Tout ce qu'il faut savoir avant le Festival du court métrage - Clermont-Ferrand (63000)
Clermont-Ferrand

Tout ce qu'il faut savoir avant le Festival du court métrage

Tout ce qu'il faut savoir avant le Festival du court métrage
L' affiche 2017 du Festival du court métrage est l'oeuvre de Riccardo Guasco © Riccardo Guasco
Le Festival du court métrage de Clermont-Ferrand c'est, pendant une semaine, des dizaines de petits films en compétition mais aussi des thématiques humour noir et Colombie, de l'Histoire, des séances "jeune public"... Préparez-vous à l'embarquement!

Les dix courts-métrages qui ont marqué le festival de Clermont en 20

Les salles

Le Ciné Jaude (au Centre Jaude) étant en chantier et donc fermé depuis le mois de novembre et pour plusieurs semaines encore, les organisateurs du festival ont dû trouver d’autres solutions afin que le nombre de sièges proposés ne diminue pas trop. Nouveauté cette année, des films en compétition seront proposés dès le matin (10 ou 11 heures) non seulement à l’amphi Agnès Varda comme les années précédentes mais aussi àl'amphi  Genova (École de commerce, boulevard Trudaine).


Séances gratuites

Outre les séances « enfants », des séances gratuites sont aussi proposées aux personnes du troisième âge du samedi 4 au samedi 11 février à 13 heures et 14 heures. Il suffit, dans les deux cas, d’aller retirer un billet (un par personne et non cessible).


Courts métrages et bandes dessinées

Il s’agit de ne pas rater ce court métrage plein d’humour, d’inventivité et de couleur qu’est Les Animaux domestiques, de Jean Lecointre. Ce premier film met en scène les personnages que l’illustrateur a créés dans son album éponyme. Un chien, un chat, une grenouille…. dans la chic maison de M. et Mme Archimbald ne cesseront de vous surprendre et de vous faire rire. L’auteur sera à en dédicace à Esprit BD (9, rue Saint-Esprit) le ssssss à Xheures. La bande dessinée sera aussi présente en la personne de Nine Antico, membre du jury Labo et d’Alberto Vazquez, réalisateur de Decorado. Ces deux derniers seront en dédicaces samedi 11 février de 14 heures à 17 heures à la librairie Esprit BD.

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L'atelier

L’école éphémère de cinéma, l’Atelier, reprend ses quartiers à l’École supérieure de commerce de Clermont (4, boulevard Trudaine) du lundi 6 au vendredi 10 février. Sur place, une quinzaine d’écoles et de formations présenteront leurs travaux, de la conception de l’image jusqu’à la réalisation d’un film. L’Atelier est ouvert au public et l’entrée est gratuite.


Auvergne et Rhône-Alpes en expo

L’exposition « Anatomie du Labo », en référence à la compétition « Labo » réunit les travaux d’étudiants des écoles d’architecture, d’art et de cinéma de Clermont, Cournon, Lyon, Paris et de la Fémis ainsi que des artistes confirmés. Chacun donne une vision des films de la compétition. Cette année pour la première fois, vont participer des élèves rhônalpins : des lycées La Martinière et du SEPR (métier d’art et d’image) de Lyon.

 

100 violoncelles pour un film

Image et musique pour ce ciné-concert exceptionnel donné à l’Opéra municipal (22, boulevard Desaix) le 4 février à 15 heures et 18 heures. Le conservatoire Emmanuel-Chabrier et Sauve qui peut le court métrage proposent une composition originale pour l’ensemble de violoncelles de Gilles Raynal sur le film Peripheria (en compétition nationale l’an dernier). Réservations au conservatoire (04.73.42.37.07) ; à l’espace Victoire (04.73.42.60.58) ou à La Jetée (04.73.91.65.73).


CastingBastien Bouillon et Anne Alvaro dans Guillaume à la dérive.

 Un casting de choix pour Guillaume à la dérive, interprété par Bastien Bouillon (Guillaume), fils d’André Marcon et Anne Alvaro dans ce court métrage haletant, diabolique, révoltant. Il fait partie du programme F9 (compétition nationale) et sera visible dès samedi à 20 h 15 à Genova (École supérieure de commerce, 4 boulevard Trudaine). Pour ce rôle, Bastien Bouillon a obtenu le prix d’interprétation au festival d’Hendaye en 2016.

Jury

 

Sébastien Betbeder est membre du jury national au côté de la réalisatrice Maud Alpi, du réalisateur Olivier Albinet (prix spécial du jury en 2008 avec C’est plutôt genre Johnny Walker), Benoît Delépine et la comédienne et réalisatrice Laurie Lévêque. Sébastien Betbeder a sorti Voyage au Groenland en fin d’année dernière, sorte de suite de son court métarge Inupiluk, prix du public en 2014 à Clermont. On lui doit aussi 2 Automnes, trois hivers, avec Vincent Macaigne et Marie et les naufragés, avec, entre autres, Vimala Pons, Éric Cantona, Pierre Rochefort…
Une projection de son Voyage au Groenland est prévue vendredi 10 février à 20 heures au cinéma Le Rio (178, rue Sous-les-Vignes).
 

Les enfants

Deux escargots s'en vont, de Jean-Pierre Jeunet, dans la séance enfants ainsi qu'à la soirée d'ouverture, vendredi 3 février.

Ne boudez pas le programme « enfants » (E) qui, comme chaque année, propose des petites merveilles. À commencer par le premier de la série, Deux escargots s’en vont, signé Romain Segaud et Jean-Pierre Jeunet. Quatre séances sont proposées: dans la salle Jean-Cocteau de la Maison de la Culture, dimanche 5 février à 16 heures ; mercredi 8 février à 14 heures (réservée en priorité aux groupes) et à 16 heures ; salle Boris-Vian, samedi 11 février à 15 heures. Des petits films à voir à partir de 4 ans. Les séances sont gratuites mais il faut réserver : à La Jetée (6, place Michel-de-L’Hospital) jusqu’au mercredi 1er février puis à la Maison de la Culture à partir du samedi 4 février 10 heures

Les noces de crêpe

Il n’a pas échappé au maire de Clermont Olivier Bianchi que le 39e festival commence le 3 février, « lendemain de la chandeleur » et que 39 ans, ce sont les « noces de crêpes ». Il fallait le trouver ! C’est ainsi qu’il commence son édito dans le catalogue du Festival.

L’affiche

Cette image très colorée est l’œuvre de l’illustrateur italien Ricardo Guasco, qui était membre du jury international l’année dernière. C’est toujours ainsi. L’année prochaine, elle devrait être réalisée par Nine Antico, illustratrice, auteure de bandes dessinées et réalisatrice que l’on retrouvera dans le jury « labo » cette année.

L'ouverture

Le Festival du court métrage de Clermont commence vendredi 3 février, à 20 heures, pour la première séance d’ouverture (22 h 30 pour la deuxième).

La maîtresse de cérémonie

La séance d’ouverture sera animée par la journaliste Élise Chassaing. Clermontoise d’origine, elle a été membre du jury jeunes en 2001. Elle travaille actuellement et depuis peu avec Marc-Olivier Fogiel sur son émission Le Divan, dont elle est rédactrice en chef.

L'humour noir

L’un des deux panoramas (avec la Colombie) de cette 39e édition est l’humour noir. L’occasion de revoir des films cultes comme L’île aux fleurs, Des majorettes dans l’espace, un court métrage de Roman Polanski (Le gros et le maigre) ; Michel Piccoli dans le rôle d’un inspecteur de police véreux (Du crime considéré comme un des beaux-arts)… Trois programmes et 24 films à (re)découvrir. 

Abonnez-vous !

Les abonnements sont d’ores et déjà disponibles à La Jetée (6, place Michel-de-L’Hospital) du lundi au samedi, de 9 h 30 à 18 h 30, et à l’espace Victoire (place de la Victoire) du lundi au dimanche, de 14 heures à 19 heures. Abonnements à 30 € (pour les étudiants) et 35 € comprenant 15 billets, un catalogue, un billet pour la clôture et la possibilité de voter pour le prix du public. L’abonnement à 60 € comprend la même chose mais 30 billets au lieu de 15. Pour la clôture et l’ouverture, il faut réserver sa place.

Tindersticks, le retour

Le groupe de musique britannique mené par Stuart Staples est tombé amoureux du Festival du court métrage. Après s’être produit l’an dernier notamment au Petit Vélo, il est de retour cette année au musée d’art Roger-Quilliot le jeudi 9 février à 20 h 30 (tarif unique : 16 €), après une résidence de quelques jours à Imago, espace de création image et musique installé à Cébazat.
Informations et réservations : www.agencekube.com/evenement ; www.tindersticks.co.ukCiné-concert des Tindersticks au Petit Vélo à Clermont le 11 février 2016.

L'Electric palace

 L’Electric Palace, lieu de fête et de concerts en marge du festival quitte la place des Salins pour s’installer, cette année, à la Maison du Peuple.

La piscine

Festival court métrage 2016 - Séance de ciné-piscine à Coubertin photo Fred Marquet

On se jettera à l’eau deux fois à la piscine Coubertin, le vendredi 10 février : à 19 h 30 pour un programme « jeune public » avec Canal + Family et à 21 h 30 pour les plus grands avec L’Œil de links, le magazine de Canal + sur les dernières tendances créatives du web (mash up, clips, animations, webséries…). 240 fauteuils gonflables pour les spectateurs en maillot de bain et 592 pour les « habillés », dans les gradins, seront disponibles. On annonce une température de l’eau de 29°. Pas de billetterie sur place (venir avec un ticket abonnement ou retirer une place à la Maison de la Culture).

La troisième dimension

Court metrage 2016: Jukaï, en compétition nationale.

Les programmes en 3D sont toujours courus. Ils seront proposés au Ciné Capitole (6, place de Jaude) samedi 4 et dimanche 5 février à 11, 15 et 19 heures. Parmi cinq films au programme, on découvrira avec intérêt Jukaï en trois dimensions, fiction animée vue en sélection nationale l’an dernier à Clermont. Un très beau film dans la forêt des suicidés, au pied du mont Fuji.

L'invité surprise

Un invité surprise qui, il y a près de trente ans avait raflé plusieurs prix et qui, depuis, est devenu l’un des réalisateurs français qui comptent et qui connaît un fabuleux destin est attendu à la soirée d’ouverture…

Benoît Delépine à Clermontland

Benoît Delépine, membre du jury national 2017.

Il est à la fois français et grolandais et sera, du 3 au 11 février, membre du jury national. Réalisateur et scénariste de courts métrages (Enfin, la fin, en 2012 à Clermont, entre autres) de longs (Mammuth, Saint-Amour, Louise-Michel et on en passe). En 2012, Benoît Delépine, alias Mickael Kael était aux côtés du président de Groland et de celui du Festival du court métrage pour un jumelage inattendu et improvisé place de Jaude entre Clermont et la « présipauté ».

Se fendre la gueule

C’est le nom de l’exposition référence au panorama « humour noir », qui comprend trois programmes. Une trentaine d’artistes exposent dès le 31 janvier dans le hall Cassin de l’hôtel du Département (boulevard Desaix). En tout, huit expositions sont proposées autour du festival.

Films d’Auvergne

 Deux films tournés en Auvergne sont dans le programme R : J’ai tué ma femme, de Joël Brisse et Marie Vermillard, avec Simon Abkharian et Zinedine Soualem, et Le Fils de quelqu’un, de Grégory Robin, avec André Wilms et Robinson Stévenin.

Le grand marché

Le marché du film court, installé au gymnase Jean-et-Honoré-Fleury (près de la piscine Coubertin) s’agrandit de 200 mètres carrés, permettant neuf stands supplémentaires et une salle de conférences.

Vincent Lacoste

Festival du court métrage 2017 Vincent Lacoste

Vincent Lacoste est Vincent, un jeune comédien à succès. Un réalisateur allemand lui confie le rôle de Charles de Gaulle. Le film, drôle et qui raconte les questions existentielles d’un jeune de 20 ans, s’appelle L’Enfance d’un chef et il est en compétition nationale. On pourra le voir dès samedi à 10 heures salle Jean-Cocteau (programme F1).

Jeunesse

Il n’y aura cette année qu’un programme « région » (au lieu de deux les années précédentes), qui rassemble quatre films tournés en Auvergne et en Rhône-Alpes. À la place, « Une jeunesse française » (J) réunira trois films sur l’adolescence : Réponses au brouillard, un documentaire expérimental signé Olivier Strauss et François Hébert sur un jeune homme qui galère dans les Côtes d'Armor ; Nirvana, « fable déjantée, assez loufoque », selon Sarah Momesso, de Sauve qui peut le court métrage et Saint-Désir, une fiction qui met en scène deux adolescents avec « des envolées lyriques ». Les trois séances (dimanche 5 à 16 heures à Lumière ; mardi 7 à 21 heures et jeudi 9 à 15 heures à La Jetée) seront suivies de rencontres avec les réalisateurs.

Court d’histoire

Cette année, c’est le Front populaire qui sera le thème de cette séance unique proposée mercredi 8 février à 14 heures à Lumière (Crous, Étienne-Dolet). Deux documentaires sont au programme. Réservations obligatoires : [email protected]

Franc Bruneau toujours là38ème festival du court métrage, Franck Bruneau (à gauche) et Sylvain Robineau réalisateur. Photo Remi Dugne

L’acteur, qui nous est maintenant familier depuis qu’on le voit dans les courts métrages est encore là cette année, dans deux films : Fox-Terrier, un film qui pourrait figurer dans une série « humour noir », une histoire de partie de chasse qui finit mal. L’acteur est aussi dans un film plus grave, Cinq nuits où, après la mort de son grand-père, il va devoir fouiller dans le passé de ce dernier.


Véronique Lacoste-Mettey
[email protected]


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