavecin)

Photographies

Riche de quelque 25 000 œuvres, la collection de photographies du Met est composée de cinq collections majeures et des nouvelles acquisitions du musée. Alfred Stieglitz, fameux photographe lui-même, fit don de la première collection importante du musée, laquelle comprenait une étude complète d'œuvres pictorialistes, une riche série de tirages d'Edward Steichen, et une collection remarquable de photographies provenant du propre studio de Stieglitz.

Le Met compléta le don de Stieglitz par 8 500 pièces provenant de la Gilman Paper Company Collection, de la Rubel Collection, et de la Ford Motor Company Collection, qui enrichissaient la collection respectivement par des œuvres des pionniers de la photographie française et américaine, britanniques et par des photographies américaines et européennes postérieures à la Première Guerre mondiale. Le musée fit aussi l'acquisition de la collection personnelle de Walker Evans, un coup particulièrement réussi, vu la demande pour son œuvre.

Bien que le département ait obtenu une galerie permanente en 1997, toutes ses œuvres ne sont pas exposées en permanence, à cause de la nature délicate des photographies. Cependant, il a mis sur pied quelques-unes des expositions temporaires les mieux accueillies du Met, comme la rétrospective Diane Arbus ou l'exposition Édouard Baldus par exemple.

Quelques œuvres

Les bibliothèques

La Thomas J. Watson Library, du nom de son fondateur, est la principale bibliothèque du Met. Elle regroupe des livres d'histoire de l'art, comprenant des catalogues de vente et d'exposition, dans le but de mettre en valeur les collections permanentes du musée. Plusieurs départements du Met ont leur propre bibliothèque spécialisée relative à leurs domaines propres. La Watson Library et les bibliothèques des départements conservent également des ouvrages anciens et importants qui sont eux-mêmes des œuvres d'art. Parmi lesquels on peut citer les livres de Dürer et Athanasius Kircher, ainsi que les éditions de la revue surréaliste VVV et une copie de La Description de l'Égypte commandée en 1803 par Napoléon Bonaparte et considérée comme l'une des plus grandes publications françaises.

Quelques bibliothèques sont ouvertes au public sans rendez-vous. Le Library and Teacher Resource Center, Ruth and Harold Uris Center for Education (Bibliothèque et centre de ressources pour enseignants du Centre pour l'éducation Rut et Harold Uris) est ouvert aux visiteurs de tout âge désireux d'étudier l'art et l'histoire de l'art ainsi que de mieux connaître le musée, ses expositions et collections permanentes. La Robert Goldwater Library du département des arts africains, d'Océanie et des Amériques présente des documents sur ces sujets. Elle est ouverte aux chercheurs adultes et aux étudiants. La plupart des autres bibliothèques sont réservées au personnel du musée ou ne sont ouvertes au public que sur rendez-vous.

Les directeurs

Jusqu'en 2019, dix directeurs ont présidé aux destinées du musée, le premier d'entre eux, nommé en 1879, fut général de l'armée américaine, Luigi Palma di Cesnola, Italien d'origine. L'actuel directeur est l'Autrichien Max Hollein, nommé en , il a remplacé le Britannique Thomas Campbell qui était à ce poste depuis 2009.

Cesnola

Luigi Palma di Cesnola (1832-1904) est le premier directeur du Met, de 1879 à 1904. Militaire d'origine italienne, il a servi l'Autriche lors de la guerre de Crimée avant d'émigrer aux États-Unis en 1860. Il fonde une école d'officiers à New York puis sert comme colonel de cavalerie de l'Union lors de la guerre de Sécession où ses faits d'armes lui ont valu la Medal of Honor (la plus haute distinction militaire du pays). Sa carrière dans l'armée s'achève en 1865, il était alors général. Nommé consul des États-Unis à Chypre, il se passionne pour l'archéologie et mène des fouilles, au cours desquelles il découvre de très nombreuses pièces (plus de 30 000). La collection fut achetée par le Met, dont Palma di Cesnola devient le premier directeur en 1879. Sa nomination est d'ailleurs l'objet d'une polémique, nombre d'historiens jugeant ses fouilles à Chypre comme du pillage,.

Clarke

Le Britannique Sir Caspar Purdon Clarke (1846-1911) est le deuxième directeur du Met entre 1904 et 1910. Il est d'abord entré au South Kensington Museum de Londres (rebaptisé Victoria and Albert Museum) en 1867, dont il prend la direction en 1896. Clarke démissionne en 1910 pour des raisons de santé et retourne à Londres.

Robinson

De 1910 à 1931, le Met passe sous la direction d'Edward Robinson (1858-1931). Cet archéologue, spécialiste de la Grèce antique, est conservateur (en 1885) puis directeur (en 1902) du musée des Beaux-Arts de Boston. Il rejoint le Met comme conservateur et directeur adjoint, puis comme directeur en 1910 pendant plus de vingt années,.

Winlock

De 1932 à 1939, Herbert Eustis Winlock (1884-1950), un égyptologue renommé, fait toute sa carrière au Met avant de le diriger. Nombre d'œuvres d'art égyptiennes du musée proviennent de ses fouilles archéologiques, en particulier celles qu'il mène dans la région de Thèbes.

Taylor

De 1940 à 1955, le Met est dirigé par Francis Henry Taylor (1903–1957). Celui-ci commence sa carrière comme conservateur du Philadelphia Museum of Art, puis directeur du Worcester Art Museum du Massachusetts, avant de rejoindre le Met comme directeur. Il développe son idée qu'un musée n'est pas un simple dépôt d'œuvres d'art, mais bien une institution ou un service public. Grâce à son action, il réussit à doubler la fréquentation du musée au cours de sa carrière : le nombre de visiteurs atteint le chiffre de 2,3 millions par an.

Rorimer

James J. Rorimer (1905–1966) dirige le musée de 1955 jusqu'à sa mort le . Il y consacre toute son existence. Dès la fin de ses études en 1927, il rejoint le Met comme assistant du département des arts décoratifs, puis comme conservateur des arts médiévaux dès 1934. Une courte interruption pour servir son pays, en 1943, lors de la Seconde Guerre mondiale, où l'armée utilise ses compétences pour la préservation des biens culturels et la recherche des œuvres d'art volées par les nazis. Il revient au Met en 1949 comme directeur du Cloisters, jusqu'à sa nomination en 1955 comme directeur du musée.

Hoving

Le , c'est Thomas Hoving (1931-2009) qui succède à Rorimer. Après son doctorat obtenu à l'université de Princeton en 1959, Hoving travaille au département des arts médiévaux du Met, dont il devient le conservateur en 1965. Il quitte ensuite le Met, en 1966, pour entrer dans l'équipe du maire de New York John V. Lindsay. Cependant, après la disparition brutale de Rorimer, il retourne au Met, mais comme directeur cette fois. Il contribue bien entendu à agrandir les collections du musée, mais aussi le musée lui-même par des extensions et des rénovations. Il fait entrer le musée dans la culture de masse, avec la création de grandes expositions « blockbusters », destinées à attirer le maximum de visiteurs. C'est aussi dans les années 1970 que le Met se dote de librairies, de restaurants et de cafés. Il démissionne le pour fonder une société de conseil pour les musées.

De Montebello

De 1977 à 2009, le directeur du Met est Philippe de Montebello. Ce Français (né à Paris en 1936), descendant de Jean Lannes, duc de Montebello, suit sa famille aux États-Unis en 1951 où ils sont naturalisés américains en 1955. Il fréquente le lycée français de New York où il obtient son baccalauréat en 1958. Montebello étudie ensuite l'histoire de l'Art à Harvard, puis prépare un doctorat à l'Institut des Beaux-Arts de l'université de New York ; mais, en 1963, il interrompt ses recherches pour rejoindre le Met comme assistant conservateur du département de peintures européennes. En 1969, il est nommé directeur du musée des Beaux-Arts de Houston, poste qu'il occupe jusqu'en 1974. Il retourne alors au Met comme vice-directeur, puis est nommé directeur en 1977. Sous sa direction, le musée double sa superficie, les galeries européennes du XIXe siècle sont remodelées en profondeur, des galeries hautes sont créées afin de mettre en valeur des toiles monumentales comme celles de Tiepolo. Il est néanmoins critiqué pour son conservatisme vis-à-vis de l'art moderne et contemporain.

Campbell

Entre janvier 2009 et février 2017, la direction du musée est assurée par Thomas Campbell. Né en 1962 à Cambridge et d'origine anglaise, il est historien spécialisé dans les tapisseries européennes. Il annonce sa démission le , après de nombreuses critiques sur la gestion humaine, financière et artistique du musée,.

Hollein

En avril 2018, le Met annonce la nomination de Max Hollein, un Autrichien né à Vienne en 1969, à sa direction.

Quelques peintures exposées au Met

Dans la culture populaire

Au cinéma et à la télévision

  • 1980 : Pulsions
  • 1999 : Thomas Crown (le film est censé s'y dérouler mais les scènes d'intérieur n'ont pas été tournées dans le Met ; de plus, le tableau de Monet Saint-Georges-Majeur au crépuscule ne fait pas partie des collections du Met).
  • 2006 : Hitch, expert en séduction
  • 2007-2012 : Gossip Girl (plusieurs scènes sont tournées sur les marches du musée, lieu de déjeuner des héroïnes).
  • 2010 : Percy Jackson : Le Voleur de foudre
  • 2018 : Ocean's 8

Dans la littérature

  • 2013 : Le Chardonneret de Donna Tartt (le roman débute au Met où le héros visite une exposition sur l'art hollandais.)

Dans les jeux vidéo

  • 2003 : Judge Dredd: Dredd vs. Death (une partie de l'avant-dernier niveau se déroule dans le musée)

Dans la mode

  • Le , Karl Lagerfeld y organise un défilé Chanel.

Notes et références

Annexes

Bibliographie

  • (en) Thomas Hoving, Making the Mummies Dance: Inside the Metropolitan Museum of Art, New York, Simon and Schuster, 1993 (ISBN 978-0-6718-8075-0).
  • (en) Calvin Tomkins, Merchants and Masterpieces: The Story of the Metropolitan Museum of Art, deuxième édition, New York, Henry Holt, 1989 (OCLC 19398070).
  • (en) Howard Hibbard, The Metropolitan Museum of Art, New York, Harper & Row, 1980 (OCLC 6825307).
  • (en) Marshall B. Davidson et Elizabeth Stillinger, The American Wing at the Metropolitan Museum of Art, New York, The Museum, 1985 (OCLC 11971196).
  • Jacob Bean, Linda Gillies, et Cynthia Lambros, Dessins français du Metropolitan Museum of Art, New York, de David à Picasso, Paris, Éditions des musées nationaux, 1973 (OCLC 835923).
  • Lucky Dana, Christine Comte-Chaumier, Frederico et Sylviane Benedetti, et France Huser, Metropolitan Museum de New York, édition du Nouvel Observateur, collection « Les plus grands musées du monde », no 9, 35 pages.

Articles connexes

  • Liste des musées et des institutions culturelles de New York
  • Culture des États-Unis

Liens externes

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Porphyria's Lover


Porphyria's Lover


Porphyria's Lover (L'Amant de Porphyria) est un poème de Robert Browning d'abord publié sous le titre de Porphyria en par le Monthly Repository, puis au sein des Dramatic Lyrics de 1842, en parallèle avec Johannes Agricola in Meditation (« Johannes Agricola médite »), sous le titre commun Madhouse Cells (« Cellules d'asile d'aliénés»). Le poème ne reçoit son appellation définitive qu'en 1863. Porphyria's Lover est le premier des monologues dramatiques qui, tout en restant relativement courts, explorent les méandres d'une psychologie anormale.

Le locuteur s'exprime à la première personne et raconte d'une voix apparemment neutre, d'où n'émergent que quelques frémissements, la visite que lui a faite Porphyria, les tâches de la vie ordinaire qu'elle accomplit, puis comment il l'étrangle avec sa propre chevelure, et enfin passe le reste de la nuit à jouer avec son visage désormais à sa merci.

Lors de sa parution, le poème reçoit un accueil confidentiel tant du public que de la critique. C'est aujourd'hui l'une des œuvres de Robert Browning les plus lues et les plus retenues pour les anthologies et les manuels de littérature.

Son caractère énigmatique et son écriture atypique ont conduit les exégètes à de multiples interprétations. Toutefois, la plus communément admise est que le meurtre perpétré relève d'une pulsion pathologique.

Généralités

Titre

Le titre émane de l'auteur (à la différence du poème, il est à la troisième personne) qui, par le choix du mot « amant » (lover), désigne un personnage auquel est conférée la fonction de sujet. Toutefois, le génitif (ou cas possessif) anglais (Porphyria's Lover) présente d'abord le nom de la femme qui, de ce fait, est nommée en premier. De plus, il entrelace les deux protagonistes en une étreinte morphologique représentant certaines situations ou jugements portés a posteriori : la relation existant entre l'homme et la femme, et aussi l'image que s'en fait le locuteur une fois l'action parvenue à son terme.

Choix du prénom

Le prénom « Porphyria » n'a pas, selon certains critiques, été choisi au hasard. « Porphyria », en anglais, est aussi le nom d'une maladie, la porphyrie. Pris littéralement, cela implique que la jeune femme ou, selon d'autres analyses, le locuteur lui-même, voire les deux, soient porteurs du mal. Quoi qu'il en soit (voir les possibles interprétations dans la section « Interprétations »), la maladie avait été homologuée par les instances médicales peu avant 1842 et on sait que Browning s'intéressait vivement aux pathologies psychiatriques, dont certaines sont induites par la porphyrie.

D'autre part, ce prénom peut faire penser au poème de Keats The Eve of St. Agnes dont un personnage s'appelle Porphyro. Cette thèse est défendue par Catherine Maxwell qui souligne que Porphyro est la version masculine de Porphyria. Elle explique que les deux noms dérivent du mot grec πορφύρα / porphúra, signifiant « pourpre », comme s'en souvient Keats qui évoque « la rouge tourmente » agitant le cœur de Porphyro,. Cela dit, la véritable importance du choix de Browning tiendrait au fait que « la teinte vermeille du porphyre est obtenue en pulvérisant (porphyrizing) un coquillage rouge d'une extrême dureté ou une dalle rocheuse tout aussi dure ». Ainsi, par la seule vertu du nom, Porphyria se trouverait naturellement liée à la teinture, au travail de la pierre, donc à l'art. La référence à l'art vaut surtout pour l'amant (cf. infra : un « Pygmalion » dans la section « Ovide » et « l'amant-artiste » dans la section « Et Dieu pourtant, qui n'a dit mot ! »).

Résumé

Par un soir de tempête, un amant sans nom, seul dans sa chaumière campagnarde, entend Porphyria qui se glisse sans bruit à l'intérieur. Calmement, elle allume le feu qui réchauffe la maison, se dévêt de ses atours trempés, s'assied à ses côtés et se serre contre lui tout en murmurant de douces paroles qu'il écoute en silence. Ainsi, elle est venue, ayant bravé pour un soir la furie des éléments [et/ou des conventions sociales : on ne sait]. Pour autant, elle se dit trop faible, malgré les efforts de son cœur, pour briser définitivement les chaînes qui la retiennent. L'amant jubile : « Enfin je le savais, Porphyria m'adorait ». La blonde chevelure défaite flotte au-dessus de lui, il vient d'avoir une idée et tresse les cheveux en un cordon dont trois fois il entoure le cou offert par l'épaule dénudée, et serre. Puis il soulève les paupières et contemple l'azur des yeux qui rient encore, pose au creux de son épaule « la petite tête » souriante de voir « son tendre vœu exaucé », et ainsi demeure serré contre elle tout au long de la nuit. Et Dieu, dans tout cela, qui n'a dit mot.

Une « tragédie » en miniature

Le poème se déroule en cinq phases de différentes longueurs (la quatrième, celle où se précipite l'action, étant très brève), comme, dirait-on, une tragédie classique, avec unité de temps (une nuit), de lieu (une pièce), d'action, et même la règle de bienséance, celle qui exige qu'Horace tue Camille en coulisse (Pierre Corneille, Horace) ; ici, la violence est cachée par l'arme même du crime, la blonde chevelure de Porphyria.

La tempête (vers 1-15)

Le cadre : il y a l'extérieur et l'intérieur. Dehors, la nature se déchaîne, mutile et tue : les arbres sont amputés (3), le lac bouleversé (4). Dedans, règnent le silence et le froid (8) et (15). Y attend un homme dont on ne saura rien, sinon ce qui pourra être déduit de ses laconiques paroles. Le cœur battant (5), il entend Porphyria qui, telle une ombre furtive et discrète (« elle se glisse à l'intérieur » ([she] glided in) (6), ouvre la porte qu'elle referme bien vite, empêchant d'entrer la furie des éléments (7). De ce domicile sans âme, calmement, par sa bienfaisance naturelle, elle fait très vite un cocon de bien-être (8-11). Les gestes sont simples, logiques et méticuleux : les vêtements trempés (11-13), le feu qui luit, la chaleur d'un foyer.

Le foyer (vers 15-21)

Les prémices : règne désormais l'intimité, avec tous ses ingrédients, la lumière de la flamme (8), l'ardeur émanant de l'âtre (9), le corps partiellement dévêtu (17), l'ample chevelure dénouée (18). Alors, toutes ses tâches accomplies (last : « à la fin, en dernier ») (14), l'amante se glisse auprès de l'homme qu'elle sollicite avec douceur : son corps serré contre lui (16), sa main invitante (16), les cheveux taquins (18), de tendres paroles (21). Le silence qu'il garde (15) n'est pas menaçant, il incite même à la confidence (21).

La confession (vers 21-38)

Le catalyseur : alors (se multiplient les and (« et ») alignant ces faits l'un après l'autre), la femme parle, sans heurt, avec le calme furtif qu'elle a mis à rendre son âme à la chaumière. Jamais, peut-être, n'a-t-elle dit cela, qui la trouble depuis longtemps : elle l'aime, elle a bravé ce soir les interdits (qu'a symbolisés la tempête) ; pourtant, le calme n'est qu'apparent et l'habite une faiblesse, qu'elle sait ne pouvoir surmonter : s'opposer à une « fierté » / un « orgueil » (pride), dont l'identification est laissée au lecteur (sa propre fierté / son propre orgueil ? celle / celui d'une famille « plus futile » (vainer) ?), quoi qu'il en soit vaincre une pesanteur (sociale ? sentimentale ?), « trancher, dénouer » [dissever] »), forcer le destin (pour rompre d'autres liens ? [ties]), (21-25)). Mais (but) (26), mais très restrictif ici, marquant une rupture, du moins pour le lecteur, car pour le locuteur revivant la scène, il résulte de tous les précédents. Le plus naturellement du monde, dirait-on, ces mots, d'amour et d'hésitation tout à la fois, lui inspirent une idée (thought) (37-38).

Le meurtre (vers 38-42)

La paranoïa : d'emblée, une conclusion, cet amour confié, l'amant le mue en « adoration » (worshipped) (33). Cela lui confère des droits, voire des devoirs, envers lui-même et envers Porphyria. Lentement, avec la même méticulosité qu'elle a mise à donner la vie à la maison, lui, il va donner la mort ; les cheveux blonds éparpillés, ses doigts les tressent, puis trois fois en entourent le cou offert, et serrent (38-41). L'amant, à deux reprises, assure qu'elle n'a pas souffert (41-42).

Le dénouement (vers 42-60)

La catharsis : elle ne concerne que l'amant et les certitudes s'imposant à lui. Alors que son cœur battait à l'arrivée de Porphyria (5), le voici désormais empreint d'une folâtre sérénité (43-50). Jamais la belle ne lui a paru aussi vivante qu'en ce moment. Le bleu des yeux jette un éclat rieur (45), la joue rosit de plaisir (48), la petite (little) tête sourit (52), comme joyeuse (53). Et pourquoi cela ? Son vœu le plus cher (57) est exaucé, la voici libérée de l'objet de son mépris (54) et tout entière au bonheur d'avoir ancré à jamais l'affection de l'aimé (55). Aussi demeurent-ils immobiles (58), serrés l'un contre l'autre jusqu'à l'aube (59). Dieu reste silencieux (60) : serait-il en accord avec cette harmonie universelle désormais instaurée ?

Poème et traduction

Le texte intégral de Porphyria's Lover est libre de droits d'auteur et est consultable, par exemple, sur Wikisource, de même que la traduction française figurant ici en regard du texte original (voir en fin d'article). Les soixante vers du poème sont numérotés pour faciliter la lecture du texte s'y rapportant.

Origines historiques

Selon Catherine Ross, parmi d'autres critiques, il est possible que Browning se soit inspiré de Extracts from Gosschen's Diary (« Extraits du journal de Gosschen ») de John Wilson, dont il connaissait des extraits. Cet ouvrage, publié par le Blackwood's Magazine en 1818, rapportait les circonstances macabres d'un meurtre particulièrement violent. De plus, un ami du poète, Bryan Procter (alias Barry Cornwall), avait fondé son propre poème Marcian Colonna (1820) sur cette même source, et c'est lui qui aurait eu l'idée de la dernière attitude du meurtrier, resté assis auprès de sa victime durant toute la nuit,. Pourtant, selon Michael Mason, les différences l'emportent sur les ressemblances et l'amant de Browning est moins aliéné que son modèle ; le poète, qui s'intéressait aux avancées de la psychiatrie, aurait conçu un personnage souffrant de « folie rationnelle », c'est-à-dire présentant les signes de la santé mais mu par de violentes pulsions destructrices. Mason voit d'ailleurs dans cette hypothèse une explication crédible aux hésitations de Browning sur le titre général Madhouse Cells, qu'il a retiré, puis repris,.

Les antécédents littéraires

Shakespeare

Les deux précédents littéraires de référence qui concernent un meurtre par jalousie se trouvent dans le théâtre de Shakespeare avec Othello et A Winter's Tale (« Un Conte d'hiver). Dans le premier drame, Othello, manipulé par celui qu'il croit être son meilleur ami, Iago, étouffe Desdémone (Desdemona), son épouse irréprochable. Le second expose Leontes, roi de Sicile, qui, lors d'une crise de jalousie soudaine, brise le sort de toute sa famille. Dans les deux cas, c'est l'homme qui est coupable, alors que la femme victime reste exemplaire. Catherine Maxwell résume la thèse souvent rencontrée selon laquelle Browning s'est inspiré de Shakespeare pour Porphyria's Lover (et aussi pour My Last Duchess). Elle voit dans Othello « un héros éponyme romantique et passionné » (the eponymous protagonist […] a romantic and passionate figure), qui idéalise ce qu'elle appelle « la mort dans la béatitude » (death in bliss) rappelant Keats qui, dans son « Ode au Rossignol » (Ode to a Nightingale) exalte la somptuosité d'une mort engourdie : « Maintenant plus que jamais, mourir paraît somptueux, / Disparaître ainsi sur le coup de minuit et sans souffrir » (Now more than ever it seems rich to die, / To cease upon the midnight with no pain), strophe VI, vers 55-56. Porphyria's Lover offrirait une parodie de cette idéalisation romantique puisque le moment précis où l'amant se persuade que Porphyria est toute à lui devient aussi celui qu'il choisit pour la préserver à jamais et, assure-t-il, sans souffrance, vers 41-42. Comme Othello qui a choisi l'étouffement qui n'attente pas à l'intégrité du corps, V, 2, 13-15, l'amant, selon Catherine Maxwell, « érotise » l'acte et son résultat en une parade amoureuse d'outre-tombe. En fait, la seule différence, c'est que si Othello se rend compte de l'irrévocabilité de cet acte, l'amant de Porphyria, lui, en paraît totalement inconscient.

Ovide

C'est encore Catherine Maxwell qui s'est penchée sur cette possible référence de Browning pour Porphyria's Lover. Le mythe de Pygmalion concerne un sculpteur chypriote qui, victime de sa misogynie (aucune femme n'a grâce à ses yeux), crée dans la pierre la créature parfaite dont il rêvait, puis s'éprend follement de son œuvre. Aphrodite (Vénus), ayant pitié de sa morosité, anime la statue, devenue Galatée (anglais : Galatea), qu'il pourra épouser. Les noces se déroulent en présence de la déesse, et de l'union naîtront deux filles, Paphos et Matharmé. Dans Porphyria's Lover, le mythe s'inverse, puisque c'est dans la mort et non la vie que ce sculpteur d'un nouveau genre trouve l'œuvre parfaite de son choix : une Galatée annihilée aux mains d'un Pygmalion à rebours.

Interprétations

À ce stade, le poème bascule dans le champ de l'interprétation. On peut se demander s'il décrit le raisonnement vicié mais à la logique imparable d'une paranoïa psychotique. C'est l'explication privilégiée, encore que d'autres radicalement opposées (par exemple, celle de J. T. Best sur l'euthanasie de la jeune femme souffrant de la maladie qui porte son nom (cfr. infra), semble-t-il, font florès. Certaines ne rencontrent pas l'unanimité, comme celle qu'expose, parmi d'autres, Catherine Ross, selon laquelle les « joues roses », les « yeux rieurs » et le « visage souriant » prouvent que la jeune femme n'est pas morte : l'amant, loin d'avoir commis un meurtre, se serait livré à un acte d'asphyxie érotique. D'autres soutiennent que le narrateur est une narratrice, ou la sœur, voire la mère de la victime, ou encore que Porphyria est une gentille voisine venue s'occuper d'un homme solitaire, et même, simple produit d'une imagination enfiévrée, bref qu'elle n'a pas d'existence réelle. La plupart des exégètes privilégient la thèse selon laquelle le locuteur est un être souffrant d'un délire psychotique dont les causes sont diversement interprétées.

Fou meurtrier ou mâle dominateur

Le psychopathe

Un malade mental

Le fait que Browning ait conçu Porphyria's Lover comme la première partie d'un petit ensemble intitulé Madhouse Cells (« Cellules d'asile d'aliénés») n'est pas anodin. D'autre part, Soliloquy of the Spanish Cloister, second poème du distique, met en scène un personnage lui aussi trouble, souhaitant la mort et la damnation de Frère Lawrence, l'objet de son inimitié : « Je lui ferai le croche-pied de la fin, / Archi-sûr du paradis qu'il sera, / Je le ferai valser et filer dans les airs / Et il se retrouvera en enfer, ce Manichéen » (If I trip him just a-dying, / Sure of heaven as sure can be, / Spin him round and send him flying / Off to hell, a Manichee?). Ainsi, les poèmes du recueil s'organisent sur une thématique somme toute similaire : la pathologie mentale, explorée successivement dans deux cas de gravité différente.

Une parole ambiguë

Aussi, les paroles du meurtrier sont-elles à prendre avec prudence, parce que l'on ne sait s'il s'agit-il d'une confession, du locuteur seul ; on ne sait pas non plus s'il s’adresse à un prêtre ou à un médecin. On s'est demandé ces propos sont entendus, surpris, voire un fantasme. Le personnage de Porphyria, lui aussi, donne lieu à bien des supputations quant à savoir si elle une victime innocente ni qui elle est, amante ou bourgeoise en mal d'émotions. Peut-être est-elle une séductrice. Seule certitude, il s'agit d'une rencontre clandestine, donc à l'encontre des codes sociaux ; à ce compte, le poème en annonce d'autres : Meeting at Night et Parting at Morning, par exemple, qui traitent de l'amour volé.

La volonté de puissance ?

L'homme souverain

C'est la thèse sociologique, prolongée d'exégèses psychanalytiques que reprennent nombre de critiques s'appuyant sur les travaux de Jeffrey Richards ou de Carter J. Wood, ensuite repris par Martin Wiener. La société victorienne élève les hommes dans l'idée qu'ils sont faits pour exercer leur pouvoir sur eux-mêmes et sur la terre qui leur a été confiée par Dieu. Sur la terre existe un sexe « considéré comme inférieur sur les plans intellectuel, physique et émotif ». C'est le sexe féminin, à l'endroit duquel il est légitime que l'homme exerce son pouvoir. Or, le locuteur reste passif devant une Porphyria manifestement plus apte que lui. Elle agit, elle travaille, elle parle, elle prend des initiatives amoureuses, alors qu'il est immobile et silencieux ; comme le remarquent Catherine Maxwell et Jeffrey Richards, elle se pose en partenaire dominant et, de ce fait, les rôles sont inversés,. Cette domination constitue un déni de masculinité que le locuteur se réapproprie de la plus brutale façon au moment précis où il prononce le mot mine (« à moi ») répété deux fois. Le meurtre s'affirme ainsi comme l'acte de préservation d'une autorité retrouvée. Catherine Maxwell souligne le changement d'attitude de l'amant comme libéré par son crime : à son tour, il agit, parle, prend des initiatives, reproduisant en quelque sorte mais de macabre façon, les gestes qui lui ont été dispensés (vers 49-51) ; maintenant, Porphyria est à sa place, réduite, diminuée : little (« petite »), comme il se plait à le souligner (vers 52).

Le déni de sexualité

L'idée principale est que l'assurance montrée par Porphyria est aussi d'ordre sexuel. À ce compte, le feu qu'elle allume ou ravive dans l'âtre serait symbolique de sa nature passionnée, et la montée des flammes (up) semblable à une érection. Après ce prélude symbolique, le poème se fait plus explicite : se dévêtant peu à peu, lâchant sa blonde (yellow répété trois fois) chevelure, elle se livre à une parade d'amour s'apparentant à un strip-tease, si bien que Catherine Ross conclut : « ([elle] est mue par une puissante passion sexuelle et par le désir de la maîtriser, mais elle vit dans une société qui décourage les deux » ([she] is driven by a powerful sexual passion and the desire for agency, but she lives in a society that discourages both). Ainsi, cette femme, glissant (gliding) tel un ange, « belle, pure et bonne » (fair, pure and good), véritable allégorie de la virginité, se révèle sensuelle et même hardie, et pour cela, elle doit mourir. En l'exécutant, analyse Stephanie McConnell, l'amant rétablit l'ordre des choses et confirme « [la] solidité et la permanence de sa culture et de son pays » (the solidity and the permanence of his culture and his country). Autrement dit, la morale sociale a le dernier mot sur la morale tout court.

« Et Dieu pourtant, qui n'a dit mot ! »

And yet God has not said a word! : cet énigmatique dernier vers donne lieu à de multiples supputations. La plus communément admise découle de l'analyse précédente : la volonté de puissance et son corollaire, le déni de sexualité. Selon Catherine Maxwell, l'ultime mention de Dieu complète la hiérarchie patriarcale Citoyen-État-Dieu que représente à lui seul l'amant, devenu à la fois destructeur et créateur. « Le locuteur, explique-t-elle, accédant au statut de divinité […] masculine, devient le créateur de son propre égal » (succeeding to the position of […] masculine deity, becomes the creator of his own match). Sur cela, Stéphanie McConnell renchérit en faisant du meurtrier un artiste fier de sa créature, parfaite puisque désormais en accord avec l'idéal. Et la Divine Parole étant absente, le nouveau démiurge fait entendre la sienne, péremptoire, qui énonce des vérités dont l'évidence se devait d'être rappelée. Stephanie McConnell va même plus loin lorsqu'elle voit dans la chevelure passée trois fois autour du cou une référence symbolique à la Trinité de l'Église catholique (Roman Catholic Church),.

Le rôle de Browning

Si l'on s'en tient à cette hypothèse, il est évident que le but de Browning n'est pas de glorifier la société victorienne, mais au contraire de la condamner. Tel est, en tous les cas, l'argument que soutient Christine Utz, qui s'appuie sur les travaux de Melissa Valiska Gregory et Sandra M. Gilbert et Susan Gubar,,. Le poème, écrit-elle, « illustre la crise de violence des sexes qui sévissait du temps de Browning. [Le poète] a voulu choquer en exposant l'indécence de la réaction masculine à l'autonomie de la femme » (« stand[s] as [an] exampl[e] of the actual crisis of gender violence occurring at the time Browning was writing. His intention in writing such a shocking poem was to expose the indecency of the male response to female autonomy […]) ».

L'acte de compassion

C'est la thèse proposée par J. T. Best, qui met en avant les arguments suivants : le poème, dans l'édition de 1842, était certes groupé avec Johannes Agricola in Meditation sous le titre Madhouse Cells (« Cellules d'asile d'aliénés »), ce qui laisse entendre qu'il conte l'histoire d'une personne frappée par la démence (voir ci-dessus). Mais c'est de Porphyria qu'il s'agit, Porphyria victime de porphyrie (porphyria en anglais), maladie dont souffrit le roi George III à la fin de sa vie, et qui lui fit perdre la raison. De fait, certaines formes de porphyrie, telle que la porphyrie hépatique, se caractérisent par des crises neurologiques aiguës (apoplexie, psychoses, accompagnées de terribles douleurs abdominales et dorsales).

De nombreux indices - outre le nom même de Porphyria - sont semés par Robert Browning tout au long du poème : les tâches domestiques dont s'occupe la jeune femme dès son entrée témoignent d'une longue et paisible relation. La « faiblesse » dont elle fait preuve (Too weak, « trop faible »), la pâleur qu'évoque le narrateur (one so pale, « quelqu'un d'aussi pâle ») seraient autant de signes cliniques. L'amant se désespère de voir son amour battu en brèche par ce mal (For love of her, and all in vain, « pour l'amour d'elle, et tout cela en vain »). Aussi trouve-t-il une seule solution : étrangler sa bien-aimée sans la faire souffrir, répondant ainsi à « son tendre vœu, comment il serait exaucé, elle ne l'avait pas deviné » (she guessed not how / Her darling one wish would be heard.), vers 51-52.

Ce serait donc par amour, pour mettre un terme aux souffrances et à la folie de sa bien-aimée qu'il lui donnerait une mort miséricordieuse, comme en témoignerait le sourire dont elle le gratifierait jusqu'au-delà du trépas.

Forme poétique

Une seule voix

À la différence du soliloque dans lequel le personnage, seul (solus) et déjà connu, est censé marquer un temps d'arrêt avant une décision qui fera progresser l'action, le monologue plonge ex abrupto le lecteur dans une crise dont il ne sait rien et dont il apprendra tout.

Selon M. H. Abrams dans son A Glossary of Literary Terms (Glossaire des termes littéraires), publié pour la première fois en 1957, le monologue dramatique se définit en particulier par un locuteur s'adressant à un auditeur silencieux implicite, dont d'ailleurs les réactions transpirent par les inflexions du discours monologué.

Comme le précise Éric Eigenmann, « Mieux que par la présence physique d'un second personnage, c'est par celle que manifeste ou représente l'énoncé lui-même qu'on distingue le plus clairement le monologue et le soliloque, dont les dictionnaires et manuels spécialisés donnent des définitions contradictoires.

On conviendra – dans le sillage de Jacques Schérer (1983) et d'Anne-Françoise Benhamou – que le monologue désigne le discours tenu par un personnage seul ou qui s'exprime comme tel, s'adressant à lui-même ou à un absent, lequel peut être une personne (divine ou humaine, voire animale) ou une personnification (un sentiment, une vertu : « mon cœur », « mon devoir », éventuellement une chose). Tout monologue est ainsi plus ou moins dialogué, car l'on parle toujours à quelqu'un, ne serait-ce qu'à soi-même », alors que le soliloque se limite à un discours « abolissant tout destinataire ».

Comme son compagnon d'édition Soliloquy of the Spanish Cloister, Prophyria's Lover ne fait entendre qu'une seule voix. Point d'auditeur ici, point d'allocutaire auquel s'adresse le locuteur, si bien qu'il se présente sous la forme d'un soliloque plutôt que d'un monologue qui, lui, implique une présence. Cette voix, semble-t-il, s'adresse à elle-même sans support géographique ou identité sociale, avec pour seul repère la situation qu'elle crée elle-même. Comme l'écrit K. W. Gransden, « toute externalité a cessé d'exister, et il ne reste que la structure de la situation à quoi se référer » (all externality has ceased to exist, and we can relate only within the structure of the situaion itself).

Un cheminement trouble et troublé

Porphyria's Lover est un monologue dit sans hâte, avec la précision clinique d'un esprit apparemment maître de soi. Cette suite d'événements, dont chacun est, semble-t-il, traité de la même manière est jalonné par la plus banale des conjonctions, « and » (répétée 29 fois en 60 vers), dont l'accumulation constitue un degré zéro de la rhétorique. Toutefois, de façon subreptice, le ton évolue à chaque phase, reflétant par-là une humeur qui, malgré le calme affiché, s'altère jusqu'au paroxysme : au début domine une certaine froideur du discours en accord avec celle du dehors et du dedans, puis, alors que s'échauffe la chaumière, le propos se fait plus chaleureux, sans qu'on sache vraiment s'il s'agit d'un effluve de sentiment amoureux ou de la montée d'une aigreur jalouse. Au moment de l'acte, la précision clinique de la description trouble, par son laconisme même (quatre propositions y suffisent), le jugement du lecteur qui, percevant désormais la portée de certaines déclarations précédentes, prend de la distance envers le locuteur et assiste en spectateur horrifié à l'exaltation contrôlée dominant la dernière partie.

Betty S. Flowers a montré que ce cheminement, énigme et chant d'amour à la fois, est ponctué de troublante façon. Les deux-points, explique-t-elle, situés à la fin des vers 4 et 25, de même que ceux qui séparent le vers 27, expriment l'hésitation voire la dislocation. De même, ajoute Simon Petch qui poursuit l'analyse, « la fin brutale d'une phrase au milieu d'un vers brise le schéma lyrique » (disrupts the lyrical pattern). Cela se passe à deux moments clefs, aux vers 14 et 15 : And last, she sat down by my side / And called me. When no voice replied […], et lors même du meurtre (vers 41). La voix se fait alors neutre, comme détachée, « étrangère à toute personnalité » (removed from any conception of personality), écrit Petch. De plus, il y a contraste entre le flux apparemment naturel de ce parler ordinaire et, d'une part, les brisures du schéma rythmique inconstant, et, de l'autre, le cadenassage en strophes rendues rigides par leurs rimes en A/B/A/B/B (cf. ci-dessous), cet assemblage conflictuel révélant la « folie dissimulée dans la présentation de soi raisonnée que fait le locuteur » (The intensity and asymmetry of the pattern suggests the madness concealed within the speaker’s reasoned self-presentation).

Métrique

Techniquement, le poème présente une facture métrique plutôt simple, mais avec de subtiles variations.

  • Strophes : douze strophes, souvent imprimées sans solution de continuité, de cinq tétramètres (octosyllabes) :

1 The rain set early in tonight,
2 The sullen wind was soon awake,
3 It tore the elm-tops down for spite,
4 And did its worst to vex the lake:
5 I listened with heart fit to break. (substitution spondaïque) (— —)

  • Vers (iambe : The rain). Chaque vers est de rythme binaire iambique (syllabe non accentuée + syllabe accentuée, noté par convention [u —]), mètre de l'exposé narratif, assez régulier, quoique avec des substitutions spondaïques peu significatives (— —), et surtout trochaïques (syllabe accentuée + syllabe non accentuée, noté par convention [— u]) aux moments clefs du discours, donc de l'action narrée.
  • Substitutions (spondaïque : heart / fit — trochaïque : mur / mu / ring). La substitution trochaïque a pour effet de briser le rythme andante de l'iambe par une inversion des temps faible et fort, de façon à mettre en relief la soudaineté ou la violence d'une action, ou encore d'une prise de parole. À vrai dire, elle n'intervient que deux fois, aux vers 21 et 32 : murmuring (21), Happy and proud (32). Dans le premier cas, c'est Porphyria à qui le locuteur a donné la parole en un discours rapporté : elle murmure combien elle aime son amant ; dans le second, c'est le meurtrier qui parle, l'inflexion de la substitution métrique constituant la seule aspérité trahissant une émotion, d'ailleurs vite rattrapée par l'adjonction de l'iambe qui suit, ce qui, avec les deux pieds combinés, constitue un choriambe, réservé aux occasions amples et solennelles (trochée + iambe, deux syllabes non accentuées entre deux syllabes accentuées, notation : — u u —).
  • Rimes (rimes en A/B/A/B/B : night (A) / wake (B) / spite (A) / lake (B) / break (B)). À cela s'ajoute le schéma des rimes (A/B/A/B/B) déjà analysé (cf. supra), avec l'inhabituelle combinaison de deux rimes suivies en conclusion de chaque strophe (B/B), associées à trois qui sont alternées (A/B/A). Cette disposition produit un effet de martèlement syncopé, élément perturbateur d'un rythme narratif plutôt stable.

Porphyria's Lover dans la culture

  • Le musicien anglais Peter Fribbins, né à Londres en 1969, a composé une œuvre pour flûte et piano intitulée Porphyria's Lover. Il écrit :

« Le titre est emprunté au poème du même nom de Robert Browning. C’est à mon avis un poème remarquable, plein de passion, d’images vivantes, et imprégné de touches de folie et de distorsion (ici littéralement sous la forme de la maladie de porphyria, une maladie héréditaire produisant des douleurs abdominales et de la confusion mentale) qui semblent typiques de tant d’œuvres romantiques. »

  • Maggie Power, romancière, a écrit un roman portant le même titre que le poème de Browning (1995).
  • Where the Wild Roses Grow, chanson composée par l'auteur-compositeur-interprète australien Nick Cave pour le 9e album de Nick Cave and the Bad Seeds, Murder Ballads, 1996, s'inspire du poème de Browning. Nick Cave l'interprète en duo avec la chanteuse australienne Kylie Minogue.
  • Ruth Rendell, romancière, s'est inspirée du poème dans sa nouvelle Lizzie's Lover.

Annexes

Notes

Références

Bibliographie

  • (en) Robert Browning, Bells and Pomegranates, III : Dramatic Lyrics (« Poèmes lyrico-dramatiques »), (1re éd. 1842).
  • (en) K. W. Gransden, Browning’s Mind and Art, éd. Clarence Tracy, Édimbourg et Londres, Oliver and Boyd, , « The Uses of Personae ».
  • (en) Jennifer Cribble, Subject and Power in Porphyria’s Lover, Sydney, Sydney Studies,
  • (en) Betty S. Flowers, Browning and the Modern Tradition, Londres, Macmillan, .
  • (en) Michael Mason, Robert Browning, Writers and Their Background, Athens, Ohio, Ohio University Press, , « Browning and the Dramatic Monologue », p. 231-266.
  • (en) Isobel Armstrong, Browning and Victorian Poetry of Sexual Love, Robert Browning, Athens Ohio, Ohio University Press, , p. 267-299.
  • (en) Dr Phyllis Chesler, About Men, New York, New York, Simon and Schuster, .
  • (en) Sandra M. Gilbert et Susan Gubar, Shakespeare's sisters : feminist essays on women poets, A Midland Book, .
  • (en) Simon Petch, Character and Voice in the Poetry of Robert Browning, Sydney Studies in English, 10, 1984-1985, p. 33-50.
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  • (en) Ekbert Faas, Retreat into the Mind : Victorian Poetry and the Rise of Psychiatry, Princeton, Princeton University Press, .
  • (en) Helen Luu, "Impossible Speech" : 19th Century Women Poets and the Dramatic Monologue, (lire en ligne)
  • (en) Catherine Maxwell, « Browning's Porphyria's Lover », Source Explicator, vol. 51, no 1,‎ 1993a, p. 27-31.
  • (en) Catherine Maxwell, « Browning's Pygmalion and the Revenge of Galatea », English Literary History, vol. 60, no 4,‎ 1993b, p. 989-1013.
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  • (en) Thomas J. Collins et Vivienne J. Rundle, The Broadview Anthology of Victorian Poetic Theory, Concise ed., Toronto, Ontario, Broadview Press, , p. 227-8.
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  • (en) Melissa Valiska Gregory, Robert Browning and the Lure of the Violent Lyric Voice : Domestic Violence and the Dramatic Monologue, vol. 38, , chap. 4, p. 4591-4510.
  • (en) Anne Carson, The Beauty of the Husband, New York, New York, Vintage Books, .
  • (en) Catherine Ross, Browning's Porphyria’s Lover, The Explicator No. 2, , p. 68-72.
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  • (en) J. Carter Wood, Men of Blood, Journal of Social History, 39.1, , p. 266-8.
  • Yann Tholoniat, Tongue's Imperial Fiat : les polyphonies dans l’œuvre poétique de Robert Browning, Strasbourg, Presses universitaires de Strasbourg, , 365 p. (ISBN 978-2-86820-397-7, BNF 42088304)
  • Anne Ubersfeld, Les termes clés de l'analyse au théâtre, Paris, Seuil, , 87 p. (ISBN 2-02-022955-2)
  • (en) Christine Utz, Sexual Violence and the Victorian Era : Oppressive Social Forces in Robert Browning’s poem Porphyria’s Lover, Association of Young Journalists And Writers Universal Journal, , p. 7.

Autres sources

  • (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Porphyria's Lover » (voir la liste des auteurs).

Articles connexes

  • Robert Browning
  • Monologue dramatique
  • Soliloquy of the Spanish Cloister
  • My Last Duchess
  • Othello
  • A Winter's Tale

Liens externes

  • John Wilson's Extraits de Gosschen's Diary. Texte complet Projet Gutenberg.
  • An article Revue universitaire Explicator, comparaison de Porphyria's Lover et My Last Duchess avec Othello de Shakespeare.
  • George P. Landow, Professor of English and the History of Art, Brown University, « "Porphyria's Lover" — A Case study in what counts as evidence and where the ambiguities arise in dramatic monologues », sur victorianweb.org (consulté le ) : Tentative d'analyse et d'interprétation du poème.
  • J. T. Best, « "Porphyria's Lover" — Vastly Misunderstood Poetry », sur victorianweb.org (consulté le ) : une théorie sur la signification du poème, audacieuse, mais non dénuée d'arguments.
  • Dick Sullivan, « "Porphyria's Lover" — A Response to J. T. Best », sur victorianweb.org (consulté le ) : réponse à la théorie de J. T. Best.
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1890 en arts plastiques


1890 en arts plastiques


Cette page concerne l'année 1890 en arts plastiques.

Événements

  • Donation par Eugène Piot d'une partie de sa collection de gravures au cabinet des Estampes de la Bibliothèque nationale à Paris, ainsi que d'objets d'art au musée du Louvre (dont la Madonne Piot).

Œuvres

  • La Danse au Moulin Rouge de Toulouse-Lautrec.
  • En canot sur l'Epte de Claude Monet.
  • Pygmalion et Galatée de Jean-Léon Gérôme.
  • Gamines de Louise-Catherine Breslau

Naissances

  • 4 janvier : Rafael Barradas, dessinateur et peintre uruguayen († ),
  • 10 janvier : Henryk Gotlib, peintre, dessinateur, graveur et écrivain britannique d'origine polonaise († ),
  • 11 janvier : Constantin Font, peintre, sculpteur et graveur français († 1954),
  • 13 janvier : Marie-Aimée Coutant, peintre française († ),
  • 14 janvier : Petar Dobrović, peintre et homme politique serbe puis yougoslave, d'origine hongroise († ),
  • 24 janvier : Mathilde Arbey, peintre française († ),
  • 25 janvier : Manuel Cabré, peintre vénézuélien († ),
  • 26 janvier : Charles Blanc-Gatti, peintre suisse († ),
  • 11 février : Léa Lafugie, exploratrice et peintre française († ),
  • 13 février : François Angeli, peintre et graveur français († ),
  • 15 février : Nguyen Nam Son, peintre vietnamien († ),
  • 22 février :
    • Jean de Gaigneron, peintre français († ),
    • Alfred Ernest Peter, peintre naïf suisse († 1980),
    • Jean Pougny, peintre franco-russe († ),
  • 28 février : Émile Simon, peintre français († ),
  • 4 mars : Adrien Ouvrier, peintre français († ),
  • 5 mars : Anna Quinquaud, sculptrice française († ),
  • 9 mars : Daniel Girard, illustrateur, peintre et graveur français † ),
  • 16 mars : René Durey, peintre français († ),
  • 24 mars : Tommaso Cascella, peintre italien († ),
  • 26 mars : André Hallet, peintre belge († ),
  • 7 avril :
    • Georges Capon, peintre et lithographe français († ),
    • Joachim Le Botmel, peintre et décorateur français († ),
    • Adam Styka, peintre orientaliste polonais, naturalisé français († ),
  • 16 avril : Jacob Bendien, peintre, dessinateur et critique d'art néerlandais († ),
  • 18 avril : Raoul Guérin, dessinateur satirique français († 1984),
  • 19 avril : Auguste Goichon, peintre et illustrateur français († ),
  • 28 avril :
    • Pauline Peugniez, peintre française († ),
    • Erica von Kager, peintre et illustratrice suisse († ),
  • 4 mai : Arthur Kolnik, peintre polonais († 1972),
  • 7 mai : Arnaldo Ginna, peintre, sculpteur et réalisateur futuriste italien († ),
  • 12 juin : Egon Schiele, peintre et dessinateur autrichien († ),
  • 22 juin : Claire Bertrand, peintre et dessinatrice française († ),
  • 24 juin : Eugène Péchaubès, peintre animalier français († ),
  • 25 juin : Walter Trier, dessinateur et illustrateur austro-hongrois puis tchécoslovaque († ),
  • 26 juin : Gabrielle Bonaventure, peintre française († ),
  • 27 juin : Marcel Roche, peintre, dessinateur et graveur français († ),
  • 28 juin : Pierre Bompard, peintre, graveur et illustrateur français († ),
  • 5 juillet : Amédée Dubois de La Patellière, peintre français († ),
  • 20 juillet :
    • Giorgio Morandi, peintre et graveur italien († ),
    • Maurice Mendjizky, peintre français d'origine polonaise († ),
  • 24 juillet : Jean Baldoui, peintre français († ),
  • 28 juillet : Pinchus Krémègne, peintre et lithographe français d'origine russe († ),
  • 5 août : Naum Gabo, architecte et peintre russe († ),
  • 19 août :
    • Yves Alix, peintre, graveur et écrivain français († ),
    • Madeleine Plantey, peintre française († ),
  • 25 août : Francis Cariffa, peintre français († ),
  • 27 août :
    • Marcel Poncin, acteur, peintre et dessinateur français († ),
    • Man Ray, photographe et peintre américain († ),
  • 4 septembre : Jacques Laplace, peintre français († ),
  • 7 octobre : Marcel-Louis Charpaux, peintre français († ),
  • 12 octobre : Robert Mahias, peintre, aquarelliste, décorateur et illustrateur français († ),
  • 17 octobre : Élisabeth Chaplin, peintre franco-toscane, († ),
  • 5 novembre : Jan Zrzavý, peintre austro-hongrois puis tchécoslovaque († ),
  • 13 novembre : Gaston Lavrillier, médailleur, peintre et sculpteur français († ),
  • 17 novembre : Maurice Drouart, sculpteur, décorateur, peintre, dessinateur, compositeur et poète français († ),
  • 21 novembre : Jeanne Mammen, peintre et dessinatrice allemande († ),
  • 22 novembre : Jean-Jacques Gailliard, peintre belge († ),
  • 23 novembre : Lazar Lissitzky, peintre, designer, photographe, typographe et architecte russe († ),
  • 28 novembre : Camille Barthélemy, peintre et graveur belge († ),
  • 17 décembre : Osawa Gakiu, peintre japonais († ),
  • 18 décembre : Ernesto García Cabral, caricaturiste, muraliste et illustrateur de livres d'alphabétisation mexicain († ),
  • 20 décembre : Jean Dreyfus-Stern, peintre et graveur français († ),
  • 24 décembre : Amerigo Bartoli, peintre, caricaturiste et écrivain italien († ),
  • 26 décembre : Jehan Berjonneau, peintre français († ),
  • ? :
    • Fernand Andrey-Prévost, peintre paysagiste français († 1961),
    • Max Camis, illustrateur et peintre français († 1985),
    • Enrico Castello, illustrateur et peintre futuriste italien († 1966),
    • Émile Didier, peintre français († 1965),
    • Fiodor Modorov, peintre russe puis soviétique († 1967),
  • Vers 1890 :
  • Richard Pirl, peintre figuratif et photographe suisse († vers 1950),
  • 1889 ou 1890 :
  • Müfide Kadri, peintre ottomane († 1912).

Décès

  • 3 janvier : Apollonie Sabatier, peintre, demi-mondaine et salonnière française (° ),
  • 25 janvier : Alexandre Protais, peintre français (° ),
  • 4 mars : François Vincent Latil, peintre français (° ),
  • 29 mars : Pierre-Nicolas Brisset, peintre français (° ),
  • 1er avril : François-Émile de Lansac, peintre français (° ),
  • 7 avril : Hector Hanoteau, peintre français (° ),
  • 20 avril : Eugène Cicéri, peintre, dessinateur, lithographe et aquarelliste français (° ),
  • 30 avril : Charles-Henri Emile Blanchard, peintre français (° ),
  • 5 mai : Joseph-Nicolas Robert-Fleury, peintre français (° ),
  • 28 mai : Otto Mengelberg, peintre et graveur allemand (° ),
  • 13 juin :
    • Johann Georg Hiltensperger, peintre d'histoire et professeur à l'Académie des beaux-arts de Munich (° ),
    • Vassili Poukirev, peintre et illustrateur russe (° 1832),
  • 28 juin : Aleksandre Litovtchenko, peintre russe (° ),
  • 6 juillet : Ferdinand Marinus, peintre belge (° ),
  • 11 juillet :
    • Novak Radonić, peintre et écrivain serbe (° ),
    • Carl Steffeck, peintre allemand (° ),
  • 18 juillet : Héliodore Pisan, peintre, aquarelliste et graveur français (° ),
  • 24 juillet : Charles Lapostolet, peintre paysagiste français (° ),
  • 29 juillet : Vincent van Gogh, peintre néerlandais (° ),
  • 4 août : Émile Lévy, peintre et illustrateur français (° ),
  • 23 août : Wilhelm Gentz, peintre allemand (° ),
  • 4 septembre : Georges Bouet, peintre et archéologue français (° ),
  • 6 octobre : Clément Pruche, peintre, dessinateur, lithographe et caricaturiste français (° ),
  • 9 octobre : August Borckmann, peintre allemand († ),
  • 16 octobre : Auguste Toulmouche, peintre français (° ),
  • 2 novembre : Otto Frölicher, peintre suisse (° ),
  • 8 novembre : Cristóbal Rojas, peintre vénézuélien (° ),
  • 19 novembre : Carl Gustaf Hellqvist, peintre d'histoire suédois (° ),
  • 12 décembre : François Bocion, peintre et professeur de dessin suisse (° ),
  • 13 décembre : Alexandre Robert, peintre et portraitiste belge (° ),
  • 18 décembre : Gerolamo Induno, patriote et peintre italien (° ),
  • 19 décembre : Eugène Lami, peintre, aquarelliste, illustrateur, lithographe et décorateur français (° ),
  • 24 décembre : Émile van Marcke, peintre et gravreur français (° ),
  • ? :
    • Pietro Pezzati, peintre italien (° vers 1828),
    • Miloš Tenković, peintre serbe (° ).

Références


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  • Portail des années 1890

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