L’enrôlement biométrique des enseignants contractuels a été lancé ce jeudi, 16 mai 2024 dans la préfecture de Kissidougou. Le coup d’envoi a été donné au bloc administratif préfectoral, en présence des autorités locales, des enseignants contractuels, a constaté le correspondant de Guineematin.com à Kissidougou.
Selon Aboubacar Fofana, chef de la mission d’enrôlement venue de Conakry, la présente opération est hautement sécurisée.
« Une fois que le candidat, l’enseignant, est là, il est déjà identifié via son récépissé pré-enrôlement. Et le récépissé du pré-enrôlement est pris et scanné. Une fois scanné, l’intéressé se retrouve automatiquement dans nos tablettes. On procède à la photographie de son récépissé, ensuite on fait la photocopie de sa pièce biométrique qui est là, soit son acte de naissance, soit sa carte d’identité ou son passeport, mais que ça soit biométrique. Après cette étape, on vient prendre la photo du candidat ou de l’enseignant. Une fois que la photo du candidat est prise, on prend les IRIS de la personne pour ne pas avoir d’amalgame. Après cette autre étape, on vient encore aux empreintes. Le candidat ou l’enseignant fait la signature normale et convenable dans la machine pour dire combien de fois c’est la même personne qui a été identifiée via ses Iris, via ses empreintes via, sa signature. Après, on associe l’identité-là à un récépissé d’enrôlement qu’on donne au final à l’enseignant ou au candidat qui est là », a expliqué Aboubacar Fofana.
Présente à cette cérémonie, le directeur des ressources humaines de Kissidougou a plaidé en faveur des enseignants contractuels qui n’ont pas encore un numéro d’enrôlement.
« Nous savons que le taux attendu n’est pas 100% atteint, il y a des difficultés, il y a des hauts et des bas, mais à travers l’implication du monsieur le préfet, le DPE et toutes les parties prenantes, nous avons posé une doléance auprès du monsieur le préfet pour nous aider auprès du gouvernement par rapport à tous ceux qui sont pour le moment dans les difficultés qui n’ont pas eu pour le moment des numéros leur permettant de se faire enrôler », a dit Tamba Momory Kamano.
Pour sa part, Gnalén Mady Faro, enseignant qui s’est fait enrôler, ne cache pas son sentiment.
« Nous sommes très ravis, nous venons de traverser une étape très importante pour notre engagement à la Fonction publique », a t-il indiqué.
De Kissidougou, Abou Millimouno pour Guineematin.com
