Il est indissociable de la saga Star Wars : Dark Vador est même un des méchants les plus connus du septième art. Et c’est justement pour raconter sa descente aux enfers que George Lucas a entrepris de créer la trilogie des épisodes I, II, et III qui préfigurent l’antagoniste robotique des trois films originaux.
Le choix pertinent de George Lucas
Dans une interview accordée à Wired publiée en 2005, le cinéaste s’était justement confié sur ses choix scénaristiques. Il affirme très clairement avoir voulu surprendre les spectateurs et justifie ses choix. La lecture de ses propos nous montre à quel point la transformation d’Anakin Skywalker en Dark Vador est profondément tragique.
George Lucas explique en effet :
Les gens s’attendaient à ce que l’épisode III, dans lequel Anakin se transforme en Dark Vador, soit l’épisode I. Puis ils s’attendaient à ce que les épisodes II et III représentent Dark Vador en train de couper la tête des gens et de terroriser l’univers. Mais comment est-il devenu Dark Vador ? Il faut l’explorer dans ses relations et voir où il a commencé. C’était un enfant gentil, serviable, comme la plupart des gens s’imaginent l’être. La plupart des gens se disent : “Ce type devait être un horrible petit morveux, un enfant démoniaque.
Et la légende du septième art d’ajouter : “Mais le fait est qu’il n’est pas né comme ça, il l’est devenu et pensait faire ce qu’il fallait. Il finit par se rendre compte qu’il s’est engagé sur la voie de l’obscurité, mais il pense que c’est justifiable. L’idée est de voir comment une démocratie devient une dictature, et comment une bonne personne devient mauvaise – tout en continuant, à la fin, à penser qu’elle fait ce qu’il faut”.
La faille de la première trilogie
C’est sans doute la grande force de ces longs-métrages. Le public peut en effet s’identifier au personnage d’Anakin lorsqu’il n’est qu’un petit enfant gentil désireux d’aider la République. Il peut aussi se reconnaître dans cet ado turbulent, mais plein de bonne volonté. L’idée est ainsi de montrer que devenir un monstre n’est pas inscrit dans les gènes d’un individu, mais repose sur une série de hasards, d’événements, de rencontres, et de choix, qui peuvent s’avérer fatals.
Bien sûr, tout cela n’a pas toujours été très bien montré à l’écran. D’ailleurs, George Lucas a lui-même reconnu que les scènes de romance entre Anakin Skywalker et Padmé Amidala passent assez mal. Vous pouvez en apprendre plus en relisant notre article dédié à ce sujet ici.
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