Christophe Dechavanne : « J’aspire à un peu plus de tranquillité »

Christophe Dechavanne était à l’Espace Ouest-France ce mardi 12 mars 2024 pour parler de son autobiographie Sans transition parue aux éditions Flammarion. Une rencontre dédicace organisée en partenariat avec la librairie Le Failler.

Vous commencez votre livre par ce constat : « Mes souvenirs pèsent un demi-siècle ». Le temps qui passe, c’est vertigineux ?

Quand on peut se dire : je passais mon bac il y a presque cinquante ans, c’est vrai que ça fait un peu mal au dos. Plus on avance, même si la tête va à peu près, le corps, lui, n’est plus le même. Et on se rend compte que ce qui reste devant n’est plus aussi lointain que le passé.

Un de vos chapitres s’appelle « rumeurs » : ce livre, c’est une manière de donner votre vérité ?

C’est délicat de faire un livre sur soi. J’avais envie de raconter des choses qu’on n’imagine pas, les épreuves qui m’ont fabriqué. La télé, c’est un vrai taf avec une véritable pression. Certains imaginent que c’est fastoche, mais ils se trompent. Aujourd’hui, beaucoup de gens peuvent déverser leur haine sur les réseaux sociaux. J’ai tout donné pour ce métier, j’ai passé des après-midi entiers à signer des dédicaces, je ne refuse jamais un selfie. Je suis pointilleux, c’est vrai, mais je suis aussi le premier à me trouver mauvais.

Aujourd’hui, dans quel état d’esprit êtes-vous ?

J’aspire à un peu plus de tranquillité. Tout va très bien, je ne regrette rien. Enfin si, sûrement dans ma vie personnelle. Mais j’ai fait du bon boulot avec des émissions jamais vues avant, tout ce que j’en retire est très positif. Et je suis content de ce bouquin parce qu’à l’intérieur, tout est vrai. J’y ai passé des centaines d’heures pour qu’il me ressemble.