Marie-Victor-Nicolas de Faÿ, marquis de La Tour-Maubourg
Ministre de la Guerre, 19 novembre 1819-14 décembre 1821
p. 235-240
Plan détaillé
Texte intégral
Origines, formation et carrière avant 1819
1Originaire du Vivarais, la famille de Faÿ, de vieille noblesse, a étendu ses possessions par des mariages successifs. La branche des Faÿ de La Tour-Maubourg remontait au xvie siècle. Le père de Victor, Claude Florimond de Faÿ, était marquis de La Tour-Maubourg et de Gerlande, baron de Privas, de Boulogne et de Dunières, seigneur entre autres de Saint-Maurice-sur-Lognon, de Sainte-Ségolène, de Mazel, de Chabrespine, de La Motte de Galaure1. C’est dans cette dernière possession que Marie-Victor-Nicolas vit le jour le 22 mai 1768. Il était le deuxième des trois fils d’une famille qui comptait parmi ses ancêtres Jean-Hector de Faÿ de La Tour-Maubourg (1674-1764), devenu maréchal de France en 17572. Les trois garçons embrassèrent également la carrière militaire. Victor était ainsi sous-lieutenant au régiment de Beaujolais-Infanterie à quatorze ans. En 1789, il servait dans les gardes du corps et, lors de la tentative d’intrusion dans les appartements de Marie-Antoinette, la nuit du 5 au 6 octobre 1789, il protégea la reine et la conduisit auprès du roi.
2Les choix politiques de son frère aîné furent déterminants sur la suite de la carrière du jeune Victor. Charles-César (1756-1831) était un partisan des idées nouvelles. Il avait renoncé à certains de ses droits féodaux dans le Languedoc avant la Révolution. En 1789, il fut élu représentant de la noblesse du Puy contre le duc de Polignac, pourtant comblé de la faveur royale. Il fit partie de la minorité des députés de la noblesse qui rejoignirent le tiers état. Très proche de La Fayette, il servit sous ses ordres à la déclaration de guerre comme ses deux frères. En 1792, Charles-César commandait l’avant-garde de l’armée du centre et Marie-Victor était colonel dans le 3e régiment de chasseurs à cheval. Lorsque La Fayette, s’opposant aux événements du 20 juin 1792, abandonna l’armée, les frères La Tour-Maubourg l’accompagnèrent. Ils furent arrêtés par les Autrichiens puis transférés au Luxembourg. Tandis que son aîné était détenu avec La Fayette, Victor fut rapidement libéré mais se retrouvait alors en exil. Il ne rejoignit pas l’armée des émigrés, contrairement à certaines rumeurs qui circulèrent sous la Restauration. Il s’efforça d’obtenir la libération de son frère aîné et de La Fayette et fit ainsi, pour la première fois, la rencontre du général Bonaparte à Montebello, pour le convaincre d’introduire le sort des prisonniers dans les négociations du traité de Campo Formio.
3Après le 18 brumaire, il demanda à rentrer en France. Il fut bien accueilli par Napoléon qui l’envoya immédiatement en Égypte apporter la nouvelle des bouleversements politiques français à Kléber. Il devint alors son aide de camp, puis celui de son successeur Menou. Il fut sérieusement blessé devant Alexandrie le 13 mars 1801. Rentré avec les débris de l’armée d’Égypte, on le retrouva dans toutes les campagnes de l’Empire jusqu’en 1813. Promu général de brigade après Austerlitz, il fit la campagne de Prusse sous les ordres d’un autre grand cavalier de l’Empire, Lasalle. Devenu général de division le 14 mai 1807, puis blessé à Friedland, il se vit décerner le titre de baron de l’Empire en 1808. Il participa à la guerre d’Espagne de 1808 à 1812 et s’illustra plusieurs fois, notamment lors de la prise de Madrid ou encore celle de Cordoue. Son intégrité lui valut d’ailleurs l’admiration de Joseph Bonaparte. Il quitta l’Espagne pour participer à la campagne de Russie où il commanda le 4e corps de réserve et termina la campagne dans le bataillon sacré. Il prit le commandement du 1er corps de cavalerie le 13 février 1813. À Wachau, le 16 octobre 1813, sa jambe, frappée par un boulet, dut être immédiatement amputée. Cette blessure l’éloigna des champs de bataille et c’est en spectateur qu’il assista à la chute de Napoléon. Devenu comte de l’Empire le 22 mars 1814, il se rallia néanmoins à Louis XVIII qui le fit pair de France le 4 juin 1814. La Tour-Maubourg mit ses compétences au service du nouveau régime et devint membre d’une commission chargée de la réorganisation de l’armée. Lorsque la nouvelle du débarquement de Napoléon parvint à Paris, il tenta d’organiser les volontaires royaux du duc de Berry. Il se retira à l’entrée de l’empereur dans la capitale et, contrairement à son frère aîné, refusa toute fonction pendant les Cent-Jours. Les Bourbons restaurés lui octroyèrent le titre de marquis en 1817. En tant que pair de France, il vota la mort du maréchal Ney mais, à la Chambre, ses positions étaient guidées par un libéralisme modéré qui le distinguait des ultras. Son dévouement à la dynastie royale s’accompagnait d’un catholicisme sincère rendu peut-être plus fervent encore par la guérison de son épouse, favorisée par les prières de monseigneur de Quélen et entourée d’une réputation miraculeuse3. Il fut nommé ambassadeur à Londres au début de 1819, avant d’être appelé au ministère de la Guerre dans le gouvernement Richelieu le 19 novembre 1819.
Action au ministère de la Guerre (1819-1821)
4La Tour-Maubourg succéda au maréchal Gouvion Saint-Cyr, qui avait rompu avec les rêves de retour à l’armée d’Ancien Régime qu’avaient pu caresser les ultraroyalistes. Sa loi sur le recrutement prévoyait un retour progressif sous les drapeaux des vétérans de l’Empire en demi-solde. L’arrivée de La Tour-Maubourg les conforta dans leurs espoirs. Le général passait pour un libéral modéré et jouissait d’une réputation de guerrier brave et intègre. Par ailleurs, il avait approuvé les principales dispositions de la loi Gouvion Saint-Cyr alors qu’il était membre de la commission chargée de l’examen du projet de loi à la Chambre des pairs. Or, le passage de La Tour-Maubourg au ministère de la Guerre se traduisit par l’application a minima des dispositions de la loi sur le recrutement et le renforcement de l’épuration politique sur fond de menace de complot militaire contre le régime.
5Le climat politique expliquait en partie ce raidissement conservateur. La gauche multipliait les succès électoraux. Les monarchistes s’inquiétaient de la montée de l’opposition radicale menée par La Fayette et Manuel. L’assassinat de l’héritier du trône, le duc de Berry, le 14 février 1820, alors que la politique du gouvernement avait déjà pris un tour conservateur, entraîna la chute du ministère Decazes et accrut la force de la réaction politique. La Tour-Maubourg, qui se méfiait des intrigues et des combinaisons politiciennes, était temporairement épargné. Il fut maintenu à son poste dans le nouveau ministère Richelieu. Il était néanmoins de plus en plus contesté par les ultras qui intriguaient pour le remplacer par le maréchal Victor dès la fin de l’année 1820. La situation budgétaire pesait davantage encore sur la politique du ministre de la Guerre. La Chambre demandait régulièrement plus de transparence et de rigueur dans ce budget opaque et grevé par les dettes contractées sous l’Empire. La Tour-Maubourg renouvela sa confiance à l’ancien secrétaire de Daru, Martineau des Chesnez, nommé directeur du bureau de la comptabilité par Gouvion Saint-Cyr. Prototype du haut fonctionnaire moderne, Martineau des Chesnez poursuivit son travail d’épuration des créances qu’il acheva presque entièrement à la fin 1822. Il fallait également faire des économies et limiter la hausse des effectifs. La crainte d’une nouvelle épuration politique s’empara des cadres. Les officiers suivaient avec passion les débats parlementaires. C’est dans ce contexte politique, rendu plus brûlant encore par les pronunciamientos récents en Espagne et Italie, que les contacts entre libéraux révolutionnaires et officiers en garnison à Paris s’intensifièrent. En août 1820, la conspiration du Bazar français fut découverte et les arrestations se multiplièrent dans les légions de la Meurthe, des Côtes-du-Nord et de la Seine. L’affaire était particulièrement grave : il s’agissait de s’emparer du fort de Vincennes puis des Tuileries grâce aux légions demeurant à Paris appuyées par des insurgés des faubourgs. La conspiration trouvait également des soutiens en province, parmi les régiments stationnés dans l’Isère ou dans les départements de l’Est et du Nord. Mais son échec, comme celui de l’émeute de Grenoble en mars 1821, comprimée par le général Pamphile de Lacroix, pouvait rassurer les monarchistes : l’armée, lorsque ses chefs le lui ordonnaient, savait réprimer les menées révolutionnaires. Néanmoins, la difficile condamnation des conspirateurs et le faible nombre de prévenus (34 traduits devant la Cour des pairs en 1821) accréditaient parmi les ultras l’idée d’une forme de mollesse de La Tour-Maubourg. À la chute du ministère Richelieu, La Tour-Maubourg fut remplacé par le maréchal Victor dans le ministère Villèle.
6L’action de La Tour-Maubourg comme ministre de la Guerre était pourtant loin d’être négligeable et son rôle dans la répression politique ne doit pas être sous-évalué. C’est ainsi sous son ministère que la gendarmerie devint un acteur essentiel de la surveillance policière du territoire. L’ordonnance du 29 octobre 1820 intégra l’Arme dans la chaîne d’information du ministère de l’Intérieur. Peu après le début des complots militaires, l’infanterie fut réorganisée par l’ordonnance du 23 octobre 1820 qui supprimait les légions et le système de recrutement départemental. Les légions laissèrent la place à soixante régiments de ligne et vingt régiments légers, théoriquement composés chacun de trois bataillons de huit compagnies. Il est abusif d’attribuer des causes policières à cette transformation. Certes, les légions de certains départements hostiles aux Bourbons inquiétaient le gouvernement, mais c’est avant tout le coût trop élevé du système qui justifia sa suppression. La mesure ne fut pas vraiment dénoncée par les partisans de la Révolution et de l’Empire. Le rétablissement des régiments désignés par des numéros et le recrutement centralisé écartaient le risque de retour aux régiments des provinces de l’Ancien Régime. La mesure fut suivie de près par une réforme des uniformes de l’infanterie qui, comme un symbole, rétablissait le bleu au détriment du blanc royaliste. Mais l’abandon des légions départementales s’accompagnait d’une réduction d’effectifs et de facto d’une épuration politique des cadres. Entre 1500 et 1800 officiers furent renvoyés (dont 150 généraux), vétérans de l’Empire ou libéraux plus ou moins affichés. Si les exécutions de militaires engagés dans la Charbonnerie furent l’œuvre du successeur de La Tour-Maubourg, l’ultraroyaliste maréchal Victor, il ne fait pas de doute que la mise au pas de l’armée commença sous le gouvernement dit modéré du duc de Richelieu. La Tour-Maubourg, dans une réponse à son successeur qui s’appropriait les mérites du redressement militaire et moral de l’armée, n’hésitait pas à le revendiquer, précisant que la réforme de l’infanterie « fit justice de ceux qui, constants dans leur esprit d’opposition, se refusaient encore à reconnaître que le roi et la patrie devaient être confondus dans le même sentiment4 ».
Carrière postérieure, fortune et vie privée
7Après la chute du ministère Richelieu le 14 décembre 1821, La Tour-Maubourg se vit confier la direction des Invalides qu’il conserva sous Charles X. En 1827, il était membre de la commission chargée d’examiner le projet de nouveau code militaire. La révolution de 1830 ne changea pas ses opinions politiques. Il resta fidèle à la branche aînée des Bourbons et refusa de prêter serment au nouveau régime. Il présidait alors le comité légitimiste de Paris, en correspondance avec Charles X en exil. Le général se cantonna à l’action légale et ne prit aucune part aux complots de la duchesse de Berry. De 1833 à 1834, il devint brièvement gouverneur du duc de Bordeaux, l’héritier des légitimistes, mais ses fonctions semblent n’avoir été que nominales. Sa santé se dégradant, La Tour-Maubourg s’éloigna de la politique active. Il mourut en 1850 dans sa propriété de Farcy-les-Lys.
8Il s’était marié à Utrecht avec Pétronille-Jacoba van Ryssel, fille d’un général néerlandais, ami de La Fayette alors que son frère cadet avait épousé une des filles du héros des deux mondes.
9Contrairement à d’autres généraux ou maréchaux de l’Empire, La Tour-Maubourg a laissé le souvenir d’un homme intègre. La Révolution et l’Empire ne le virent pas accroître son patrimoine. Ses possessions, dont la propriété de la Motte de Galaure, furent confisquées comme biens d’émigrés et revendues en 1792. La Tour-Maubourg acheta en 1809 au frère de Benjamin Franklin l’abbaye de Farcy-les-Lys près de Dammarie et aménagea en château la maison des hôtes.
10Si le militaire était entouré d’une réputation de bravoure incontestée, le politique faisait l’objet de jugements plus contrastés. Chateaubriand aimait à rappeler dans les Mémoires d’outre-tombe qu’il se découvrait devant lui comme devant l’honneur5. La carrière de ce représentant de la vieille noblesse permettait aux monarchistes de s’approprier une part de la gloire militaire de l’Empire. Du côté libéral, on le présentait volontiers comme un guerrier perdu dans le monde des salons et de la politique, occultant son origine et son éducation aristocratiques qui éclairaient pourtant la cohérence de son attachement à la monarchie au-delà de la rupture impériale.
Bibliographie
Sources et bibliographie
Sources manuscrites
Service historique de la Défense
Premier Empire (série C)
SHD/GR, C18 43 : justice militaire, affaire du 19 août 1820.
Seconde Restauration (série D)
SHD/GR, D3 64-86 : correspondance militaire générale.
Dépôt de la guerre (série M)
SHD/GR, 1 M 1963, 2023 : mémoires et reconnaissances.
Archives collectives et individuelles (série Y)
SHD/GR, 7 Yd 453 : dossier du marquis de La Tour-Maubourg.
Archives nationales
Cour des pairs (série CC)
CC 515-534 : affaire du 19 août 1820.
Papiers séquestrés sous la Révolution française (série T)
T 397 : papiers des La Tour-Maubourg.
Sources imprimées
Agoult Charles d’ (colonel, comte), Mémoires, Paris, Mercure de France, 2001, 288 p.
Basterot Florimond-Jacques de, Souvenirs d’enfance et de jeunesse, notes biographiques et ethnographiques, par le comte de Basterot, Paris, de Lahure, 1896, 495 p.
Bourg Saint-Edme Théodore et Sarrut Germain, « Martineau des Chesnez », dans Biographie des hommes du jour, Paris, Krabbe, 1836, t. II, p. 74-78.
Chateaubriand François-René de, Mémoires d’outre-tombe, Paris, Gallimard, Pléiade, 2011, (1849), 2 vol.
Gallois Léonard, Biographie des ministres français depuis juillet 1789 jusqu’à ce jour par plusieurs hommes de lettres, belges et étrangers, Bruxelles, Tarlier et Grignon, 1826, 320 p.
La Fayette (marquis de), Mémoires, correspondance et manuscrit du général Lafayette publiés par sa famille, Paris, H. Fournier Aîné, 1837-1838, 6 vol.
La Tour-Maubourg Marie-Victor-Nicolas de Faÿ (marquis de), Lettre d’un officier autrichien à son frère, Paris, Huet, 1797, 15 p.
Latour-Maubourg Marie-Victor-Nicolas de Faÿ (marquis de), Lettre de M. le Marquis Victor de Latour-Maubourg, à M. le maréchal duc de Bellune, en réponse à l’introduction de son dernier mémoire, Paris, F. Didot, 1826, 12 p.
Muret Théodore, Vie populaire de Henri de France, Paris, Dentu, 1840, 141 p.
Richelieu Armand-Emmanuel du Plessis (duc de), « Le second ministère du duc de Richelieu. Fragment d’autobiographie. 1819-1821 », Revue historique, t. XXXVII, n° 1, 1888, p. 100-137.
Sala André-Adolphe, Le général de Latour-Maubourg, Paris, Guyot et Scribe, 1850, 16 p.
Bibliographie
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Bertier de Sauvigny Guillaume de, Documents inédits sur la conspiration légitimiste de 1830 à 1832, Paris, Hatier, 1951, 125 p.
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Centre de recherches d’histoire et de philologie de la IVe section de l’EPHE, Les directeurs de ministère en France (xixe-xxe siècle), Genève, Droz, 1976, VIII-177 p.
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Vaulabelle Achille de, Chute de l’Empire. Histoire des deux Restaurations, Paris, Perrotin, 1844-1854, 7 vol.
Waresquiel Emmanuel de, Le duc de Richelieu, 1766-1822, Paris, Perrin, 1990, 498 p.
Notes de bas de page
1 D’après un relevé du certificat de baptême de Marie-Victor-Nicolas de La Tour-Maubourg présent dans son dossier militaire, SHD/GR, 7 Yd 453.
2 Couronnement d’une carrière accomplie essentiellement au moment de la guerre de Succession d’Espagne.
3 Charles d’Agoult, Mémoires, Paris, Mercure de France, 2001, p. 218.
4 Marie-Victor-Nicolas de Faÿ, marquis de La Tour-Maubourg, Lettre de M. le marquis Victor de Latour-Maubourg, à M. le maréchal duc de Bellune, en réponse à l’introduction de son dernier mémoire, Paris, F. Didot, 1826, p. 5.
5 François-René de Chateaubriand, Mémoires d’outre-tombe, Paris, Gallimard, Pléiade, 2011 (1849), t. I, p. 823.
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