La plateforme The Pirate Bay fait figure de référence dans l’univers du téléchargement illégal. Elle témoigne d’une longévité exceptionnelle quand on sait à quel point les sites de torrents peuvent être éphémères. Cet article dévoile la nouvelle adresse du « TPB » pour permettre aux adeptes du téléchargement illégal d’accéder à son catalogue de torrents sans nulle autre pareille.
Qu’est-ce que The Pirate Bay ?
The Pirate Bay ou « TBP » est un serveur de torrents créé en 2003 en Suède par trois Suédois : Peter Sunde, Gottfrid Svartholm et Fredrik Neij. Dès sa création, le site « TPB » s’est présenté comme l’un des meilleurs sites de téléchargements illégaux au monde. À ses premières heures, elle attirait déjà un million de visiteurs par jour et ce nombre n’a pas cessé de grimper au fil des ans. À ce jour, The Pirate Bay demeure une référence du P2p et ne semble avoir rien perdu de son attrait ; en témoignent les 35 langues différentes disponibles sur le site.
Sur ce site, l’on peut télécharger des torrents de tout type à regarder en live ou hors-ligne, grâce à un annuaire de liens magnets contenant des :
- Films ;
- Séries ;
- Documentaires ;
- Livres ;
- Logiciels ;
- Jeux vidéo, de la musique ;
- Etc.
Bien que l’on ne puisse révoquer en doute l’intérêt pécuniaire de cette plateforme pour ses opérateurs, le site de téléchargements illégaux n’a pas pour objectif premier d’enrichir ces derniers. La philosophie des fondateurs du « TPB » est de donner à tous un accès libre à une pléthore d’informations de tout type, et ce, juste en quelques clics. Sans grande surprise, cette conception des choses cause un préjudice aux ayants droit qui n’ont cessé de déployer toutes leurs forces pour faire fermer la plateforme.
Les démêlés judiciaires de The Pirate Bay
Le terme ‘’illégalité’’ rime avec ‘’poursuites judiciaires’’ et l’on est en droit de dire que le site TPB n’en a pas du tout été épargné au cours de ces dernières années. The Pirate Bay est une plateforme de téléchargement strictement illégal. Elle fut condamnée plusieurs fois et n’eut-été son impressionnante résilience, elle aurait sans doute déjà disparu, au grand dam des adeptes du téléchargement gratuit.
En réalité, les activités du « TPB » nuisent aux intérêts des ténors de l’industrie du disque, mais aussi aux studios d’Hollywood. Ceux-ci ont donc saisi les tribunaux de plusieurs pays comme la France, l’Italie, l’Espagne, le Royaume-Uni, la Belgique ou encore l’Autriche aux fins de faire fermer le site. Le site « TPB » a donc connu dans son histoire trois coupures majeures : en 2009, en 2014 et surtout en 2020.
Ainsi, c’est en 2009 que The Pirate Bay connut sa première cessation d’activités. En prime, les premiers administrateurs du site ont été condamnés à an d’emprisonnement avec une amende 2,7 millions d’euros. Les détracteurs du site se sont également attaqués à ses sources de financement, notamment aux contrats de publicité. Mais en 2012, la plateforme de streaming a effectué une nouvelle mise à jour. Ce retour au premier plan est notamment marqué par une transition des torrents aux liens magnet. De même, en 2014, le site de partage de fichiers a été à nouveau trainé en justice. Cette fois-ci, les autorités suédoises ont confisqué tous ses serveurs. Mais contre toutes attentes, le site était à nouveau opérationnel moins de deux ans plus tard. Il parait alors légitime de s’interroger sur le secret d’une telle résilience.
Si le « TPB » a su résister à tous les assauts des autorités sans jamais céder complètement, c’est parce qu’il a su s’adapter à toutes les situations qu’il a dû affronter. Pour survivre, le site de téléchargement direct a multiplié les adresses et noms de domaine. Ainsi, en dehors des inévitables « .com » et « .fr », le site a également eu recours à des noms de domaines moins populaires comme le « .org », « .gl », « .se » ou encore le « .is ». Bien entendu, aucune de ces URL n’est encore fonctionnelle à ce jour.
Comment fonctionne la plateforme ?
Les serveurs de streaming et de torrents illégaux font l’objet d’une surveillance particulière de l’ARCOM en France. Dès lors qu’ils se connectent sur l’un des sites répertoriés par l’agence pour télécharger des fichiers torrents, celle-ci leur envoie un avertissement qui s’avère tout du moins très dissuasif. Pour mener à bien sa mission et protéger les intérêts des ayants droit et s’assurer ainsi de l’application de la loi Hadopi, la haute autorité n’hésite pas à s’infiltrer parmi les internautes pour relever leurs adresses IP.
Le plus ancien torrent du site « TPB » est un épisode d’une série suédoise nommée « High Chaparral », mis en ligne courant mars 2004. Il ne s’agit tout de même pas du plus vieux torrent se retrouvant sur le net. Le record est actuellement détenu par le film « Fanimatrix » sorti en septembre 2003, soit juste quelques mois avant. Pour qu’un fichier torrent puisse rester en ligne pendant aussi longtemps sur ce genre de sites, il faut qu’après l’avoir téléchargé, les utilisateurs continuent de se le partager clandestinement. C’est notamment le cas pour les deux torrents susmentionnés.
Comment accéder aux torrents de « TPB » ?
La nouvelle adresse de The Pirate Bay est :
Pour y accéder, les internautes disposent de plusieurs moyens, lesquels sont entre autres :
Se servir d’un VPN ou d’un proxy pour accéder au site « TPB »
Les utilisateurs peuvent accéder à la zone de téléchargement via un VPN (réseau virtuel privé), notamment lorsque l’accès à internet est bloqué par un fournisseur d’accès internet (FAI). Utiliser un VPN permet non seulement de contourner une interdiction, mais aussi de conserver son anonymat. Toutefois, pour trouver le meilleur VPN, il faudra baser son choix sur des critères objectifs.
Les sites miroirs de The Pirate Bay
Ce genre de plateformes se retrouvent dans les pays où il n’y a pas de contrôle d’internet. Sur ces sites, il s’avère donc possible de procéder à des téléchargements directs de films ou de torrents français sans craindre d’enfreindre la loi. Néanmoins, sur ces versions que l’on peut dans une certaine mesure considérer comme des clones, il n’y a pas toujours tous les torrents qui sont versés sur le site original. De plus, le plus gros défaut de cette option reste sûrement les publicités intempestives sur les sites miroirs.
Utiliser une adresse Tor
En dernière option, vous pourrez aussi accéder aux meilleurs sites de piratage en utilisant une adresse Tor. Concrètement, il s’agit d’un système de connexion à internet permettant à son utilisateur de conserver son anonymat et de bénéficier d’une connexion internet sécurisée. Cependant, le Tor ne permet pas de contourner la loi. Pire, il apparait comme l’un des moyens les plus lents pour télécharger des films protégés par le droit d’auteur.
Peut-on télécharger tous les torrents de The Pirate Bay ?
The Pirate Bay est un très grand site de streaming et de téléchargement de torrents. Selon les chiffres communiqués par l’un des responsables du site en 2019, la plateforme aurait hébergé plus de 776 Térabits de données sous forme de torrents au cours de cette année. Ainsi, exclusion faite des données devenues anecdotiques, il faudrait environ 19 années pour télécharger l’ensemble des fichiers torrents qui se trouvaient sur le site à cette époque. Cependant, avec une connexion fibre de très bonne qualité (10 giga-octets par exemple), la durée du téléchargement pourrait être réduite jusqu’à deux ans et demi.
Relativement au matériel à prévoir, il faudra se munir d’au moins 500 disques durs d’une capacité de 14 To chacun. Il faudra aussi se munir de serveurs RAID pour conserver les disques dans un endroit sûr. En termes d’argent, l’acquisition de ce matériel peut coûter jusqu’à 250.000 €. Enfin, l’électricité à utiliser est une donnée à ne pas négliger. La facture annuelle d’un ménage est estimée en moyenne à 10.000 $. Au bout du compte, le site The Pirate Bay représente une véritable mine d’or et il faudrait mobiliser des moyens non négligeables pour profiter de tous les torrents qu’il met à la disposition des internautes.
Nul n’est besoin de rappeler que l’utilisateur qui se fait repérer par la haute autorité chargée de veiller à la bonne application de la loi HADOPI peut être sanctionné autant de peines civiles (amendes) que pénales (emprisonnement).
Quelles sont les alternatives à The Pirate Bay ?
Les offres légales demeurent sans conteste la meilleure alternative. Sur une plateforme comme Netflix, les internautes peuvent accéder à un très grand catalogue de documentaires, films et séries pour une dizaine d’euros par mois. Il est même possible de partager l’accès à son compte avec d’autres utilisateurs. Toutefois, vous pouvez aussi accéder à des contenus audiovisuels protégés par le droit d’auteur en passant par d’autres sites de torrents. Cela n’est tout de même pas sans risque. Tout internaute qui se fait prendre par les autorités pourrait être sanctionné aussi bien d’amendes que de peines privatives de liberté.
