Emmanuel Macron s’est adressé aux Français après les législatives, vives réactions dans l’opposition
Le président de la République a pris la parole mercredi 22 juin 2022 au soir depuis l’Élysée. Après la perte de la majorité absolue à l’Assemblée nationale, il n’y aura pas d’union de tous les partis, mais des majorités à chercher au cas par cas. Dans la foulée de cette prise de parole, les partis d’opposition ont vivement réagi. Revivez la soirée politique du mercredi 22 juin 2022.
Emmanuel Macron a pris la parole. Le président de la République s’est adressé aux Français à 20 h, depuis le palais de l’Élysée. Une première depuis que son groupe politique a perdu la majorité absolue à l’Assemblée nationale, après le second tour des élections législatives dimanche 19 juin 2022.
Il n’y aura pas d’union nationale. Le chef de l’État a rappelé qu’il avait reçu les responsables des groupes politiques. « Beaucoup ont fait part de leur disponibilité pour avancer sur des sujets majeurs du quotidien, a affirmé le chef de l’État. La plupart des dirigeants que j’ai reçus ont exclu l’hypothèse d’un gouvernement d’union nationale. Une hypothèse qui n’est d’ailleurs, à mes yeux, pas justifiée à ce jour. »
L’opposition a réagi. Les membres des partis d’opposition ont vivement réagi sur les chaînes de télévision, radio et sur les réseaux sociaux à la suite de l’allocution du président de la République. Le leader de la Nupes Jean-Luc Mélenchon s’est exprimé en direct à peine la prise de parole du président terminée et a jugé que « l’exécutif est faible ». Le président du Rassemblement national Jordan Bardella a quant à lui assuré que le peuple a fait d’Emmanuel Macron « un président minoritaire ».
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mercredi 22 juin 2022
"Il n’y a pas d’alternative aux dialogue et respect évoqués par le président. Mais il ne peut y avoir de chèque en blanc de surcroît sur un projet peu clair", a affirmé sur Twitter Olivier Marleix, qui a été élu président du groupe Les Républicains ce matin.
"La plupart des dirigeants que j'ai reçus ont exclu l'hypothèse d'un gouvernement d'union nationale. Une hypothèse qui n'est d'ailleurs, à mes yeux, pas justifiée à ce jour."