La commune de Caudebec sait se souvenir. Si le 1er mai est fêté sur un plan national, au titre de la fête du Travail, comme il l’a été à Elbeuf, il marque aussi l’anniversaire d’un événement plus grave.
En 1993, c’est en effet à cette date que disparaissait Pierre Beregovoy, alors Premier ministre de la France, qui se donnait la mort dans des circonstances tragiques.
Cet homme, considéré comme intègre et grandement apprécié par ses contemporains, au point d’être conduit aux plus hautes responsabilités de l’État, était issu d’un milieu modeste.
Une enfance à Caudebec
C’est à Caudebec-lès-Elbeuf que le jeune Pierre Beregovoy a passé une partie de son enfance, dans les années 1930, chez ses parents qui tenaient un café-épicerie à l’angle des rues Patin et Scheurer-Kestner.
Une plaque commémorative, sur le mur, marque l’endroit. C’est également dans l’agglomération d’Elbeuf, au lycée Ferdinand-Buisson, qu’il a obtenu en mai 1941 ses CAP d’ajusteur et de dessinateur industriel.
Après une carrière en politique, dont tous ne ressortent pas indemnes, Pierre Beregovoy a laissé l’image d’un homme rigoureux, mesuré et sérieux, qui ne méprisait personne et cherchait toujours l’issue la plus favorable pour tout le monde.
En l’absence du maire, excusé, sa première adjointe Lydie Meyer, accompagnée de Pascal Le Noë et de Lucile Dallet, lui ont donc rendu un hommage discret, mais appuyé. Une rose symbolique et trois sourires sont venus éclairer, en ce mercredi 1er mai 2024 pluvieux, la plaque et la mémoire d’un personnage marquant de la Ve République.
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