Son Excellence Eugène Rougon

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République des Lettres, Oct 14, 2022 - Fiction - 402 pages

Publié en 1876, "Son excellence Eugène Rougon" constitue le sixième volume du cycle des "Rougon-Macquart". Empereur et cour impériale, ministres, députés, clans,... le roman a pour cadre le monde politique du Second Empire. Il donne à voir le pouvoir dans ses actes officiels comme dans ses arcanes et ses intrigues. Au centre de ce monde, Eugène Rougon, le fils de Pierre et Félicité, qui monte au sommet du pouvoir. Homme chaste qui a peur des femmes, il se heurte à une belle aventurière, Clorinde, aussi ambitieuse que lui et qui cherche à l'épouser. Il la marie à un de ses obligés. Clorinde ne rêve alors plus que de vengeance. Elle devient la maîtresse de l'Empereur et fait nommer son mari ministre de l'Intérieur à la place de Rougon. Inspiré par des personnages et des faits réels, "Son excellence Eugène Rougon" s'attache à étudier l'homme de pouvoir, les mécanismes de la dictature policière et la collusion entre le monde des affaires et de la politique.

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About the author (2022)

Émile Zola (1840-1908) est un écrivain, journaliste et critique d’art, chef de file du mouvement naturaliste. Il naît à Paris mais passe son enfance à Aix-en-Provence. La mort du père à laissé la famille en difficulté financière, et Émile est très vite contraint d’abandonner ses études. Il travaille comme commis chez Hachette et y finira sa carrière comme chef de publicité. En 1866, décide de vivre de sa plume. En 1867 paraît Thérèse Raquin qui fait scandale pour la noirceur de l’histoire et le caractère dépravé de ses personnages. Ce roman jette surtout les prémices du mouvement naturaliste, qui associe au récit une étude quasi scientifique du comportement humain. L’Assommoir, septième roman du cycle des Rougon-Macquart, publié en 1877 est son premier grand succès littéraire. En 1894, l’affaire du capitaine Dreyfus éclate et divise la France et Émile Zola prend sa défense dans un article historique, J’accuse... ! publié dans l’Aurore et qui lui vaut une condamnation pour diffamation le poussant à l’exil. Il meurt peu après son retour à Paris et ses cendres sont déplacées au Panthéon en 1908.

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