La série SHOGUN à l’honneur, avec Nathalie Kouamé

Nathalie Kouamé d’Université Paris Cité est l’invitée de l’émission “Paroles d’histoire” et dialogue avec André Loez ainsi qu’avec Alexandre Jubelin à propos de la série Shogun, qui nous plonge dans le Japon de l’année 1600, dont la restitution plausible n’exclut pas la liberté narrative et artistique

La vidéo est à voir sur Youtube (lien ci-dessous) !

Hommage à Pierre Brocheux

Mercredi 3 avril, de 14 à 18h, en amphi 10E (RDC) de la Halle aux Farines, Claire Tran et le CESSMA vous invitent à la demi-journée en hommage à Pierre Brocheux (1931-2022), Historien du Vietnam et de l’Indochine, figure des études sur l’Asie du Sud-Est  depuis la création de Paris 7 Jussieu et du Sedet.

En partenariat avec le GIS ASIE, l’IFRAE et l’EFEO, et en présence de Daniel Hemery, l’événement rassemblera des témoignages et des présentations de ses travaux et de son héritage dans différents champs de la recherche historique en France et à l’international, par ses anciens étudiants et collègues

Voir le programme ici.

The Soviet Union in Ghana, Guinea, and Mali (Alessandro Iandolo)

Ce vendredi 1er Mars, de 10h à 12h, à Université Paris Cité (salle 255 du bâtiment Olympe de Gouges), Alessandro Iandolo (University College of London) présentera son ouvrage intitulé “Arrested Development: The Soviet Union in Ghana, Guinea, and Mali, 1955-1968”.

L’intervention aura lieu dans le cadre des séminaires “Ressources naturelles et relations internationales” (dirigé par Elisa Grandi) et “Recherches sur l’histoire de l’Afrique et l’Océan Indien” (dirigé par Didier Nativel et Benoit Beucher).

Identifier et prévenir l’emprise au cours de la thèse (lundi 11 mars, 12h-14h, amphi Turing)

Annonce à destination des doctorant.e.s et encadrant.e.s

Le lundi 11 mars 2024, de 12h à 14h, Amphi Turing, Bât. Sophie Germain, Campus Grands Moulins

Dans le cadre du Mois des égalités, la Mission Égalité Diversité Inclusion et le Collège des Écoles Doctorales d’Université Paris Cité vous invitent à assister à la séance de théâtre forum « Ce qu’il en coûte », proposée par la compagnie SYNERGIES

Cette rencontre aura pour thème : “Identification et prévention du harcèlement moral et des phénomènes d’emprise dans la relation doctorant.e / directeur.directrice de thèse”

Pour des raisons logistiques, merci de vous inscrire à mentorat.sciences@u-paris.fr

Parution du n°23 de la revue Ecrire l’histoire

Avec un dossier intitulé “Carambolage des temps”, dirigé par Mélanie Henry et Sophie Wahnich.

Voir le sommaire et la présentation du dossier ainsi que du numéro ici.

La revue est soutenue, au sein d’Université de Paris, par les laboratoires ICT et CERILAC.

Si l’historien rêve d’une histoire sans anachronisme aucun, impossible pourtant comme être humain de s’extraire de son propre présent. Les passés sont enfouis, et c’est le présent qui les révèle à qui veut bien aller les chercher, les comprendre, les accueillir parfois, quand ils reviennent sans crier gare. La matière du passé certes ne s’efface pas devant celle du présent, mais la raison éthico-sociale de l’historien est de participer à la construction du présent. En donnant une place centrale dans ce numéro à une table ronde qui rend hommage et interroge l’anachronisme contrôlé de Nicole Loraux, nous reconnaissons dans les questions qui sont les nôtres, une dette à son égard. Si l’histoire offre un écran « par lequel le présent se présente »  il s’agit de savoir comment les acteurs du passé ont fait avec leur histoire et ce que nous avons appelé ici le « carambolage des temps », particulièrement chaotique dans des périodes de guerres, de révolution ou toute situation historique traumatique. Mais ce carambolage est aussi processus créatif, la société carambolée est une société acculée à inventer.

Ce carambolage peut atteindre ou non les structures du temps mais il affecte le plus souvent, la forme de la ligne du temps. La ligne diachronique continue opère des boucles dialectiques par l’interprétation et la réinterprétation de l’histoire en fonction des situations politiques qui s’éclairent dans des bribes de présent. Ces boucles du temps sont souvent celle de l’après-coup, mais aussi celles des reprises par des sujets devenus lucides ou bricoleurs du temps. Ce numéro est construit selon trois axes, un premier où il s’agit de faire entrer dans l’histoire ce qui était resté à l’extérieur, les rêves, les fantômes, l’inconscient tout ce qui est réputé hors-temps ou relevant de nappes immobiles du temps.  Le second concerne l’écriture de l’émancipation sur un mode transhistorique : surgissement, relances, oubli, rémanences et résurgences. Le troisième, les rejeux et les emboîtement du temps. Car si les acteurs de l’histoire sont des sujets pensants, le temps fourmille d’embranchements, loin de tout déterminisme historique, loin des grandes scansions programmées et d’une conception destinale de l’histoire. Le temps est la fabrique du sujet, individuel ou collectif, dans l’incertitude et la perception vécue des rythmes, des accélérations, du kaïros à ne pas manquer quand il s’agit de déclencher un acte historique comme une insurrection, une bifurcation technoscientifique, une guerre de défense, un traité de paix, un lien amoureux, une image, une œuvre d’art. 

Les événements révolutionnaires sont ceux qui ont obligé à reconnaître que le temps est aussi acteur de l’histoire. Une « crise révolutionnaire » ce sont des battements, des pulsations, des rythmes et de ce fait une impatience contenue pour choisir le défilé temporel qui vous fera sortir du cercle infini de l’antagonisme entre le champ d’expérience et l’horizon d’attente. Ces événements de crise nécessitent un ajustement à une temporalité vécue des situations. Ces dernières doivent constamment être finement analysées pour corriger le tir d’un scénario qui serait trop figé. Dans la circulation entre les différentes temporalités, réside différents possibles. Force est de constater que ce carambolage des temps, englobe les effets temporels engendrés par des événements ou phénomènes intenses mais aussi toute tentative de s’extraire d’un ordre établi. Le moment du carambolage révèle d’autres possibles aux contemporains, des plus terribles aux plus heureux, ce qui en fait un objet pour une pratique des sciences humaines soucieuse d’alimenter les espoirs.

Séminaire Révolutions, histoire et sciences sociales (vendredi 9 février, 14h-17h)

Organisé par Quentin Deluermoz, Caroline Fayolle et Boris Gobille

Vendredi 9 février, de 14 à 17h, dans la salle M019 du Bâtiment Olympe de Gouges (Université Paris Cité), aura lieu la prochaine séance du séminaire “Révolutions, histoire et sciences sociales”, sur le thème ” Peut-on se moderniser sans s’occidentaliser ? Le cas des révolutions”

Les invités du jour seront Maurice Godelier (anthropologue, Collège de France) et Laurent Jeanpierre (sociologue, U. Paris I).  

Un lien zoom a été créé, afin de pouvoir suivre la rencontre à distance : https://u-paris.zoom.us/j/84631724468?pwd=MkZVSCtTRVhVL0gwRnY0alhjU29OUT09