Monsieur Ibrahim et les Fleurs du Coran

Dans la rue bleue qui n'est pas bleue, il y a cette �picerie arabe. Ibrahim, son g�rant, toujours v�tu d'une blouse grise et viss� sur son tabouret du matin jusque tard dans la nuit fait partie du d�cor depuis une �ternit�. Les gens le voient sans le voir, le connaissent sans le conna�tre.
Pour Mo�se, jeune ado juif plein de r�ves d'�vasion et de plus en plus tracass� par les � choses de la vie �, il n'est gu�re plus qu'une antiquit� poussi�reuse sans int�r�t. Mo�se est un amput� de l'amour. Abandonn� par sa m�re d�s son plus son jeune �ge, et m�pris� par un p�re arrogant et distant, il se morfond dans son grand appartement sombre et froid qui � sentait le pass�, pas le beau pass�, non, le vieux pass�, le rance, celui qui pue comme une vieille serpilli�re. �
Et pourtant, ces deux-l� vont se rencontrer. Une amiti� in�branlable va r�unir Momo, notre ado � la qu�quette chatouilleuse, tout pr�t � d�vorer comme un enrag� le monde, et Ibrahim, le vieux sage madr� qui cache si bien son jeu, le sphinx poussi�reux.
Gr�ce � cette amiti�, Momo sortira de la grisaille pour entrer de plein pied dans la vie. En bon passeur de t�moin, Ibrahim lui apprendra � sourire, � charmer, � admirer� A filouter aussi� Il lui enseignera le pardon, la magnanimit� et la lenteur. Dans ce monde hyper-vitamin� et surexcit�, comme il m'a fait du bien cet �loge de la lenteur�
Quant � Ibrahim, il se l�vera de son tabouret, retrouvera son esprit fantasque, et entreprendra avec Momo son ultime voyage, celui du retour aux sources, vers le Croissant d'Or, lieu de son enfance. Avant de boucler la boucle, de terminer le long parcours de sa vie, ce seront les derniers rires pour Ibrahim, les derni�res roublardises, les derniers suze anis d�gust�s lentement � l'ombre des arbres, les derniers beaux paysages, les derniers tours avec les derviches�
Un court roman d'� peine 80 pages rempli de joie, de dr�leries, de s�r�nit� et d'optimisme. Les sceptiques diront � Trop de bons sentiments�Trop simpliste� � Et alors ! Moi, j'ai accompagn� Momo et Ibrahim jusqu'au Croissant d'Or, et j'ai referm� le livre sourire aux l�vres et apais�. C'est pas le principal, non ?

Pas besoin d'une bible ou d'un coran pour nous fleurir l'�me, E.E. Schmitt le fait tr�s bien pour nous. Un tout petit roman sous forme de conte comme un tout petit cadeau de rien du tout et c'est une pluie de p�tales qui s'�tend sur moi.

Un air de bonheur.
Une m�lodie qui chante la vie.

Comme j'ai aim� tous ces ��vlan...sourire!�� comme le spaghetti chez le photographe sauf qu'ici le sourire il dure, il fait gonfler les pellicules du coeur et puis boum, �a te fait sourire, �a le fait sourire, et �a fait une cha�ne longue comme une autoroute ou tu vois pleins de gens sourire.

Puis ce qu'il y a de bon dans ce petit roman c'est que la religion on s'en balance un peu au fond, tu cueilles les fleurs, tu danses dans les mosqu�es avec tes pieds qui sentent mauvais, tu dragues les filles comme si elle �tait la plus belle, bref, tu en prends plein la figure du bonheur, des petites choses simples et puis vlan tu souris.

M.Schmitt, il faut que je sois honn�te, si j'ai achet� ce livre c'est uniquement pour valider l'item n�9 du challenge multi-d�fis de Babelio : Lire un livre de moins de 100 pages.
Je pr�f�re le dire parce que j'ai peur. Dans votre roman M.Ibrahim entend les pens�es de Momo, un ado juif et d�couvre qu'il lui d�robe des bo�tes de conserve dans l'�picerie que vous tenez rue Bleue. Et moi, j'ai une peur bleue que vous ne d�couvriez que je n'ai pas achet� ce livre pour vos talents de conteurs aux 220 critiques quasiment toutes dithyrambiques sur Babelio justement.
J'esp�re que vous me pardonnerez comme M.Ibrahim pardonne � Momo en vendant plus cher des boites de conserve � Brigitte Bardot pour combler les pertes.
Pour �a moi, je vous ferai une bonne critique pour que vous vendiez encore plus de ce tr�s bon livre o� j'ai pris un plaisir fou � d�couvrir vos tournures de phrases d�li�es ou l'on rie sans retenue quand vous dites en parlant d'Ibrahim : � Alors pourquoi on dit que vous �tes l'arabe de la rue, si vous �tes pas arabe ? � Arabe, Momo �a veut dire ; ouvert de 8h du matin jusqu'� minuit et m�me le dimanche, dans l'�picerie. �
Vous �tes touchant aussi : � Pourquoi es-ce que tu ne souries jamais Momo ?- le sourire, c'est un truc pour les gens heureux. � Eh bien c'est l� que tu te trompes, c'est sourire qui rend heureux. �
Tr�s tr�s touchant m�me : Momo se retrouve tout seul apr�s le d�part et le suicide de son p�re. � Ses parents ils avaient �t� emport�s par un train pour aller mourir. Lui, il cherchait peut-�tre son train depuis toujours. �
Autant l'avouer, vous �tes un magicien M.Schmitt. Faire entrer ce concentr� de sentiments, de justesse, de compassion dans 75 petites pages, c'est prodigieux !
Momo va grandir, Ibrahim va vieillir. Ils vont se lier pour ne passer � c�t� du bonheur qu'il leur a toujours manqu�.
En fait, c'est une parabole universelle (courte histoire qui utilise les �v�nements quotidiens pour illustrer un enseignement, une morale ou une doctrine. Merci Wiki.) pour toutes les religions, pour toutes les races, pour tous.
Il me reste � vous remercier M.Schmitt, pour la validation de mon item et surtout pour ce joli moment d'amiti� aussi improbable entre un arabe et un juif que l'amiti� entre un grand �crivain et un petit lecteur, Quoique !

Ce roman court est un v�ritable petit bijou. L'auteur use d'une plume philosophique, po�tique, tout est finesse, justesse, il joue avec la sensibilit� des lecteurs, Une nouvelle qui m' a touch�e en plein coeur, j'ai pris une v�ritable claque , nous sommes pr�ts du chef d'oeuvre, Un roman de g�n�rosit�, de tendresse, de sagesse , des mots qui r�sument � merveilles , le contenu du r�cit. La rencontre de deux �tres, celle de Momo et de Monsieur Ibrahim. Mono, alias Moise, abandonn� par sa m�re, un p�re qui l'�l�ve seul, �lever est un bien grand mot.Monsieur Ibrahim �picier de la rue bleue,lui apprend les valeurs de la vie � Momo. Une amiti� fusionnelle se cr�e rapidement, leur relation forte comme celle d'un fils et un p�re. Une histoire o� Momo peut �tre Moise ou Mohammed, aucune distinction , une belle pens�e. Une empathie pour ses deux personnages, Ibrahim lui enseigne le cot� positive de la vie , la simplicit�, un rien suffit pour �tre heureux. Une histoire avec une touche d'humour et de tendresse. Cette histoire est une ode � la vie ,l'amour � l'amiti�. Tout est beau , tout est tendre , un message fort que l'auteur a retranscrit avec pudeur.

On devrait tous avoir la chance de rencontrer un Monsieur Ibrahim dans notre vie. Cet homme discret, avare de paroles mais pas de sourires, que les ann�es d'exp�rience combin�es � une grande bont�, poussent � regarder le monde avec des yeux emprunts de sagesse, et qui devient une sorte de guide spirituel au bon sens qui ne rel�ve d'aucune religion, parce qu'� avec monsieur Ibrahim, je me rendais compte que les juifs, les musulmans et m�me les chr�tiens, ils avaient eu plein de grands hommes en commun avant de se taper sur la gueule. �

La langue de Momo a l'�pret�, la duret� d'une vie qui n'�pargne pas ses onze ann�es. Oblig� de grandir trop vite, il croise la route de Monsieur Ibrahim, l'Arabe de la rue Bleue, parce qu' � Arabe, �a veut dire � ouvert de huit heures du matin jusqu'� minuit et m�me le dimanche � dans l'�picerie �, parce qu'il faut voir au-del� des apparences.

J'ai donc poursuivi ce Cycle de l'invisible (Milarepa, Monsieur Ibrahim et les Fleurs du Coran, Oscar et la Dame rose, L'Enfant de No�, le Sumo qui ne pouvait pas grossir et Les Dix Enfants que madame Ming n'a jamais eus) avec cette nouvelle, et si certains lui ont reproch� des consid�rations beaucoup trop faciles, voire trop enfantines et des conceptions peu originales, je suis encore une fois conquise. Certes, c'est facile, l'on sait o� l'on va. Mais c'est rassurant, c'est r�confortant� Et c'est une jolie le�on de tol�rance qu'il nous livre, et �a, �a fait du bien.
Lien : http://lelivrevie.blogspot.f..

Une toute toute petite histoire, entre le conte et le po�me. Tol�rance en est le ma�tre mot...
Ce n'est pas mon livre pr�f�r� d'Eric-Emmanuel Schmitt, mais ce livre se laisse lire et vu la taille, en moins d'une heure il est lu, ce serait dommage de s'en priver !!
Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran est en fait un petit livre faisant partie du Cycle de l'invisible qui comprend plusieurs romans. Bref, une toute petite histoire, mais une histoire � poursuivre !!

Cette nouvelle sur le passage initiatique de l'enfance � l'�ge adulte, nous offre une r�flexion, un peu simpliste et pas originale, sur l'amour, la joie de vivre et la tol�rance.
L'�criture est simple, le livre, tr�s court et imprim� en gros caract�res, est tr�s facile et rapide � lire.
Quelques p�tales de sagesse � cueillir d�s 11 ans !

Critique plus compl�te: http://chaosdecritures.over-blog.com/article-monsieur-ibrahim-et-les-fleurs-du-coran-eric-emmanuel-schmitt-39824981.html
Lien : http://chaosdecritures.over-..

L'histoire de Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran est cont�e par un petit gar�on de 11 ans : Momo. Il est seul, il est triste mais il fait une belle rencontre avec l'�picier de la rue Bleue.

Monsieur Ibrahim lui ouvre son coeur et lui apprend � sourire et en prime quelques secrets du bonheur. Et si bonheur rimait avec lenteur� � travers les mots crus et na�fs de l'enfant, les v�rit�s �clatent, elles ne sont pas voil�es par les apparences.

Momo m�rit, en voyageant et en �coutant les le�ons de vie du sage monsieur Ibrahim. La vie n'est pas simple, mais on peut tout de m�me avancer, en laissant derri�re soi une enfance difficile � tra�ner. Monsieur Ibrahim lui transmet sa philosophie de vie ; �couter, observer, prendre son temps, sentir les choses, comprendre d'o� l'on vient.

On ne trouve pas toutes les r�ponses dans les livres. Les textes, les rituels, l'histoire encombrante des hommes sont parfois un lourd fardeau. Les fleurs, la beaut�, les beaux souvenirs d'amiti�, combleront davantage le coeur d'un homme.

Un conte philosophique, un r�cit initiatique, un roman au discours th��tral �mouvant et dr�le, aux phrases br�ves et percutantes. Les dialogues vont � l'essentiel, ils refl�tent le caract�re des deux personnages, peu loquaces mais d�termin�s. Ce roman fait partie des petits mais costauds.

Ouah ! 1876 notes, 210 avis et une appr�ciation moyenne de 3.91/5 � ce jour, sur ce petit petit livre. �a parle tout seul, je n'ai pas grand chose � ajouter , si ce n'est : cette sympathique histoire est bien trop courte !

J'aurais aussi voulu caser au moins une citation sur cette lecture, mais 248 ont d�j� �t� extraites de ces 80 pages, autant dire que pratiquement tout le livre doit �tre cit�.
Je renonce, impossible d'en trouver une in�dite,

J'aime Eric-Emmanuel Schmitt. J'aime l'auteur, dont j'ai d�j� lu de nombreux titres, et j'aime l'homme. Intelligent, cultiv�, plein de malice et surtout profond�ment humain.
Lorsqu'il passe � la radio ou dans une �mission de t�l�vision, je ne rate jamais une occasion de l'�couter. Car Eric-Emmanuel Schmitt a un pouvoir magique sur moi : l'entendre me redonne foi en l'humanit�.
C'est dire s'il est, en ce moment, plus pr�cieux que jamais.
Eric-Emmanuel Schmitt est un �crivain particuli�rement prolifique, et tant mieux, m�me si je trouve ses livres in�gaux.
Ici, nous avons un tout petit ouvrage : moins de cent pages imprim�es en gros caract�res, qui se d�vorent en un rien de temps. La lecture en est tr�s agr�able : il y a de la fantaisie, de l'humour, de la tendresse, de la gentillesse, de la sagesse et tout plein de bons sentiments. Un peu trop parfois, mais qu'importe : pour Eric-Emmanuel Schmitt, j'ai les yeux de Chim�ne. Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran est un joli conte philosophique, un petit conte initiatique.
Je ne vais pas me lancer dans une longue analyse, je trouve que ce livre doit �tre lu, plus que comment�.
En d'autres circonstances, sans �tre n�gative, j'aurais conclu que ce texte n'est pas, et de loin, celui qui m'a le plus marqu� de cet auteur.
Mais l�, je dirais qu'Eric-Emmanuel Schmitt nous a concoct� un petit bonbon pour adoucir un instant, et nous d�livre un message simple (mais � combien capital !) d'amour, de paix et de tol�rance.
Merci monsieur Eric-Emmanuel Schmitt, merci d'�crire ce que vous �crivez, merci d'�tre ce que vous �tes.
Eric-Emmanuel Schmitt : un �tre humain qu'il faudrait pouvoir cloner, tant nous avons besoin de plus d'hommes comme lui sur terre.