Nouveau Compagnon Agnès Jaoui 2020 – Ils formaient le couple par excellence du cinéma français. Dans cette voie, Jean-Pierre Bacri joue un rôle central. Ensemble, elle et l’acteur/scénariste ont créé une œuvre vraiment remarquable. Les travaux des quatre auteurs vont des variations sur la nature humaine et la dynamique interpersonnelle à, entre autres, Considérer une similitude au sein d’une famille.
La femme qui nous a offert Le Goût des autres et qui est également maman de deux enfants se confie sur différents aspects de sa vie dans un entretien avec France culture. C’était en 2022. Mon seul souvenir est d’avoir informé mon père que j’étais profondément amoureuse d’un homme âgé. Jean-Pierre Bacri “détestait la famille”, non pas la sienne mais l’idée en général, et Agnès Jaoui, issue d’une famille très présente et conciliante, aurait pu former un couple difficile.
Contrairement à la croyance populaire, leur histoire d’amour a commencé à un certain moment de la vie de l’artiste. À partir de ce moment-là, ma famille et moi nous sommes séparés. Elle est honnête sur son parcours d’une religion à l’autre. Il y a clairement eu une période de ma vie avant et après Jean-Pierre. Sous tous les angles. C’était tout un voyage. Selon moi, pour mûrir, il faut prendre du recul par rapport à sa famille et couper les liens avec elle.
Le chagrin d’adolescent et le grand amour
La « crise d’adolescence » d’Agnès Jaoui est survenue alors qu’elle avait trente ans. Ce n’est pas facile. Rien ne m’a été retiré et je n’ai rien trouvé pour protester. Comme dans beaucoup de familles, j’ai eu la chance d’avoir une mère psychothérapeute et une famille ouverte d’esprit. En tant que défenseur de l’État de droit, il possédait un engagement inébranlable en faveur de l’équité.
Sa mort d’un cancer le 18 janvier 2022, à l’âge de 69 ans, a profondément affecté le monde, selon elle, en raison de sa droiture. Le dimanche 30 avril 2023, Agnès Jaoui était l’invitée de l’émission Beau geste, où elle évoquait les enjeux d’écrire sans son compagnon de toujours, feu Jean-Pierre Bacri.
Parmi les nombreuses capacités d’Agnès Jaoui figurent celles d’actrice, de réalisatrice, de scénariste et de chanteuse. C’est une femme dévouée qui n’a jamais eu peur d’exprimer sa désapprobation de tout, de la culture cinématographique du jeunesse aux excès du cinéma français, qui, selon elle, est entaché par “un machisme inconscient et habituel”.
Comme dans les films, un couple en ville
Jean-Pierre Bacri et Agnès Jaoui se sont croisés pour la première fois au milieu des années 1980 lors des répétitions générales de l’anniversaire d’Harold Pinter. En 1992, leur pièce remporte quatre Molières, dont celui de meilleur auteur et révélation théâtrale de l’année pour le duo Jaoui/Bacri, ce sont donc des débuts réussis. Jean-Pierre Bacri a également reçu le prix du meilleur acteur.
Agnès Jaoui et Jean-Pierre Bacri ont collaboré à l’écriture du film Un air de famille de Cédric Klapisch (1996). “Nous avons donc tous les deux décidé : ‘Essayons de faire quelque chose par nous-mêmes'”, explique-t-elle. Place publique, qu’ils ont co-écrit en 2018, est la dernière apparition au cinéma de Jean-Pierre Bacri, et c’est aussi l’un de leurs derniers films ensemble.
Si Agnès Jaoui et son copain d’enfance écrivent effectivement “une sorte de roman autobiographique”, l’actrice reconnaît sans détour que, d’un point de vue cinématographique, “c’est quand même un peu compliqué” d’écrire sans son collaborateur. Ce soir sur France 3, voyez Agnès Jaoui briller dans le film Aurore.
Habile scénariste, Jean-Pierre Bacri s’est fait connaître par ses prises de position et ses tirades, qu’il a adressées tant aux téléspectateurs qu’au président de la République Emmanuel Macron. Pourtant, ses talents d’acteur étaient sans égal et il a remporté le César du meilleur acteur dans un second rôle en 1998 dans We Know the Song.
Le couple n’a jamais eu d’enfant ensemble, même s’ils sont amoureux depuis 25 ans. Même s’il était bref dans son entretien à la revue Psychologies en 2010, Jean-Pierre Bacri faisait allusion à une réponse possible à ce sujet : « La nature n’a pas voulu). Mais je ne peux pas imaginer qu’il y ait une disparition. J’aurais aimé qu’il soit là parce que ça aurait été génial si c’était le cas. Un peu de mon stoïcisme me fait pleurer à la vitesse de la lumière.
Néanmoins, Agnès Jaoui a adopté une fille prénommée Lorannie et un garçon prénommé Loran, âgés de 5 et 7 ans, originaires du Brésil en 2008, alors qu’elle fréquentait encore Jean-Pierre Bacri. Un festival de cinéma auquel elle participe à Toulouse deux ans plus tard est le théâtre d’un entretien qu’elle réalise avec le quotidien La Dépêche.
“J’ai été appelée au Brésil pour l’adoption de mes deux enfants”, a déclaré la réalisatrice lorsqu’on lui a demandé pourquoi elle n’y était pas allée deux ans plus tôt alors qu’elle était censée être leur marraine. Cela a apporté de bonnes nouvelles. Cette procédure étant très longue, vous devez agir rapidement le moment venu. C’est formidable pour toutes les personnes impliquées.
L’actrice de 56 ans affirmait dans un article qu’elle écrivait à l’époque pour Paris Match qu’elle éprouvait un fort désir de devenir mère, même si elle n’en avait pas toujours ressenti le besoin : “L’adoption est un long processus”. voyage durant lequel il faut pleurer plusieurs fois… Je désirais avoir des enfants, pas adopter des enfants adultes. Et au fil du temps, on se rend compte qu’avoir des enfants est beaucoup plus difficile et prend beaucoup plus de temps…
Parce que j’avais déjà attendu huit ans, j’ai finalement pris cette décision. Loran a 19 ans et Lorannie 17 ans. Nous savons que ses deux enfants souffrent de maladies « dys », qui sont des déficiences cognitives qui nuisent à l’apprentissage, mais à part cela, on ne sait pas grand-chose d’eux. À l’âge de cinq et sept ans, mon fils et ma fille sont arrivés en France. Leurs difficultés étaient évidentes lorsqu’ils essayaient de lire.
Au début, je pensais que c’était parce que le français n’était pas leur langue maternelle. En février 2020, Agnès Jaoui se confiait au Journal du Dimanche. L’actrice a donc eu du mal à s’adapter à la vie de famille et à communiquer avec ses enfants. Femina, décrivant la fracture générationnelle. Aucun des deux enfants d’Agnès Jaoui n’a jamais été sous le feu des projecteurs, à l’exception d’une brève apparition de Lorannie lors de la première du film Place Publique en 2018.
